Une enquête locale d’EMC, effectuée au BeLux, sur le thème de la virtualisation prouve que la transformation informatique va bien au-delà du seul département IT. Planifier la virtualisation revêt donc une importance primordiale pour les entreprises. Les raisons évoquées pour s’y lancer : un tiers des sociétés interrogées ont pointé la flexibilité. Un quart d’entre elles citent la consolidation et les fonctionnalités comme principales raisons. Elles ne sont par contre que 10% à évoquer une réduction du TCO (coût total de propriété).

Fin d’année dernière, EMC a demandé à des entreprises belges et luxembourgeoises comment se déroulait leur processus de décision en matière d’investissements informatiques et, plus particulièrement, dans le domaine de la virtualisation. Les résultats obtenus indiquent que le processus de virtualisation doit largement dépasser l’enceinte du département informatique de l’entreprise.

Questionnées sur les motifs qui ont motivé leurs investissements les plus récents dans un environnement virtualisé, un tiers des sociétés interrogées ont pointé la flexibilité. Un quart d’entre elles citent la consolidation et les fonctionnalités comme principales raisons. Elles ne sont par contre que 10% à évoquer une réduction du TCO (coût total de propriété) en guise de raison principale.

Soutien nécessaire de la part des fournisseurs d’applications

Au chapitre de la virtualisation des applications, près de la moitié des sociétés interrogées indiquent qu’elles ont commencé par virtualiser les applications et le serveur Web. Les solutions Exchange (21,5%), Oracle ou d’autres bases de données (9,4%) complètent le trio de tête. Près de 18% disent vouloir tout virtualiser en même temps. EMC a par ailleurs demandé s’il existait à leurs yeux des applications qui ne doivent pas être virtualisées. Les réponses sont éloquentes: plus de 40% des personnes interrogées déclarent qu’il n’en existe pas.

Mais, dans le même temps, 37% des personnes sondées estiment que le budget nécessaire pour la migration constitue le principal obstacle au déploiement d’un environnement entièrement virtualisé. Par ailleurs, un quart des sondés indiquent que le manque de soutien de la part des fournisseurs d’applications est synonyme de coût d’arrêt pour la poursuite de la virtualisation.

Importance primordiale de la planification

Le fait de passer en revue un projet de virtualisation permet par ailleurs aux entreprises d’avoir une vision plus précise du processus. Selon les personnes interrogées, les erreurs les plus fréquentes commises lors de la virtualisation d’un environnement sont les suivantes :

•  une utilisation peu optimale des fonctions de la couche hyperviseur,
• une définition de l’environnement virtuel qui est une copie conforme de celle de l’environnement physique,
• l’absence de solution de recours,
• le fait de ne pas utiliser les bonnes pratiques proposées par les fournisseurs.

Les expériences vécues par les personnes interrogées permettent de dégager l’enseignement suivant: il est primordial, lors d’un projet de virtualisation, de procéder à une planification. Le meilleur conseil à donner, pointé comme tel par près de 36% des personnes interrogées, est de veiller à collaborer avec tous les départements (depuis le stockage jusqu’au support des applications). Près d’un tiers soulignent l’importance du dimensionnement et que tout commence par un bon design. Un peu plus de 20% des personnes interrogées trouvent par ailleurs crucial d’impliquer les responsables métier très tôt dans le processus.

Les entreprises ont besoin de conseils

“Les résultats de l’enquête indiquent que les entreprises ont besoin de conseils professionnels afin de mener à bien leur transformation informatique vers la troisième plate-forme, de telle sorte à disposer d’une plate-forme entièrement optimisée, apte à gérer les mégadonnées (big data) et les applications mobiles et de type médias sociaux”, déclare Arnaud Bacros, directeur de la filiale BeLux d’EMC.

Dernier chiffre pour terminer : à peine 5% des personnes interrogées regrettent de s’être lancées dans la virtualisation de leur infrastructure et de leurs applications. Parmi les autres, un tiers disent vouloir adopter une démarche différente (et de meilleure qualité) lors d’un futur projet.

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