Depuis toujours, le monde est en proie à de nombreux changements. Cela n’est pas nouveau. L’arrivée des premières grandes surfaces sur le marché local a représenté une menace pour les petits commerces, les obligeant à s’adapter. La crise du pétrole des années 70 a amené l’industrie automobile à reconsidérer la conception de leurs véhicules et la consommation de ceux-ci. L’évolution est partie intégrante de la marche du monde.

Ce qui est nouveau, cependant, réside dans la vitesse à laquelle les changements s’opèrent, ou du moins dans la perception qu’a l’être humain de ce phénomène.

Chez IBM nous avons pleinement conscience de la vitesse à laquelle les choses changent. L’IT est l’un des secteurs qui évoluent le plus rapidement. Pour accompagner l’accélération des transformations à l’oeuvre, nous avons très rapidement changé la manière avec laquelle nous appréhendons le marché, en nous appuyant encore plus sur nos partenaires et en mettant l’accent sur les produits les plus adaptés. Nous sommes, à ce titre, plus habitués au changement que d’autres secteurs.

Les projets d’innovation et de transformation qui se déploient aujourd’hui étaient en préparation depuis un certain moment. La crise du COVID, cependant, semble avoir agi comme un déclencheur, donnant un coup d’accélérateur à la transformation numérique de nos organisations. L’intégration des technologies d’automatisation, avec le recours à l’utilisation de robot pour exécuter des tâches répétitives ou de l’IA pour interagir avec les clients, partenaires ou collaborateurs, s’est accélérée.

Bien que ces idées avaient déjà été pensées il y a un certain moment, qu’une partie de ces technologies étaient disponibles, le changement ne s’est pas opéré pour autant. La transformation ne résulte pas de la seule innovation technologique. Elle dépend d’autres éléments agissant comme des catalyseurs. Il est intéressant de considérer que, bien que maîtrisant la technologie, les professionnels de l’IT doivent aussi s’adapter à ces changements, aux nouvelles manières de considérer l’organisation du travail, en raison notamment de l’IA générative. Notre environnement professionnel évolue aussi et il nous appartient de nous adapter en conséquence.

En tenant compte de tous ces phénomènes, je pense qu’il est important d’appréhender au mieux ces transformations dans une optique positive. Oui, il faut évoluer, s’adapter. Mais il est essentiel de le faire selon une approche responsable, en veillant à ce que le changement s’opère dans le respect des êtres humains, dans leur diversité, en prenant soin de la nature et de la planète en sa globalité. Si nous devons nous transformer, essayons de le faire dans l’optique de contribuer à un monde meilleur.

Dans mon rôle, dans mon travail chez IBM, je continuerai à mettre en avant les valeurs d’IBM qui suivent exactement cette approche. Le respect des autres, l’égalité des chances, la promotion de la diversité, en veillant à éviter toute discrimination. Ce sont toutes des valeurs qu’IBM promeut depuis très longtemps.