Le chèque-repas est l’un des avantages salariaux parmi les plus plébiscités au Luxembourg. Ces derniers mois, sous l’impulsion d’un changement législatif, c’est la nature même de ces chèques qui évolue. Ces derniers se digitalisent. Quand les acteurs bien établis sur ce marché ont choisi de remplacer les coupons papiers par une carte de paiement, la fintech Edonys a pour sa part, voulu aller un cran plus loin. « Plus que de les digitaliser, nous avons souhaité dématérialiser intégralement ces avantages salariaux, en proposant une nouvelle expérience aux utilisateurs » commente Anthony Saraga, Head of Sales au sein de la fintech. « Avec notre solution, le bénéficiaire effectue ses paiements quotidiens avec la carte bancaire associée à son compte courant. En cas de dépenses éligibles aux chèques-repas, un remboursement est ensuite automatiquement effectué sur le compte, de manière totalement transparente. »

Proposer de nouvelles expériences

Pour mettre en place cette solution innovante, opérationnelle depuis le début de cette année, Edonys a fait appel à son partenaire Technology Partner, qui accompagne la fintech dans le développement de ses solutions. « Nous travaillons ensemble depuis plus de cinq ans désormais. Nous avons déjà accompagné Edonys dans le développement de sa première application : « myTax », un agent fiscal digital. Cette solution, proposée en B2B, permet aux contribuables Luxembourgeois d’être guidés dans leurs démarches de déclaration fiscale et les aide à optimiser leur situation, » explique Julien Gras, CTO de Technology Partner. « L’un des principaux défis liés à la mise en place de cette plateforme a été de traduire en algorithmes toute la complexité du code fiscal Luxembourgeois afin de pouvoir accompagner chacun en fonction de sa situation. »

Les défis, Technology Partner aime ça. Conscient de la capacité de son partenaire en développement à appréhender des sujets complexes, Edonys a de nouveau fait appel à la software factory pour révolutionner les avantages salariaux. « L’idée, dès le départ, a été de profiter des possibilités offertes par l’open banking dans le cadre de la directive sur les services de paiement. Nous avons développé une plateforme directement interfacée avec le compte courant de l’utilisateur. À l’aide de l’intelligence artificielle, on peut identifier les bénéficiaires des paiements effectués par l’utilisateur. Si l’un d’eux est un commerce éligible aux chèques-repas, s’il s’agit d’un restaurant ou d’un commerce alimentaire, un remboursement est automatiquement effectué sur le compte client. Ce remboursement aura lieu, sans risque pour l’utilisateur d’un blocage de paiement dû à un solde insu”sant lié à une carte dédiée d’un autre opérateur, ainsi que dans la limite des dépenses journalières que la réglementation autorise, poursuit Julien Gras. Le système remboursera le maximum possible. Pour l’utilisateur, c’est automatique et transparent. Il profite d’une expérience fluide et sans avoir à y penser. »

Moins de pertes, plus de pouvoir d’achat

L’utilisateur ne se soucie plus de sortir une carte spécifique pour « payer en chèque-repas ou en chèque-cadeaux ». Il est aussi assuré de faire valoir l’ensemble de ses chèques disponibles dans le cadre de ses dépenses. On oublie de cette manière les chèques perdus ou oubliés. Il a la garantie de profiter de ses avantages et voit son pouvoir d’achat renforcé. Les chèques-repas ou cadeaux non dépensés peuvent représenter des sommes importantes, au détriment des employeurs et de leurs employés. « L’autre intérêt, c’est que les chèques-repas ou cadeaux peuvent être éligibles de manière large et rapide, explique Anthony Saraga. Il n’y a pas de commission prise au niveau du commerçant. Pour chaque nouvel établissement pour lequel un paiement est utilisé, détecté grâce à l’IA, notre équipe s’assure qu’il est éligible et cet établissement peut alors devenir un partenaire Joybiiz, en proposant même potentiellement d’autres avantages aux utilisateurs. »

Cette nouvelle solution, dont la mise en œuvre a bénéficié d’une aide à l’innovation du ministère de l’Economie, est aussi très intéressante tant pour les employeurs que pour les commerçants. « Comme nous ne nous appuyons pas sur un réseau de paiement supplémentaire, nous pouvons faire économiser ces frais aux commerçants. Le service proposé est donc plus concurrentiel, explique Julien Gras. En outre, l’employeur n’est plus confronté à des problèmes logistiques liés à la distribution des cartes, à leur remplacement ou renouvèlement. Il lui suffit de définir le montant des chèques-repas, d’effectuer le paiement. Le reste se passe entre l’employé et la plateforme, à laquelle l’utilisateur connecte son compte en banque. »

« PLUS QUE DE LES DIGITALISER, NOUS AVONS SOUHAITÉ DÉMATÉRIALISER INTÉGRALEMENT LE CHÈQUE-REPAS, EN PROPOSANT UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE AUX UTILISATEURS »

La fintech automatise la reconnaissance des dépenses éligibles, pour en effectuer les remboursements dus. Pour assurer une conformité et une sécurité optimales à ses utilisateurs, Edonys précise que son activité est régulée par les dispositions de la Directive européenne PSD2 et soumise à la surveillance de la CSSF. Ce processus est sécurisé et la confidentialité des données est assurée de bout en bout. Il s’agit de la même technologie que le client utilise, sans s’en rendre compte dans son application bancaire (par ex : analyse de budget, …).

Joybiiz intègre le chèque-cadeau

En cette fin d’année, en plus des chèques-repas, Joybiiz intègre à sa solution les chèques-cadeaux. « Sur ce service, les commissions prises par les acteurs traditionnels sont élevées, tant pour les commerçants que pour les employeurs. Notre solution permet de les minimiser, poursuit Anthony Saraga. En décembre, en guise d’offre de lancement, les employeurs se voient offrir la possibilité d’octroyer des chèques-cadeaux sans frais. » Les bénéficiaires, pour leur part, peuvent dépenser cet avantage très librement, dans n’importe quel commerce éligible.

Edonys, avec l’appui de Technology Partner, ne compte pas s’arrêter là. Derrière les chèques-repas et les chèques-cadeaux, la volonté est aussi de proposer aux utilisateurs de bénéficier de réductions (cashback) auprès des commerçants qui le désirent. « L’argent gagné sur les commissions pourrait par exemple permettre d’offrir des réductions, pour attirer ou fidéliser leurs clients. Ce montant leur serait alors versé automatiquement, là encore de manière totalement transparente, assure Julien Gras. Le cashback existe déjà dans d’autres pays, démontrant l’adhésion des utilisateurs à cette approche bancaire. De plus, après les avantages salariaux, et de fidélité, nous envisageons d’étendre ce concept à d’autres transactions habituelles d’entreprises (par ex : notes de frais). »

Un partenariat prolifique

Edonys et Technology Partner, dans le cadre de leur partenariat, continuent de collaborer à l’amélioration de cette plateforme innovante. Technology Partner, qui accompagne aussi bien des start-ups comme Edonys que des grands acteurs dans des projets de développement, s’inscrit dans une démarche de co-création. « Nous apprécions particulièrement l’engagement de notre partenaire dans la recherche de solutions. Que ce soit pour myTax ou à travers la mise en œuvre de Joybiiz, cette collaboration démontre une grande flexibilité. Technology Partner amène des idées innovantes et une réalisation technique de qualité, de l’élaboration du concept de base à sa mise en place. Il y a une vraie volonté à faire évoluer la solution ensemble, répondre e”cacement aux attentes des utilisateurs et saisir de nouvelles opportunités », explique Anthony Saraga.

Ce travail de co-création est à la base du succès des plateformes d’Edonys comme des autres réalisations clients de Technology Partner.