Luc-François Salvador, Président du Groupe Sogeti, a fait appel à Bernard Barbier pour renforcer le développement de Sogeti en cybersécurité, ce qu’il a accepté en quittant la DGSE le 14 janvier. Il quitta donc son poste de Directeur Technique de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure pour accompagner la croissance de Sogeti. Dans tout le marché Benelux, Sogeti est reconnue comme un prestataire de confiance et de référence. Le groupe a besoin de recruter encore pour poursuivre ses ambitions : en matière de cybersécurité l’humain est un atout aussi important que la technologie.

La cybersécurité, une ambition portée depuis longtemps

Sogeti s’est lancée dans la cybersecurité au début des années 2000 en étant persuadée qu’elle serait un enjeu majeur pour les entreprises, et elle est tombée juste : l’intérêt pour le sujet a grandi du côté entreprise et aussi du côté des gouvernements. Avec cette montée, la cybersécurité est venue se placer du côté des directions et des COMEX : elle n’est plus une préoccupation d’experts. Le chiffre d’affaire qu’elle représente ne cessera de croître et représente déjà 30 millions d’euros pour le Groupe Sogeti.

Aujourd’hui son enjeu primordial est de devenir le « fer de lance » de Capgemini en proposant les meilleures personnes et les meilleures compétences en s’appuyant sur sa position locale forte. En effet, Sogeti a su se placer en acteur majeur de sécurité au Luxembourg : ce n’est pas simplement garantir la sécurité aux clients, c’est leur garantir le meilleur service.

Avoir les meilleurs assets

Sogeti cultive sa place de leader en alliant ses compétences stratégiques et techniques à des partenariats clé comme Microsoft et IBM (fournisseur performant de technologies lié au leur Security Operation Center qui fonctionne 7j/7 et 24h/24). « C’est important pour nous de conserver une vision holistique de l’entreprise et de pouvoir proposer des produits qui sont bons mais surtout adaptés aux besoins de nos clients, explique Vincent Laurens, Head of Security, Business Developpement. On agit avec pragmatisme et conseil, tout en ayant une approche globale et systémique. Notre staff est formé régulièrement en interne et nous intervenons aussi à l’externe, sur le terrain, pour rester à jour.»

Au-delà des compétences techniques et fonctionnelles, la cybersécurité est aussi affaire d’état d’esprit. Sogeti est donc à la recherche de nouveau ingénieurs sécurité, d’analystes, d’experts Pentest, de consultants RSSI, et autres pour appuyer ses projets 2014, déjà annoncés lors du Forum International de la Cybersécurité (FIC) 2014 en vidéo ci-après.

Toujours en recherche de 400 personnes

En témoignages de Sogetists, le Groupe apparaît comme un vecteur d’opportunités où l’on peut acquérir des compétences et se développer, mais le groupe a encore beaucoup de places à prendre. Visiblement l’offre Européenne toute entière est insuffisante face à cette montée de demande en cybersécurité.

« Être un intégrateur important est un excellent atout pour Sogeti, ajoute Bernard Barbier. Nous avons cet avantage de forte capacité d’intégration pour nos produits. Cependant, pour mener à bien nos projets nous devons avoir les bonnes personnes avec nous. Il faudrait au moins 400 personnes en plus dans le groupe en senior et en sortie d’école mais l’offre n’est pas suffisante.»

Depuis 2009, le Luxembourg a mis en place une formation BTSi (informatique), un Bachelor informatique et deux Masters (Master in Information and Computer Sciences et Management de la Sécurité des Systèmes d’Information) : le signe que la Place veut garder sa position leader en ayant son propre vivier à portée de main. Les inscriptions sont en augmentation au Luxembourg pour des emplois vastes à la clé, aujourd’hui, la cybersécurité est synonyme de réelles carrières variées.

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