La société publique de transport en commun urbain, suburbain et vicinal de Wallonie OTW (Opérateur de Transport de Wallonie) est l’entité unifiée issue de la fusion de la SRWT (Société Régionale Wallonne du Transport) et des cinq sociétés d’exploitation TEC, le terme TEC restant la marque commerciale de l’entreprise. OTW exploite un parc d’environ 1.800 véhicules et emploie quelque 2.000 collaborateurs.

Du cloud privé…

Au niveau informatique, OTW comprend quatre départements : infrastructure, développements, support aux utilisateurs et stratégie numérique. Le volet infrastructure englobe à la fois la gestion du réseau (tant local LAN qu’étendu WAN et Wi-Fi), soit plus de cent sites interconnectés dans un VPN privé, ainsi que l’exploitation du centre de données et des serveurs (Windows/Linux). Avant le projet Greenlake, les plateformes de l’OTW étaient constituées de serveurs physiques appartenant à OTW et connectés à un cloud storage en mode hébergement mutualisé chez un prestataire externe. Rapidement, ce stockage partagé ne répondait plus aux besoins de performance pour certains environnements, Un ancien Stockage HPE 3PAR vendu par System Solutions a donc été remis en production. Une redondance complète au niveau des datacenters manquait également dans l’ancien design.

« Il faut savoir qu’OTW a été l’un de nos premiers clients 3PAR en Belgique, avec à l’époque une technologie de gestion des blocs particulièrement performante », précise Thomas Callebaut, Account Manager de System Solutions.

« Cette infrastructure hybride avait été déployée voici sept ans déjà. Nous voulions sortir du mode mutualisé au vu des problèmes de performances liés d’une part au mode mutualisé et d’autre part aux besoins importants de certains de nos applicatifs (SAP). Or, nous voulions pouvoir garantir les meilleures performances à tout moment à nos utilisateurs », explique Olivier Detiège, responsable de l’infrastructure chez OTW. Dans le même temps, OTW ne souhaitait plus assurer lui-même la gestion du matériel dans le datacenter.

… à l’IaaS

Au terme d’une étude détaillée et d’une analyse des différentes solutions potentielles dès juin 2019, et notamment le cloud public, System Solutions a proposé à OTW une approche originale sous forme de services gérés. En pratique, des serveurs HPE sont associés à des couches VMware et Veeam, le tout intégré dans le programme Greenlake de HPE. « Ce programme permet d’avoir une infrastructure physique gérée par un partenaire, en l’occurrence System Solutions, avec une approche de type ‘pay-as-you-go’ qui garantit un paiement à l’utilisation, comme dans le cloud public. On combine donc le meilleur des deux mondes, le cloud privé et le cloud public », précise encore Thomas Callebaut. « En effet, l’infrastructure a été sélectionnée par OTW, mais ne lui appartient pas et a été installée à l’endroit choisi par le client. »

En pratique, plusieurs types de contrats ont été regroupés, à savoir le programme HPE Greenlake et le contrat de gestion de System Solutions qui gère l’architecture sur mesure choisie avec OTW ainsi que les couches associées jusqu’au niveau de VMware. Le tout avec des SLA (service level agreements) rigoureux dans le cadre d’un contrat sur cinq ans dont la mise en production est effective depuis six mois environ. De même, grâce à Greenlake, OTW dispose de services haut de gamme en termes de DRP (disaster recovery planning), de monitoring intelligent, de suivi, de capacity management (pour anticiper les besoins futurs), de leasing, de sécurité, etc.

Garanties 

« OTW connaît parfaitement les infrastructures en place puisque celles-ci ont été sélectionnées en partenariat avec System Solutions, ce qui n’aurait pas été le cas dans un cloud public. En outre, pour un surcoût très modeste, nous avons plus que doublé les performances de nos plateformes, avec en plus une redondance complète au niveau matériel. », indique encore Olivier Detiège.

« J’ajoute qu’OTW maîtrise totalement ses coûts puisqu’il s’agit d’une approche pay-as-you-go dont les prix sont fixés sur toute la durée du contrat, ce qui n’est nullement le cas dans un cloud public. Sans parler évidemment des coûts cachés liés à un cloud public », conclut Thomas Callebaut.