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Rupture numérique: les chefs d’entreprise pensent que leur organisation n’existera plus dans 5 ans

Une étude mondiale commandée par Fujitsu explore l'impact actuel et futur de la rupture numérique sur les entreprises : Si la plupart des entreprises y voient une opportunité, la rupture numérique est considérée comme le plus grand défi auquel les organisations sont confrontées aujourd'hui. Cette enquête a été réalisée auprès de 1180 cadres supérieurs dans le monde révèle leurs graves préoccupations quant à la capacité de leurs organisations à s'adapter et à engranger les bénéfices potentiels de la numérisation.

November 21, 2016

Plus de la moitié des chefs d’entreprise (52%) déclarent que la rupture numérique signifie que leurs organisations n’existeront plus sous leur forme actuelle d’ici 2021, d’après une étude mondiale commandée¹ par Fujitsu.
S’ils sont presque unanimes (98%) à déclarer que leur organisation a déjà été impactée par la rupture numérique et continuera à l’être, 92% d’entre eux reconnaissent que, pour prospérer dans un monde numérique, leur entreprise doit évoluer et 75% pensent que leur secteur changera fondamentalement au cours des cinq prochaines années.

À la question de savoir qui prend l’initiative de la réponse au défi de la rupture numérique, près de la moitié (45%) répondent : les cadres ou l’équipe dirigeante. Quant aux moteurs externes, la plupart des chefs d’entreprise désignent les clients (45%), avant les concurrents (31%), comme étant le groupe qui influence le plus la réponse de leur organisation à la rupture numérique. Lorsqu’on leur demande qui pilote la rupture numérique dans leurs secteurs, 12% seulement des dirigeants se désignent eux-mêmes – contre 45% qui citent les start-ups et les organisations en dehors de leurs secteurs.

Bien qu’ils prévoient la survenue de changements spectaculaires au cours des prochaines années, la plupart des chefs d’entreprise (72%) pensent que la numérisation leur offre des opportunités formidables et les quatre cinquièmes (80%) déclarent qu’elle représente une force positive. De telles potentialités de bénéfices suscitent la volonté de tirer parti au plus vite cette occasion. 71% des dirigeants estiment que les organisations doivent innover plus rapidement afin de rester pertinentes, les plus convaincus de cette idée étant les Finlandais (97%), alors que les cadres espagnols (36%) sont les moins certains qu’innover est indispensable pour rester pertinent dans un monde numérisé.

Duncan-TaitDuncan Tait, SEVP et directeur pour la région EMEIA et le continent américain chez Fujitsu, déclare : «La rupture numérique transforme les modèles d’entreprise et les flux de revenus, les opérations et les processus, les relations avec les clients et les services après-vente et bien plus encore. C’est précisément ces transformations potentielles qui suscitent des inquiétudes. Le fait qu’en dépit des avantages potentiels un tiers (33%) des cadres souhaiteraient qu’il n’y ait pas de rupture numérique est très significatif. Par rapport à leur état d’esprit d’il y a deux ans, et même d’il y a à peine un an quand nous analysions l’approche et les opinions des décideurs du secteur des TIC à l’égard de la transformation numérique, les chefs d’entreprise sont aujourd’hui moins confiants et sont conscients non seulement qu’ils doivent se maintenir à jour, mais aussi se battre pour surpasser leurs concurrents et accélérer la numérisation, en combinant confiance et stratégie pour, en fin de compte, réussir pleinement. Les conclusions de l’enquête font clairement ressortir la pression ressentie face à l’obligation d’assurer la prospérité dans un contexte de numérisation. »

Interrogés sur les facteurs nécessaires à la réussite dans un monde numérisé, près des trois quarts (72%) des chefs d’entreprise citent la nécessité d’une collaboration plus stratégique avec des organisations pouvant les aider à élaborer leur réponse à la rupture numérique. 73% pensent que la technologie est au cœur de la capacité d’une organisation à réussir dans un monde numérique, tandis que 67% déclarent qu’il est nécessaire que leur organisation collabore avec des experts externes en technologie.

Duncan Tait ajoute : « La capacité de partager des connaissances, des idées et des ressources avec un partenaire sachant ce que signifie prospérer dans un monde numérique est un élément vital dont les chefs d’entreprise savent qu’il les aidera à affronter cette période transitoire et, par conséquent, délicate. Pour éviter d’être submergés par la rupture numérique, tous les acteurs concernés par la numérisation doivent collaborer pour l’affronter ensemble ; en unissant leurs efforts, ils iront de l’avant en innovant et en prospérant pour engranger tous les bénéfices offerts par l’ère numérique. »

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