SAS de plus en plus proche du business

Ces dernières années, SAS a fait le grand saut d’un […]

October 2, 2012

Ces dernières années, SAS a fait le grand saut d’un monde d’éditeurs d’outils pour l’analytique générique en un fournisseur de solutions à orientation business : lutte contre la fraude, gestion du risque, optimisation du marketing, etc… sont désormais les leaders du portefeuille de la boutique métier SAS Institute.

Petit tour d’horizon à la veille du Forum SAS Institute qui aura lieu ce 11 octobre à Louvain-la-Neuve. « De plus en plus, nos applications s’orientent vers les utilisateurs finaux, explique Baudouin Vaes, Business Unit Manager de SAS Luxembourg. Certes nous avons toujours des solutions BI qui contiennent des pôles importants en matière d’IT et de technique, mais de plus en plus, nous allons chercher la finalité que l’utilisateur veut avoir dans la prise en main de la solution. Aujourd’hui, les rênes des solutions SAS sont détenues par le business… »

Et la pression sur les métiers est aussi forte que sur l’IT elle-même. Le business doit notamment veiller à adhérer aux contraintes réglementaires pour parfois même en tirer, si pas un bénéfice, au moins une optimisation. UCITS IV, Fatca, Bâle III, Solvency II,… sont les triggers actuels en matière de conformité par exemple qui justifient des solutions end-to-end. « Nous amenons la discussion entre les métiers et l’IT qui devra se charger de l’architecture qui lui convient. Avec notre SAS 9.3, nous disposons de l’ensemble des volets qui font que SAS est désormais considérée comme une maison de Business Analytics. Désormais, nous apportons des modèles de données prêts à être injectés dans le datawarehouse, hot pluggables ! »

Customer Intelligence 360° view

« Le secteur financier se réveille sur l’opportunité qu’il a de mieux exploiter toutes les données de ses clients, qu’il a segmentées, profilées, et sur des actions qui sont relevantes pour les clients. C’en est désormais fini de la banque qui construit ses produits et les adresse sur le marché dans un mode push… Aujourd’hui, le client de la banque doit pouvoir se dire : ‘ma banque m’a compris…’ »

Dans ces cas, toutes les actions à vocation d’amélioration de la performance de la banque sont bonnes à prendre, parce qu’elles structurent les manières de faire et ouvrent de nouvelles opportunités. Par exemple, avec son module de détection de la fraude et de lutte contre le blanchiment d’argent, SAS est aussi capable de traiter le comportement social des clients. Ainsi, la solution détecte à la fois les incohérences liées à une lutte efficace de la fraude, mais aussi de détecter de suspicions par les relations entre les individus connus pour ce type d’alerte. Par exemple, elle donne de la visibilité sur une organisation en réseau de carrousel TVA, d’organisation de sinistres dans le secteur de l’assurance, de paiements en chaîne…

La puissance de ce genre d’analyse vient aussi largement des efforts menés par SAS en matière de hi-performance analysis, que l’on met volontiers dans la famille des enjeux du Big Data. « L’explosion du volume et des types de données n’est pas insignifiante sur nos façons de conduire le business. Ainsi, grâce à ces technologies, nous pouvons réaliser des Crédit Scoring en Near Real Time. Nous avons un modèle qui tourne On the Fly sur nos modèles de données et qui permet ces analyses précises. Jusqu’à présent, les banques scorent leurs risques de crédit notamment à l’acquisition des clients et de façon programmée selon des échéances régulières. Aujourd’hui, elles peuvent scorer sur des transactions immédiates… »

Watch video

In the same category