Avec une belle progression en 2012 et plus de 50 % de croissance prévu en 2013, NextiraOne est sur une bonne trajectoire. Comment expliquez-vous ces bons résultats malgré le contexte économique actuel ?

Il est vrai que NextiraOne Luxembourg a toujours eu de l’avance au niveau technologique, grâce à plusieurs facteurs: l’orientation du marché d’une part, notre volonté de toujours vouloir aller de l’avant d’autre part, et finalement la qualité des gens de notre équipe.

En effet, le marché luxembourgeois aime la technologie, ce qui incite les sociétés comme NextiraOne à devoir aller plus loin dans les compétences et les services vendus. Nous sommes d’ailleurs connus pour nos compétences techniques et technologiques, et nous avons en plus la chance d’avoir une équipe qui a constamment cette volonté d’apprendre et d’entreprendre de nouveaux projets avec nos clients et partenaires.

NextiraOne est particulièrement impliqué dans la modernisation des DataCenter pour ses clients… Est-ce particulièrement aussi le cas à Luxembourg ?

Oui, c’est vrai que nous sommes effectivement très impliqués dans la modernisation des DataCentre. Nous remarquons que les politiques de réduction de coûts incitent les clients à chercher des optimisations en termes de consommation d’énergie et puissance de calcul par exemple. Mais nous avons défini trois autres domaines très importants au Luxembourg : le réseau, la sécurité et la communication unifiée.  Aujourd’hui, nous sommes capable de délivrer  toutes les compétences nécessaires pour aider nos clients dans leurs projets complexes. Effectivement, les projets en « Communication unifiée », notamment avec la vidéo et l’équipement en communications de salles de marché au Luxembourg, demandent une vision plus large, avec des connaissances approfondies en réseau et sécurité.

Quels sont les prochains challenges/défis pour NextiraOne ?

Le premier challenge est de continuer à évoluer sur le marché tout en maintenant une croissance saine et confirmer nos niveaux de compétences. Si nous arrivons à garder cette croissance, nous pourrons faire face aux obstacles liés à la conjoncture économique. Le deuxième challenge est la suite logique du premier défi, nous faire connaitre davantage et cela passe inévitablement par une visibilité plus accrue.

La visibilité est peut-être aujourd’hui notre point faible dans certains pays, pourtant nous sommes présents dans 17 pays et entre un quart et un tiers de notre business se fait avec des clients internationaux. Au Luxembourg, la plupart de nos clients sont positionnés sur le marché local, et je pense que le grand défi est d’arriver à travailler avec nos clients locaux à l’étranger et inversement, travailler avec nos clients étrangers au niveau local.

Cela va faire un an que vous êtes Country Manager de NextiraOne Luxembourg, l’heure pour un premier bilan personnel?

Je ne pense pas qu’il soit prudent de déjà faire un bilan, mais ce que je retiens de cette première année, c’est d’avoir pu bien comprendre et m’adapter au Luxembourg et à son marché spécifique, Le Luxembourg est pour moi  visionnaire par rapport à certaines places. Cette première année m’a permis de lier beaucoup de contacts intéressants et d’apprendre sur les spécificités locales. J’en ressors personnellement très satisfait.  Je voudrai aussi souligner que le fait de travailler avec une équipe d’un niveau de compétences aussi élevé contribue à ma satisfaction  personnelle.

Pouvez-vous nous décrire brièvement votre parcours ?

Le fil conducteur de mon parcours est sans aucun doute la technologie. J’ai commencé dans des rôles de « presales » et services, et j’ai eu la chance de pouvoir m’exporter en France pour travailler dans une banque, mais avec une casquette IT. J’ai ensuite fait une MBA qui je dois l’avouer m’a énormément apporté en terme de compétences que j’utilise tous les jours. De retour en Belgique, j’ai travaillé pour Dell Benelux en tant que Contrôleur de gestion en finance. J’ai également passé un an au sein d’une startup comme directeur financier, ce qui m’a permis de connaitre une autre façon de concevoir le travail et son environnement, à l’opposé d’un cadre défini d’une structure de type multinationale.

Chez NextiraOne, justement, nous sommes entre les deux, c’est-à-dire entre un environnement libre d’une startup et le cadre rigide d’une grande entreprise, surtout au niveau de l’esprit et de l’aspect humain et relationnel. Personnellement, je pense qu’une ambiance et un contexte de travail agréable apportent une valeur ajoutée à l’entreprise, car elle permet à l’équipe de s’exprimer et donc d’avancer.

Dans l’ensemble, je trouve mon parcours assez complémentaire, toucher plusieurs domaines me permet d’avoir aujourd’hui une certaine vision du travail et du management d’une équipe. Il faut être bien armé pour endosser le poste de Country Manager car il faut savoir, surtout dans l’IT, analyser un problème rapidement, le comprendre et trouver une solution tout en coordonnant ses équipes, le tout en étant le plus créatif possible.

Comment se déroule votre journée type ?

Le problème c’est qu’il n’y a pas vraiment de journée type, car aucune journée ne se ressemble. Même si j’ai un agenda planifié, il faut constamment pouvoir être flexible afin de gérer les imprévus et les urgences. Mais pour répondre à la question, ma journée se rythme entre mes équipes, les clients et les fournisseurs. Il n’y a pas une minute de repos, ce qui n’ est pas pour me déplaire. Pouvoir chaque jour répondre à un problème différent, et pouvoir répondre aux attentes de toutes les personnes présentes chez NextiraOne et les personnes en relation avec l’entreprise est un enjeu quotidien qui me convient parfaitement.

Si vous pouviez changer de métier, ce serait pour lequel ?

Si vous m’aviez posé cette question lorsque j’étais  petit garçon, la réponse aurait sans doute été pompier ou quelque chose dans le même genre. Mais aujourd’hui, je pense que je m’orienterais vers l’enseignement, ou le coaching de jeune manager IT. La technologie est et sera présente quelque soit mon métier, j’ai trouvé ma voix je pense.

Quels sont vos passions et vos hobbies ?

Je ne sais pas si on peut considérer cela comme une passion ou un hobbie, mais je suis assez sportif et j’affectionne tout particulièrement la course a pied, du type « ten miles » ou semi-marathon. Je pratique régulièrement, et j’aimerais participer à un grand marathon comme celui de Rome, ou encore à un triathlon si ma condition physique le permet. Je réfléchis d’ailleurs à participer au semi-marathon ING à Luxembourg. J’aime voyager, j’ai eu la chance de visiter la Chine ou encore l’Inde qui sont des pays magnifiques où la différence de culture et d’état d’esprit sont à découvrir sans ménagement. J’ai d’ailleurs retrouvé au Luxembourg un aspect assez présent à Singapore où j’ai fait une partie de mes études, « l’ entrepreneurship », ce désir d’aller constamment de l’avant et d’avancer avec un réel sentiment de communauté.

À choisir, un weekend sur la cote belge ou à la campagne luxembourgeoise ?

Pas évident de donner une réponse, mais je privilégierai la côte belge, enfin la côte en général, car je préfère la côte française qui est beaucoup plus nature et moins surchargée en bâtiment comme c’est le cas en Belgique. J’aimerai d’ailleurs pouvoir me consacrer un weekend par mois pour me déconnecter et être face à la mer, cela me parait être le coin idéal pour se recharger.

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Carte d’identité

Prénom : Jan
Nom : De Moor
Âge : 36 ans
Nationalité : Belge
Fonction : Country Manager
Société : NextiraOne PSF Luxembourg
Loisirs : Sport, jogging, marathon, demi-marathon, voyage
Signes particuliers :  

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