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Le petit monde du Cloud selon Oracle

A l’occasion du CloudWorld d’Oracle qui s’est tenue le 28 janvier à Paris, des partenaires, des clients et des presque conquis du Cloud sont venus participer aux ateliers proposés. Dans la salle : 45% viennent de l’IT et 55% du Business et de la banque, la preuve que tous sont concernés par cette révolution en nuage.

January 30, 2014

thomas-kurianA l’occasion du CloudWorld d’Oracle qui s’est tenue le 28 janvier à Paris, des partenaires, des clients et des presque conquis du Cloud sont venus participer aux ateliers proposés. Dans la salle : 45% viennent de l’IT et 55% du Business et de la banque, la preuve que tous sont concernés par cette révolution en nuage.

Dans la salle, des Smartphones, des tablettes, des ordinateurs, des projections, des démonstrations, des réactions via Twitter, etc. Les participants sont ici et ailleurs à la fois, le rendez-vous CloudWorld est un réel rendez-vous augmenté. Les participants avaient aussi emmené des questions très pratiques et Oracle avait prévu des réponses pour chaque secteur d’activité à travers des témoignages de clients. Toutes les clés étaient données pour « tirer parti de la puissance des technologies Cloud d’Oracle et transformer les business vers les business intelligence,» comme annoncé par Laurent Dechaux, Vice Président Applications Southern Europe et Country Leader Oracle Fance.

Comme ouverture, le ton était donné sur la croissance et les visions d’Oracle « Le cloud computing grossit très bien et nous apportons les capacités permettant d’offrir du cloud partout : applications en mode service, PaaS et Iaas… Nous proposons toutes les briques nécessaires aux entreprises pour aller dans le cloud, ce qui rend notre offre unique, a annoncé Thomas Kurian (en photo), Executive Vice President, Product Development Oracle. Aussi bien pour les PME que pour les grands comptes, nous assurons les logiciels, vous les managez. »

Avoir tout du bout d’un clic

D’un clic ou plutôt d’une pression tactile selon les démonstrations sur tablettes, les solutions d’Oracle font ce pari : les services du Cloud seront simples comme un jeu d’enfant. L’utilisateur business qu’il soit manager ou exécutif est avant tout un consommateur de technologie. Accéder aux outils au travail doit être aussi simple que les appareils utilisés au quotidien ; pour tout avoir d’un coup d’œil et aller vers des dirigeants omniscients sur leur entreprise.

A l’heure des entreprises éclatées, « le Cloud permet de remettre l’entreprise ensemble, explique Pierre Hessler, Chairman’s Delegate chez Capgemini. Il permet aussi de changer les relations entre technologie et business. Tout le monde peut l’utiliser mais ça ne veut pas dire qu’on le comprend. Derrière la technologie qui s’utilise simplement il y a un développement complexe pour le rendre si intuitif. » Le DSI devient alors un architecte de la simplicité mais une formation des futurs utilisateurs reste fortement conseillée pour optimiser la solution.

La patience avant la simplicité

« Une société n’est pas forcément mûre pour accueillir le Cloud. Il faut avoir une bonne feuille de route, une motivation commune entre les services pour faire ce choix, et un appui de chacun pour s’assurer leur implication tout au long du projet, précise Renato Vista, CTO Innovation et Développement chez Capgemini. Le ROI peut être long même si le Cloud est facile à installer et il est important de calculer les risques, les bénéfices, les coûts et la valeur ajoutée au métier. De nombreux ajustements ont été faits pour adapter les pré-paramétrages d’Oracle et rendre nos outils cohérents. Nos meilleurs retours sont ceux des utilisateurs, c’est eux qui permettent d’améliorer et de progresser. »

Le Cloud change le travail ; il rend les acteurs, plus agiles, plus rapides. « Les directions doivent toutes se poser la question d’acheter des serveurs et leurs propres centres de données ou plutôt d’investir dans l’utilisation de ces services Cloud, poursuit Olivier Piou, Directeur Général de Gémalto. Le Capex n’est plus d’actualité depuis que le Cloud fournit les mêmes garanties, il faut tendre vers l’Opex.»

Bring Your Own…Licence

Le Cloud de demain se veut plus personnalisable et accessible à tous. « Il y a quinze ans, se remémore Olivier Piou, il fallait convaincre que le monde allait devenir numérique, aujourd’hui c’est une évidence. Pour Gémalto, toutes les transactions doivent être identifiées. Avec le Cloud, nous gérons les accès de façon simple. Il faut continuer à faire des technologies simples car elles ne peuvent plus réservées aux experts. » Avec la nécessité grandissante de sécurité, le Cloud doit respecter le cadre de la CNIL et rester modulable, que chacun y trouve Sa solution : au client de choisir donc ce qu’il importe ou non.

Et pour ceux qui optent pour un panel de solutions pour ne pas tout confier à Oracle, les témoignages clients étaient là pour les rassurer : le Cloud se construit à la carte avec de nombreuses fonctionnalités. Démonstration était faite par exemple pour avoir un service RH digital (avoir un accès aux candidatures, les simplifier, importer des informations via LinkedIn, analyser les comportements candidats et la e-réputation de l’entreprise, toutes les données du Big Data peuvent être croisées).

Le bilan de cette rencontre est riche en perspectives. Le Cloud gagne du terrain pour toucher chaque secteur et chaque service, il s’enrichit de nouvelles fonctions toujours plus simples et intuitives et surtout, il devient plus sûr. Le monde d’aujourd’hui et de demain sera Cloud que ce soit en Iaas, Saas, Paas. Pas à pas ou à bras ouverts, tous vont accueillir le Cloud et lui confier des données. La confiance qu’on lui confère, elle, ira grandissante avec le développement de systèmes de contre attaque efficaces ou bien, restera limitée avec l’accroissement des attaques subies.

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