Ce 25 septembre 2013, lors de la Soirée de Clôture du parcours 1,2,3 GO à Kaiserslautern à laquelle ont assisté près de 350 personnes, l’entrepreneur luxembourgeois Nicolas Buck a pris ses fonctions comme nouveau président de Business Initiative asbl (association qui gère les programmes 1,2,3 GO, 1,2,3 GO et Seed4Start), succédant ainsi à Robert Dennewald, ancien président et co-fondateur de l’initiative.

Âgé de 45 ans, M. Buck a derrière lui un long parcours d’entrepreneur, qui lui a valu par ailleurs une récompense en tant que « Entrepreneur de l’année » dans le cadre d’un concours organisé par Ernst & Young Luxembourg en 2004.
Après des études en économie en Angleterre et en Allemagne, Nicolas Buck est entré dans l’entreprise familiale, l’Imprimerie de la Cour Victor Buck, en 1995, avant créer quatre ans plus tard la société Victor Buck Services. Cette entreprise créée en association avec Renaud Jamar est spécialisée dans les services de reporting pour le secteur des fonds d’investissement.
En 2012, Victor Buck Services a été cédée à l’Entreprise des P&T et les deux associés ont créé Seqvoia, une société d’édition de logiciels pour l’industrie financière. Entre temps, il a dû se résoudre à fermer, en 2009, l’imprimerie de Leudelange.

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Interview avec Nicolas Buck, nouveau président de Business Initiative asbl

En tant que entrepreneur expérimenté, vous avez mené plusieurs projets d’entreprise avec succès. Pouvez-vous nous dire plus sur votre parcours professionnel ?

NB : Après mes études universitaires j’ai rejoint l’entreprise familiale, l’Imprimerie de la Cour Victor Buck en 1995. Très vite nous avons offert des services de reporting pour le secteur des fonds d’investissements. En 1999, je me suis associé avec Renaud Jamar et nous avons crée Victor Buck Services. Nous sommes restés dans la niche des fonds mais avec un business model tout à fait innovant. En 2012, nous avons cédé VBS à l’Entreprise des Postes et Communications luxembourgeoise. Dans la foulée, nous avons crée Seqvoia, une société d’édition de logiciels pour l’industrie financière. Malheureusement, nous avons dû nous résoudre à fermer l’Imprimerie en 2009. Mon parcours illustre bien que pour créer, on peut s’appuyer sur des compétences historiques mais l’innovation est source de création et de destruction. Il faut bien s’en rendre compte.

Quelles sont vos motivations pour accepter la présidence de Business Initiative asbl ?

NB : J’ai été très touché quand Robert Dennevald m’a demandé de reprendre BI. Je trouve ce projet passionnant et en s’appuyant sur ce qui existe, on pourra certainement aller de l’avant.

Dans les grandes lignes, quels sont les objectifs que vous souhaitez poursuivre au sein de l’asbl ?

NB : Il faut étendre le concept de Business Initiative: les entrepreneurs qui aident les entrepreneurs. Il a y beaucoup à faire dans ce domaine. De concert avec la direction de Business Initiative et l’aval du Conseil d’administration, nous déterminerons les objectifs à poursuivre. C’est un travail d’équipe. Mais il est clair que l’objectif premier est la mobilisation des entrepreneurs dans la Grande Région pour favoriser la création et la croissance de nouvelles entreprises. Ne nous concentrons pas que sur l’innovation technologique. La création d’entreprise est notre sujet dans tous les domaines d’activités.

Quel est votre opinion sur l’entrepreneuriat et l’innovation au Grand-duché de Luxembourg et en Grande Région ? De quoi les entrepreneurs ont-ils besoin ?

Premier constat : il existe des entrepreneurs en Grande Région. Ensuite, il faut se rendre compte que ce sont les petites structures qui créent des emplois aujourd’hui. Donc la création d’entreprise et l’accompagnement de la croissance des sociétés existantes représente un enjeu majeur. Une dynamique est en place – à nous tous de la renforcer ! Les entrepreneurs ont surtout besoin de persévérance et d’un peu de chance.

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