Le FedISA Luxembourg présentait son Livre Blanc sur le Coffre-Fort Electronique le 9 juillet dans les locaux de Systemat. Fruit d’un travail intense et d’une collaboration de plusieurs années, c’est la seconde édition du Livre Blanc consacré à cette solution pour laquelle le Luxembourg dispose d’atouts uniques. L’occasion de définir et d’expliquer ses usages et son fonctionnement.

Fédérer, créer, analyser, véhiculer, définir

FedISA a réuni le temps d’une soirée Lucas Colet, Senior IT Advisor chez PwC et Secrétaire du Groupe de Travail Coffre-fort électronique, Pierre Van Wambeke, CEO de SeeZam et Gilles Wagener, Head of Document Management à la BIL.

C’est en cinq mots que l’on peut définir le rôle du FedISA. Lancée en 2009, la filiale luxembourgeoise réunit différents acteurs pour créer et diffuser du contenu et des textes réglementaires. Ce Livre Blanc a été pensé pour tous, pour donner une toute première définition des fonctionnalités minimales pour l’appellation Coffre-Fort Electronique (CFE).

Des points communs avec son ancêtre

Comme une salle de coffre bancaire traditionnelle, le CFE respecte un cadre légal et l’accès est réservé à son détenteur. Dans un monde virtuel, l’identification forte (i.e. LuxTrust), apporte des garanties tout comme le cryptage de très haut niveau qui peut être utilisé au Luxembourg. Le prestataire ne connaît ni le contenu du coffre ni la nature des données et le détenteur gère lui même l’espace du coffre. Ce dernier englobe donc plusieurs fonctions : protection, dépôt, partage sécurisé (on parle de coffre communicant), accès de groupe à des zones définies et restrictives.

Différences entre Coffre-fort électronique et autres solutions

Gilles Wagener est venu positionner le CFE et, par sa différenciation, pointer les bénéfices qu’il peut apporter à une entreprise qui fait déjà de la gestion documentaire, de l’archivage et du backup. La BIL gère quelques 15 millions de documents par an, tous sont numériques ou numérisés. Les besoins en sécurité sont importants tout au long du cycle de vie documentaire et la sensibilité varie au cours du temps. Les procédures d’archivage doivent offrir plusieurs garanties : être indépendantes du système qui l’a créée et être sécurisées de bout en bout. Le CFE vient en complément et peut apporter des nouvelles fonctionnalités, disons-même des nouveaux atouts.

Le CFE est en plein essor et sa version luxembourgeoise n’est pas en reste du fait que le Luxembourg est l’un des rares pays où l’usage de la cryptographie est libre. En marge d’un contexte législatif sur l’archivage électronique, d’une ‘preuve numérique’, de techniques d’archivage et de certification qui se développent encore, le CFE est une solution unique dont le cœur de métier est intimement lié à la sécurité, qui place le Luxembourg parmi les pays innovants dans ce domaine.