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S’engager toujours mieux auprès de nos clients : la méthode CGI
Avec près de 200 professionnels, CGI poursuit sa croissance au Luxembourg, boostée par les besoins accrus en matière de transformation numérique des acteurs locaux. L’entreprise investit de manière active dans ses compétences, afin de pouvoir s’engager toujours plus et mieux aux côtés de ses clients. Sébastien Genesca, Vice-Président Luxembourg et région Est (France) au sein de CGI, évoque le développement de l’entreprise et les enjeux du marché.
October 19, 2015
Avec près de 200 professionnels, CGI poursuit sa croissance au Luxembourg, boostée par les besoins accrus en matière de transformation numérique des acteurs locaux. L’entreprise investit de manière active dans ses compétences, afin de pouvoir s’engager toujours plus et mieux aux côtés de ses clients. Sébastien Genesca, Vice-Président Luxembourg et région Est (France) au sein de CGI, évoque le développement de l’entreprise et les enjeux du marché.
Par Sébastien Lambotte
Avec un focus sur les activités d’intégration et de développement informatiques, le développement de CGI est à la hauteur de la digitalisation de l’activité économique au Luxembourg. Il traduit le besoin accru des acteurs en ressources informatiques tout autant que la transformation numérique qui s’y opère. « Nous sommes aujourd’hui 200, sans compter les sous-traitants, précise Sébastien Genesca, Vice-Président Luxembourg et région Est (France) au sein de CGI. Et l’entreprise se porte bien. » Pour assurer le développement de son activité, l’entreprise s’appuie sur un portefeuille de clients diversifié. Plus de la moitié de son chiffre d’affaires est réalisée pour les institutions européennes, au Parlement et à la Cour de Justice, où CGI assure la maintenance et l’évolution des systèmes et opère la gestion du parc applicatif. CGI sert aussi l’Etat luxembourgeois, la Police et le CTIE, depuis de nombreuses années. Du côté du secteur privé, la banque et l’assurance peuvent aussi compter sur le savoir-faire de l’entreprise, notamment en matière de développement de solutions front-to-end en mode omni canal. « Aujourd’hui, nous sommes l’une des rares sociétés de la place à pouvoir prendre en charge des projets complexes, comme la mise en place de plateformes web-banking parfaitement intégrées avec les processus, des interfaces offrant de nouveaux services aux clients, avec beaucoup d’engagement, au forfait, en assurant un respect du budget, des délais et la qualité du service », précise Sébastien Genesca.
Plus que des compétences techniques
Pour délivrer de tels services, CGI a mis en place une organisation parfaitement rodée et s’appuie sur des professionnels dans lesquels l’entreprise a à cœur d’investir. « Orchestrées en différentes filières – IT Consulting, Delivery, Technical –, les compétences de CGI permettent aujourd’hui de répondre à des projets pluridisciplinaires, avec des équipes fortement engagées auprès du client, partageant ses préoccupations », poursuit Sébastien Genesca. L’enjeu, face aux évolutions technologiques, aux défis de transformation du business des clients, est de s’assurer de disposer des compétences adéquates. Et l’on sait qu’elles sont rares. « Le taux d’attrition, au sein de CGI, est plutôt faible. Nous pouvons nous appuyer sur une réelle loyauté de nos professionnels. C’est un atout. L’enjeu, toutefois, pour répondre à la croissance de notre activité, à des besoins de talents grandissants, est d’aller chercher les bonnes compétences. A l’heure actuelle, ce sont celles qui sont capables d’intégrer une compréhension métier au-delà des connaissances purement techniques. »
Prise de recul nécessaire
A défaut de pouvoir toujours les dénicher, CGI les développe. Chaque année, l’entreprise accueille quantité de stagiaires, qu’elle accompagne afin d’améliorer tant leurs compétences techniques que métier. Avec le risque de voir des jeunes qu’elle a formés être débauchés par des concurrents. « Aujourd’hui, un jeu de chaises musicales malsain s’opère, où les uns font leur marché chez les autres », commente Sébastien Genesca. Avec les conséquences néfastes que cela peut engendrer, notamment en matière de surcompensation salariale. « Tout le monde devrait prendre un peu de recul, afin d’adresser cette problématique de manière structurée, d’y répondre de manière concrète et cohérente. » Du côté du marché, le Vice-Président regrette qu’on n’accorde pas plus de place aux jeunes. « Les contrats négociés avec certaines institutions exigent des niveaux d’expérience particulièrement élevés. A tel point qu’il devient difficile d’offrir de réelles perspectives aux jeunes talents que nous accueillons, à nos stagiaires, qui ont pourtant des idées, une grande ouverture d’esprit. »
Savoir-être et intelligence relationnelle
Mettre en œuvre les projets de transformation digitale, pour les entreprises, au-delà de la maitrise technique, exige une compréhension poussée des problématiques métiers du client. « Dans le recrutement et le développement des compétences, nous attachons une grande importance au savoir-être, à l’intelligence relationnelle. Nous avons besoin de personnes qui, avec méthode, peuvent adresser des solutions à des besoins métiers, qui peuvent prendre du recul et comprendre la big picture », précise Sébastien Genesca. Car, au-delà du développement d’une nouvelle interface, d’une fonctionnalité au niveau des systèmes, il y a des objectifs liés au business, à la satisfaction du client, une réelle complexité qu’il faut pouvoir appréhender. « Un projet front-to-end, comme une interface multicanal, par exemple, pour être effective, va toucher le cœur du système d’information. Il faut pouvoir gérer des problématiques d’ESB. Pour y parvenir, nous devons être avec nos clients. Aujourd’hui, il y a une vraie convergence et des opportunités à rapprocher l’IT, les métiers, le marketing, entre autres choses, pour améliorer le CRM, la mobilité des solutions, l’exploitation des données à travers des outils Big Data. Il faut recourir à des méthodologies agiles, mieux travailler en équipe, entre filières et avec le client, proposer de nouveaux concepts et les mettre en œuvre rapidement, explique Sébastien Genesca. Cela afin de raccourcir le cycle de commercialisation et proposer de nouveaux services au client final. »
Une présence et une expertise internationales
Pour y parvenir, CGI au Luxembourg s’appuie sur ses compétences internes, mais aussi sur l’expertise existante des 68 000 professionnels de CGI à travers le monde. Si les clients luxembourgeois peuvent compter sur une expertise venue d’ailleurs, CGI au Luxembourg dispose d’un savoir poussé, notamment en matière de retail banking, de mobilité et DevOps.
Parmi les défis à venir, CGI entend continuer à croître, tout en préservant la rentabilité. Une trentaine de personnes devraient rejoindre l’entreprise dans les mois à venir. « D’autre part, nous souhaitons adresser des solutions à l’industrie, secteur d’activité que nous avions mis en jachère, mais pour lequel nous avons des compétences à proposer afin de répondre aux défis actuels, conclut Sébastien Genesca. Nous voulons les aider à se transformer, toujours avec la même philosophie, en apportant de la valeur au client, en apportant des solutions efficientes à leurs problématiques. »