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« Simplifier la gestion de données dans des environnements complexes »
De passage à Luxembourg, Marc Montiel, Vice President Western Europe de la société NetApp, a évoqué les défis que doivent aujourd’hui relever les organisations en matière de traitement des données, à une époque où celles-ci n’ont jamais été aussi nombreuses et autant convoitées.
September 21, 2023
NetApp développe des solutions contribuant à une meilleure gestion des données. Dans une économie qui se numérise toujours plus vite, quels sont les principaux enjeux
en la matière ?
La donnée est au cœur de la transformation numérique de l’économie, qui s’est considérablement accélérée au cœur de la crise sanitaire. Elle en est l’élément clé, l’actif qui contribue à générer de la valeur dans cet environnement numérique. L’enjeu, dès lors, est à la fois de parvenir à la protéger, la sécuriser et la valoriser. Alors que le volume de données croît de manière exponentielle, les organisations doivent mettre en place des approches pour les gérer de manière simple dans des environnements hybrides de plus en plus complexes. Dans cette optique, nous développons des solutions de gouvernance, permettant à chaque acteur de gérer et de sécuriser la donnée à travers une multitude de solutions et d’environnements, on premise ou dans le cloud public.
Comment gérer efficacement ces volumes croissants de données ?
C’est un autre enjeu, en effet. La complexification des environnements et l’accroissement des volumes traités entrainent souvent une hausse des coûts liée à un besoin toujours plus important en ressources informatiques. Il s’agit donc de parvenir à gérer cette donnée de manière plus efficace, c’est-à-dire en minimisant les ressources nécessaires pour y parvenir ou, autrement dit, en libérant des ressources aujourd’hui utilisées pour mener d’autres projets.
Comment aller dans cette direction ?
Cela passe notamment par une meilleure consolidation des données, une efficacité renforcée en matière de stockage. L’automatisation et la virtualisation des ressources, au service de la gestion des données, est un vecteur important de gain d’efficience. En la matière, l’offre de stockage en tant que service Keystone de NetApp n’a pas d’équivalent. Sur site, dans le cloud ou quelque part entre les deux, elle vous permet de créer un cloud hybride et de nous confier la gestion du risque financier et des tâches de stockage routinières. Le client profite d’une plus grande flexibilité et ne paie que pour les ressources utilisées.
La sécurité est aussi un enjeu déterminant lorsqu’on parle de données…
Oui, bien évidemment. Face à la multiplication des menaces, il est aussi essentiel de protéger les données et de se donner la capacité de rebondir efficacement, suite à une attaque de type ransomware par exemple. A travers l’environnement de données, il est essentiel de gérer les sauvegardes de manière dynamique. Dans une même logique de protection des données, nous soutenons aussi des projets visant à garantir leur maîtrise, avec la mise en œuvre de clouds souverains par exemple.
On parle de multiplication des données, d’un besoin toujours plus conséquent en ressources informatiques. La question de l’impact environnemental du numérique constitue-t-elle désormais un sujet ?
Il y a deux ans, personne ne nous en parlait. Aujourd’hui, c’est un réel sujet de préoccupation pour les organisations qui, plus que de faire face à une augmentation des coûts de l’énergie, doivent prendre part aux objectifs de transition vers une économie plus durable. Les exigences en matière de responsabilité sociétale et environnementale des entreprises intègrent désormais les appels d’offre. Les organisations, à travers l’ensemble de leur chaîne de valeur, cherchent à minimiser leur empreinte carbone. Nous sommes nous-mêmes engagés dans cette voie. Cela se traduit notamment par une volonté de minimiser la consommation de nos solutions ou encore de limiter les émissions de CO2 liées à notre activité dans son ensemble.
Ces enjeux ne relèvent-ils pas aussi d’une responsabilisation des utilisateurs de ressources informatiques dans la manière de gérer leurs données ?
Au-delà de nos efforts pour que nos produits consomment moins d’énergie et émettent moins de CO2, il faut gérer la donnée avec responsabilité. La gouvernance de la donnée joue un rôle clé en la matière. A travers nos solutions, notamment, nous permettons d’éviter que l’information soit dupliquée inutilement, que l’espace nécessaire au stockage soit minimisé, notamment grâce à des technologies de compression. Au-delà, on peut aussi faire des distinctions entre les données « froides », qu’il faut conserver mais qui ne sont pas utilisées au cœur de processus de traitement, et les données « chaudes », dont on a besoin en permanence. Ces dernières seront alors hébergées sur des systèmes plus performants, souvent plus énergivores, alors qu’on pourra se contenter de solutions moins performantes, plus économes, pour les premières. De cette manière, grâce à nos systèmes de gestion, en recourant notamment à l’intelligence artificielle pour identifier les tendances et besoins liés à la gestion des données, on peut optimiser l’utilisation des ressources.
Aujourd’hui, que représente le marché luxembourgeois pour une société comme NetApp ?
En tant que superviseur de la région Western Europe, je peux vous dire que Luxembourg est un marché qui a toute notre attention. Nous disposons d’une équipe dédiée localement, traduisant notre volonté de répondre aux attentes spécifiques du pays. Nous y développons des relations aussi bien avec des entreprises en direct qu’avec un ensemble de partenaires, intégrateurs, pour soutenir l’écosystème numérique luxembourgeois.