tempo-team étudie la satisfaction des employés

Dans le cadre d’une enquête européenne menée en janvier 2011 […]

May 6, 2011

Dans le cadre d’une enquête européenne menée en janvier 2011 auprès d’un échantillon de 395 sondés, tempoteam s’est alliée au bureau d’études InSites Consulting pour réaliser un baromètre de satisfaction des travailleurs à Luxembourg, en Allemagne, aux Pays Bas, en Belgique et au Portugal.

Cette analyse s’est fondée sur des indicateurs tels que les offres salariales, les perspectives d’avenir, les conditions de travail ou encore les possibilités de formation et ce, tout secteurs confondus. L’échantillon a été tiré de la base de collaborateurs de tempo-team, dont 314 travailleurs fixes et 81 intérimaires. Le baromètre, disponible en ligne, permet ainsi plusieurs types de comparaisons : nationales, entre les différents pays partenaires ; temporelles, d’une année à l’autre, et entre les travailleurs salariés et intérimaires.

Des niveaux de satisfaction variés

L’édition 2011 a mis en avant une relative stabilisation économique. « Le critère de la bonne santé économique d’une entreprise est moins important que par le passé dans le choix d’une offre d’emploi. Les perspectives d’évolution et de promotions, par contre, peuvent faire la différence. Le salaire n’est plus le critère numéro 1 », explique Marios Paras, Managing Director de tempo-team Luxembourg. Si globalement les employés et les intérimaires ont les mêmes aspirations, les différences de niveaux de satisfaction se font surtout sentir entre les pays interrogés. « Le niveau de satisfaction à Luxembourg est d’environ 7,1 sur 10, soit un peu en dessous de la Belgique et l’Allemagne qui sont à 7,4, mais d’avantage qu’au Portugal qui a stagne à 6,9 », continue-t-il. Si les interviewés sont généralement satisfaits de leurs conditions de travail et de sécurité, des efforts semblent encore à faire au niveau des postes à responsabilités pour les femmes et les offres de formation.

Des intérimaires en pleine augmentation

Bonne indicateur de reprise économique, le travail par intérim serait en augmentation à Luxembourg. « Il y a dix ans, l’intérim était vu comme une source de précarité et d’instabilité. Après la crise, la perception a changé, ses avantages, notamment en termes de flexibilité, sont d’avantage pris en compte. C’est dans l’intérêt de tous, y compris du Gouvernement de réduire les taux de chômage, les intérimaires y ont certainement un rôle à jouer », précise Marios Paras. Le besoin général d’intérimaires semble ainsi grandir, et ce dans les secteurs de l’Horeca, de l’industrie, du transport et dans les ressources humaines, mais aussi dans le secteur financier. Ceux-ci peuvent depuis peu bénéficier d’avantages comme des formations gratuites ou des réductions lors de certains services. « Nous avons mis au point une carte qui permet à nos intérimaires d’avoir des pourcentage dans plusieurs commerces, agences de voyages et autres. Nous travaillons également avec différentes banques de la place pour leur permettre d’obtenir des prêts et des cartes de crédit plus facilement. Notre but étant qu’ils aient les mêmes avantages que les travailleurs fixes, c’est une obligation sociale », termine-t-il.

 

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