Une large mobilisation des équipes

« Les équipes ont abattu un travail colossal, dit Luc Dosquet. Ce sujet a nécessité deux ans de préparation, un an de validation et deux ans et demi de mise en œuvre. C’est dire la complexité et l’importance d’un tel projet». C’est donc finalement en mars 2013, que la production de la banque a été migrée dans le nouvel environnement. Cela représente 28000 objets et programmes Natural, Assembleur, Cobol ; 9 millions de lignes de code, 1 millions de lignes de script, 30000 fichiers, 300 tables Adabas.

« Une migration ‘As-Is’ est la seule façon de procéder dans un tel challenge. Si vous menez en parallèle un projet d’évolution, vous vous exposez à un risque important d’échec. Pour information, une journée normale d’activité représente plus de 60.000 transactions temps réel qui interagissent avec des travaux batch de journée.»

Le parc applicatif de la banque a d’abord été basculé ‘à blanc’ pour vérifier le bon déroulement technique des opérations et les modalités d’un retour arrière. La mise en production réelle a été réalisée lors d’un second week-end et désormais les applications sont exclusivement hébergées sur le V-Block. L’ensemble des opérations a été réalisé sous l’œil attentif de la CSSF. « Une migration sans marche arrière possible après les deux premières journées de traitements en production, précise Luc Dosquet. Ce n’est pas une opération que vous pouvez lotir. Nous avions élaboré les scénarii bien à l’avance et planifié l’activation progressive des différentes applications. Nos travaux de préparation et la qualité de nos tests ont contribué à la réussite de la migration de façon très fluide. »