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Les medias et le divertissement plus online et mobile
Selon une étude d’Accenture sur la consommation numérique, réalisée auprès de 23 000 personnes dans plus de 23 pays, le paysage des médias et du divertissement est en train de changer progressivement vers un modèle beaucoup plus « online » et mobile.
April 10, 2014
Selon une étude d’Accenture sur la consommation numérique, réalisée auprès de 23 000 personnes dans plus de 23 pays, le paysage des médias et du divertissement est en train de changer progressivement vers un modèle beaucoup plus « online » et mobile.
« Il s’agit d’une occasion importante ici pour les fournisseurs qui peuvent offrir une expérience vidéo véritablement mobile indépendamment de l’emplacement dit Gavin Mann, Accenture’s global broadcast industry lead (en photo). La course est lancée pour créer l’expérience utilisateur mobile convaincante, le Spotify pour la vidéo. Ce qui, combiné avec une couverture accrue du réseau 4G, pourrait créer le prochaine point de basculement.»
TV connectées et émissions sur internet
L’étude a démontré que 25% des répondants ont l’intention d’acheter une télé connectée dans l’année, et 12% comptent acheter une tablette. Si ces prédictions se réalisent, cela représenterait une remarquable évolution pour le marché des écrans « non traditionnels ».
44% des interviewés regardent des films ou des émissions télé entièrement sur internet, malgré le fait que 86% nous rapportent que des interruptions régulières du streaming ou des ralentissements considérables (71%) apparaissent. Il existe donc une véritable opportunité pour les fournisseurs de services car la plupart des usagers seraient prêts à payer plus pour une connexion plus rapide ou de meilleure qualité.
Vers plus de vidéos mobiles
Parmi les fournisseurs de vidéos « non traditionnels » préférés, Google, Apple et Samsung font l’unanimité. Ce n’est pas une coïncidence si ces mêmes marques détiennent les plus grandes parts de marché du téléphone et des tablettes. Les consommateurs apprécient le fait qu’ils reçoivent, via ces appareils, une expérience complète, bien différente de celle proposée par notre bonne vieille télé. Les sélections ont été basées sur le potentiel des entreprises pour fournir de télévision payantes, VOD et Catch -up TV, pas les capacités de base actuelles de ces sociétés.
« Ces perturbateurs (Google, Apple et Samsung) apportent clairement un grand nombre de nouvelles technologies à notre expérience de visionnement de télévision centenaire… Les plus performants de demain seront ceux qui combineront l’art et de la technologie, ajoute Gavin Mann. »
Enfin, la vidéo mobile sera le prochain grand défi, car même si la consommation digitale apparait de plus en plus sur les supports mobiles, plus de 90% de celle-ci se passe toujours à la maison. Des contraintes externes freinent encore le divertissement mobile. À nouveau, il existe une véritable opportunité pour les fournisseurs de services qui arriveront à offrir une expérience mobile en tout lieu.
Prêts à payer plus
Dans un signe encourageant pour les fournisseurs de services, 60% des répondants utilisateurs de streaming vidéo à la maison ont indiqué qu’ils étaient prêts à payer pour une connexion plus rapide, et 62% pour une meilleure qualité afin qu’ils puissent regarder des vidéos quand et où ils veulent.
« Les consommateurs d’aujourd’hui sont prêts à payer pour des connexions plus rapides, a déclaré Gavin Mann. Voilà de bonnes nouvelles pour les propriétaires de contenu et les fournisseurs de services qui investissent massivement dans le très haut débit. Le fait que les consommateurs sont également prêts à payer plus cher pour le contenu lui-même est une énorme marque de confiance dans la validité de ‘’l’over-the-top services “. »
Prêts à prendre des risques
Les consommateurs sont également prêts à prendre des risques, puisque 18% affirment avoir l’intention d’acheter une télé ultra HD malgré un manque actuel de contenu et de canaux de diffusion.
Malgré plus de la moitié (55%) des répondants exprimant des préoccupations quant à la sécurité des données, les deux tiers (67%) sont disposés à fournir des données personnelles supplémentaires pour des services supplémentaires ou des remises. Bien sûr, ces offres doivent se conformer aux lois de protection des données locales.