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Pendant la crise, on continue à créer des entreprises au Luxembourg
Depuis le mois de mars, nyuko, la structure de soutien aux créateurs d’entreprise, a continué à accueillir de nouveaux porteurs de projet. Le confinement a constitué pour beaucoup une opportunité de repenser son avenir professionnel et de concrétiser un projet entrepreneurial.
October 5, 2020
Entre mars et août 2020, nyuko a rencontré 226 porteurs de projet et a accompagné 136 personnes dans la mise en œuvre de leur activité.
La structure a continué à accompagner les porteurs de projet pendant la crise pour placer leur activité sur la voie du succès et a soutenu sa communauté d’entrepreneurs pour l’aider à s’adapter au contexte actuel.
La crise n’a semble-t-il pas réfréné le désir de créer de l’activité au Luxembourg. Pendant la période passée, ils sont nombreux à avoir manifesté leur volonté de prendre en main leur avenir professionnel à travers un projet d’entreprise. Alors que, dans une période remplie d’incertitudes, on pouvait s’attendre à voir de nombreux projets entrepreneuriaux remisés dans les cartons, nyuko constate que le contexte n’a pas refroidi les créateurs d’entreprise.
Au contraire, la structure luxembourgeoise qui accompagne depuis 2015 les entrepreneurs en herbe a continué à être fortement sollicitée durant les six derniers mois. « Au tout début du confinement, nous avons en effet ressenti une baisse au niveau des prises de contact. Ce ralentissement de l’activité a cependant été de courte durée. Avec la phase de déconfinement, de nombreux nouveaux porteurs de projet ont sollicité un premier rendez-vous auprès de notre équipe, challenger d’idée, explique Lucile Barberet, CEO de Nyuko. En juillet, nous avons même constaté un pic de demandes d’accès à nos programmes d’accompagnement. »
266 demandes d’accompagnement
A l’échelle du pays, le nombre d’autorisations d’établissement délivrées entre le 15 mars et le 31 août s’élève à 4300. La moitié de ces autorisations concerne de nouvelles entreprises. Et la moitié de ces nouvelles entreprises relève d’une activité commerciale.
Entre mars et août 2020, l’équipe de nyuko a rencontré 226 personnes lors d’un premier rendez-vous. Sur cette période, la structure a poursuivi l’accompagnement de 136 porteurs de projets (soit un peu plus qu’un an auparavant sur la même période). « De nombreuses personnes qui nourrissaient l’envie de créer leur propre activité ont mis cette période à profit pour réfléchir à leur avenir professionnel et concrétiser leur projet, poursuit Lucile Barberet. Beaucoup de salariés ont pris le temps de faire le point par rapport à leur situation professionnelle. La plupart ont décidé de nous solliciter en étant motivés par la perspective d’établir un cadre de travail plus épanouissant, de s’éloigner du salariat, de créer de la valeur par et pour eux-mêmes. »
De nouvelles idées… à tester
Les idées ne manquent pas. Aux côtés des créateurs d’entreprise, le rôle de nyuko est de challenger leurs idées et de les aider à les traduire en business, jusqu’à la concrétisation du projet. Ce soutien se traduit à travers divers programmes : pour challenger et structurer une idée, la tester et la transformer en un projet précis, mettre en œuvre l’activité. « Au-delà de l’idée, mettre en œuvre une nouvelle activité implique de bien réfléchir son projet, de le structurer. Nous les aidons à valider l’idée, en vérifiant qu’elle correspond à une attente du public, à établir un business model, à la traduire en étapes concrètes et à tester l’ensemble des aspects inhérents à ce lancement », précise Lucile Barberet.
Parmi les projets présentés à nyuko ces derniers mois, beaucoup concernent le développement d’une activité de freelance, la création d’une structure de e-commerce ou encore la mise en place d’un petit commerce. Une part significative de ces projets sont aujourd’hui orientés vers le bien-être et les services à la personne. « Face au risque que peut représenter le lancement d’une activité entrepreneuriale, nous aidons les entrepreneurs à avancer par étape, pour mettre leur projet sur des bons rails et le viabiliser progressivement », assure Lucile Barberet.
Soutenir l’entrepreneuriat pendant la crise
Pour soutenir les entrepreneurs et les aider à développer et à maintenir leurs activités au cœur d’une crise sanitaire et dans la perspective de turbulences économiques importantes, nyuko a développé de nouveaux programmes. La structure a notamment repris l’accompagnement de certains alumni, pour les aider à bien appréhender ce contexte difficile. Nyuko a également accompagné des entrepreneurs dans le cadre d’un soutien à l’initiative #React de la House of Entrepreneurship. « On peut adopter diverses postures face à une crise de cette ampleur. Notre volonté est de permettre aux entrepreneurs que nous accompagnons de saisir les opportunités qui peuvent en découler, de les aider à s’adapter, poursuit Lucile Barberet. Au cœur d’une crise, il faut pouvoir identifier les nouvelles places à prendre. Cela implique cependant d’approfondir plus encore son projet, de le faire évoluer en tenant compte de la situation. »
Si vous avez une idée, Nyuko sera ravi de l’écouter et de vous aider à la concrétiser.