SMART MPLS, le réseau pour le Cloud privé

Si la sécurité technique peut s’obtenir moyennant les efforts adéquats, […]

August 30, 2011

Si la sécurité technique peut s’obtenir moyennant les efforts adéquats, les législations et réglementations nationales constituent souvent un problème. Le “Private Cloud” est une alternative permettant aux services du cloud de répondre à certaines exigences en matière de sécurité. Ici, le défi réside plus dans l’infrastructure existante de l’entreprise qui, souvent, ne répond pas aux nouvelles exigences. Il faut une solution qui dispose d’un niveau supplémentaire d’intelligence, notamment le SMART MPLS.

De nouvelles approches pour réussir la connexion de votre entreprise dans le cloud.

photo: Justin Fielder, CTO chez Easynet Global Services

Depuis quelque temps, l’informatique dans le cloud est un sujet dont on parle beaucoup. Les avantages pour l’entreprise sont manifestes : la concentration de services et la portée virtualisée, indépendante du lieu, des solutions IT sont à l’origine d’économies d’échelle et de synergies.

La question de la sécurité continue à se poser comme un élément critique, étant donné que de nombreux gestionnaires IT trouvent que l’idée de transférer leurs propres données dans le cloud est trop risquée. Mais abus réels sont rares et peuvent être tracés. Ces problèmes sont liés non pas au cloud, mais à l’informatique proprement dite.

Le véritable problème, c’est l’incertitude juridique qui découle de l’existence de législations et réglementations nationales disparates en matière de fourniture de services internationaux. Le “cloud computing” est, dans les faits, indépendant de l’emplacement. Les fournisseurs qui le proposent réduisent leurs coûts sur la base de critères de rentabilité, et doivent avoir accès à un réseau de distribution aussi large que possible dans le cadre du “disaster recovery”. De ce fait, les ressources sont soumises à des législations et réglementations nationales ou régionales hétéroclites, ce qui provoque un problème structurel pour le cloud.

Une législation régionale peut exister aux termes desquelles le fournisseur de service est tenu de permettre aux autorités locales d’accéder aux données (par exemple aux Etats-Unis) alors que ce n’est pas autorisé dans le pays où est basé le client. Ce problème structurel ne trouvera pas de solution tant qu’il n’y aura pas une législation et une réglementation internationales. C’est pourquoi, spécifiquement pour les applications critiques en entreprise, le cloud computing n’est pas une priorité, du moins pour autant qu’il soit interprété comme un “cloud public”.

Le « Cloud privé » crée une séparation physique entre les ressources des diverses données clients. Les applications de clients distincts ne sont pas stockées sur un même serveur. Les clients savent toujours où leurs données sont stockées et peuvent ainsi combler facilement leurs besoins individuels. Toutefois, le cloud computing impose de nouvelles exigences au réseau, et dans bien des cas, l’infrastructure existante de l’entreprise ne sera pas à même d’y répondre, étant donné le glissement d’un environnement où les données sont hébergées localement vers un hébergement dans des data centers externes. Dans ce cas, le réseau est un élément crucial et peut-être limitatif.

Avec l’application largement répandue de services basés sur le cloud, on observe un accroissement de la demande de nouveaux produits qui viennent complémenter les activités existantes. C’est une situation qui peut surcharger le réseau. Une approche que beaucoup d’entreprises choisissent pour résoudre ce défi consiste à recourir à ce que l’on nommel’utilisation ‘active-active’ du réseau. Le principal avantage de cette nouvelle solution est qu’elle est basée sur deux connexions réseau séparées, qui coopèrent en situation normale : l’une donne la priorité aux données vocales, à l’intranet, à l’ERP etc., et l’autre gère le trafic non-critique pour l’entreprise – internet, médias sociaux, extranet etc. Le principal est que lorsqu’une connexion primaire ou secondaire est coupée, l’entreprise doit disposer d’un réseau MPLS suffisamment intelligent pour donner la priorité au trafic critique.

A cette fin, il faut choisir une solution dotée d’un niveau d’intelligence supplémentaire – ce qu’Easynet appelle un SMART MPLS. En cas de panne, le réseau recherchera automatiquement la source du problème et prendra des mesures correctives. Cette solution innovante garantit des connexions stables, un transfert rapide des services, sans préjudicier l’utilisation par les utilisateurs finaux. Outre l’interprétation, le rapport et la priorisation du trafic IP, un SMART MPLS peut à tout moment réagir sur les applications qui passent par le réseau.

« Le cloud impose des exigences de plus en plus élevées au réseau d’entreprise, et les entreprises attendent que ce réseau soit capable d’y faire face », explique Justin Fielder, CTO chez Easynet Global Services. « Sans la flexibilité intégrée des services ‘actifs-actifs’, ou l’intelligence du SMART MPLS, il existe un risque réel que les premières expériences des entreprises dans le cloud soient négatives. J’espère me tromper. »

 

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