Pensez-vous que les dirigeants de sociétés de services IT ou les CIO’s font preuve de créativité? Osent-ils sortir des sentiers battus?

Merci à Raoul, Anne, Marc, Christophe, Philippe, Serge, et bien […]

September 20, 2010

Merci à Raoul, Anne, Marc, Christophe, Philippe, Serge, et bien d’autres qui ont participé au concours ITnation pour gagner “le puzzle de bestzeller”! Compilation des meilleurs réponses…

Un ingénieur DB

Qu’est-ce que la créativité pour un dirigeant ? S’il s’agit de créativité pour gagner des parts de marché, pour augmenter les prix tout en diminuant les coûts, pour faire plaisir à ses investisseurs, pour faire le Buzz (dans le bon sens du terme) pour sa société … alors qu’il soit dirigeant informatique ou de société, ou de parc de voiture ou..ou … je pense que OUI, ils ont même pleins d’idées. Par contre s’il s’agit de créativité pour le bien être des employés, pour impliquer plus ceux qui le désirent, pour créer une ambiance ou pour tout ce qui est “social” en général … là, je ne connais que bien peu de collègues de ma boite ou d’autres qui peuvent répondre par autre chose que le négatif.

Exemple ??? prenons le cas d’une société qui proposerait un déjeuner avec ses employés afin de discuter librement .. bonne idée non ? et créatif et social… bon, maintenant soyons réalistes, oui, ça se fait mais il faut alors “rattraper” les 2 heures que cela aura “coûté” et puis il faudra songer à faire correspondre son time-sheet pour que ça rentre bien dans les marges et aussi remplir un papier en “x” exemplaires auprès du client … Bref, la créativité du dirigeant a ses limites que le budget impose (et malheureusement, ne propose pas). Mais bon, c’est mon avis et je suis sûr qu’en cherchant bien il y à des dirigeants qui osent sortir des sentiers battus, j’ai juste l’impression qu’ils se sentent souvent bien seuls.

Un consultant en sécurité

Les CIO ou autres tripotalinformaticus sont les personnes les plus ennuyeuses qui existent ! Mais ils n’en sont pas responsables ! Pour les comprendre, il faut s’imaginer ce qu’ils vivent: dès les premières lueurs de l’aube, ils se retrouvent dans la jungle informatique. Mis au vert ou “Green IT”, dans les nuages ou “Cloud Computing”, ils se débattent tantôt dans la chaleur, tantôt dans le froid, l’humidité, le bruit continu. Machette à la main, ils tentent de progresser, pas à pas, toujours en suivant les sentiers battus, faute de temps, de moyens et de collaborateurs pour s’élever par dessus la canopée. Dans leur grande solitude, ils tombent dans des toiles énormes. Tout cela n’est pas net…

Des insectes voraces, les fourmisseurs guettent la moindre demande, des rats passent, souvent des rat-bits, jeunes éléments aux dents longues qui menacent les lianes optiques, photons informaticiens… Puis vient la maladie ou réunionite aigüe, terrible fièvre qui les ronge, transmise par les serpents-minutes, larves des réunions précédentes… Tout cela pour se rendre compte que tout est VIRTUEL ! Bref, rien à envier à ces personnes, chapeau bas, espèce en voie de disparition !

Un spécialiste

Je pense qu’à Luxembourg c’est effectivement le cas.
Vu la concurrence des SSII sur la place, ces sociétés se doivent de se montrer créatives et innovantes dans leur palette de services, de produits et de proposer aux clients des solutions qui sortent des chantiers battus. Si vous réalisez un appel d’offre, vous risquer peu de vous voir proposer 3 fois une même solution, les sociétés qui veulent remporter les marchés doivent avoir une valeur ajoutée, proposée une solution plus originale dans les différents sens du terme pour être choisie parmi les autres. On parle aussi beaucoup de GreenIT, de Cloud Computing, de virtualisation … vu les factures énergétiques importantes provoquées par les grands datacenters, des solutions nouvelles et originales apparaissent sur le marché.

L’informatique d’antan est dépassée et nous assistons à une révolution dans les services informatiques, l’avenir n’est plus à constituer des équipes informatiques internes importantes mais d’utiliser les services externes proposés sur le marché par les SSII. Si on considère que le manager se doit généralement de résoudre les problèmes, sous toutefois la contrainte de l’actionnaire, en complément de l’entrepreneur qui lui donne vie et entretient son rêve sans entraves, il appartient au manager de mettre à profit son environnement pour développer sa créativité et celle de son équipe. L’environnement est une des clés, le blé ne pousse pas de la même manière dans le Sahara que dans la Beauce. J’attendrais plus d’un manager de prendre le leadership et de s’entourer d’une équipe créative, après tout Domenech aurait pu avoir un tout autre succès avec une équipe motivée et créative, car in fine ce n’est pas lui qui courre sur le terrain et qui cherche à marquer les buts.

Un sales manager

Pas vraiment, et certainement pas dans cette période incertaine …

Un recruteur

Pas suffisament à mon sens! trop orientés “business” et au Luxembourg trop “englués” dans un networking pesant (le Luxembourg est un village), ils sont trop peureux, n’osent pas dire les choses; un client est pour moi un partenaire avec qui il faut avoir une relation de win-win, ne pas promettre tout et n’importe quoi, à n’importe quel prix et dans n’importe quel délai, a fortiori lorsqu’il s’agit de ressources humaines. C’est malheureusement l’image que donne une grande partie de SSII.

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