Christophe Grosjean, Managing Director de Arηs Spikeseed.

C’est à Belval que le prestataire ICT Arηs Group a récemment installé ses nouveaux bureaux. Le groupe, actif depuis 16 ans au Luxembourg, emploie désormais plus de 1400 consultants à travers le monde. Il compte aujourd’hui onze entités, présentes en Belgique, au Luxembourg, en Italie, en Grèce, en France. Rien qu’au Grand-Duché, ils sont près de 600 employés à être occupés sur des projets de transformation digitale des organisations. Ils mettent en œuvre les divers métiers de l’IT, du développement applicatif à la gestion des ressources informatiques à travers les possibilités offertes par le cloud. Arηs accompagne aussi les organisations dans la mise en œuvre de projets d’innovation s’appuyant sur une meilleure exploitation des données ou encore l’intelligence artificielle. 

La meilleure voie vers le cloud

Plus particulièrement, au Luxembourg, l’entité Arηs Spikeseed a vocation à accompagner des projets de transformation complexes, en s’appuyant notamment sur les incroyables ressources offertes par le cloud public. « Aujourd’hui, nous développons des partenariats privilégiés avec trois principales plateformes de cloud public, à savoir Microsoft Azure, AWS et IBM. Nous disposons d’une cinquantaine de conseillers certifiés sur ces plateformes », explique Christophe Grosjean, Managing Director de Arηs Spikeseed. Les acteurs luxembourgeois ont certes mis un peu de temps à développer un intérêt pour le cloud public et ses possibilités. En cause, des règles de confidentialité strictes rendant les organisations frileuses. « Depuis quelques mois, cependant, les acteurs rattrapent leur retard. L’intérêt pour les possibilités et les services directement accessibles à travers ces plateformes est considérable, poursuit-il. L’enjeu, dans ce contexte, est d’accompagner le client dans une migration adaptée à ses besoins, en s’assurant qu’il déploie les bons services et qu’il garde la maîtrise sur l’ensemble des ressources auxquelles il a recours. »

Face à une accélération des évolutions technologiques, s’appuyer sur des plateformes cloud public offre la possibilité aux organisations de s’adapter toujours plus rapidement et de réduire considérablement leur time to market. « À condition d’être correctement armé et préparé, précise l’expert. Dans le contexte actuel, le problème n’est souvent pas d’ordre technique, mais davantage organisationnel. À travers le cloud, la manière d’appréhender la ressource informatique est bien différente. Les clients doivent d’abord monter en compétences pour s’assurer de garder la maîtrise sur leur environnement, leurs coûts, leur gouvernance. » 

Migration : à chacun sa stratégie

Tout n’a pas vocation à migrer vers le cloud. Envisager un projet de migration implique d’abord de bien identifier les éléments dont on a besoin et de procéder à une évaluation des risques et des coûts. De cette manière, on peut déterminer s’il est effectivement intéressant de faire tourner un service ou une application dans le nuage. « Dans cette optique, nous accompagnons chacun de nos clients afin qu’il puisse prendre une décision éclairée, assure Christophe Grosjean. À partir de là, il sera possible de mettre en œuvre une réelle stratégie de migration, vers le portefeuille de services et solutions le plus adapté à ses besoins. Dans certains cas, des solutions efficientes sont directement accessibles dans le cloud. Dans d’autres, il faudra passer par une étape de refactoring. Nous aidons les clients à s’y retrouver, dans la manière de gérer leurs bases de données, au cœur de l’offre de solutions applicatives. »

Automatiser pour aller plus vite

Dans une approche one-stop-shop, Arηs Spikeseed, en s’appuyant sur une expertise dans de nombreux domaines, peut accompagner chaque organisation en fonction de ses besoins, dans l’identification de l’environnement cloud le plus adapté, la gestion de cet environnement et l’exécution de la migration. « Comme pour nos projets de développement, nous envisageons chaque projet de migration suivant une approche agile, afin de limiter les risques et permettre à nos clients d’être plus réactifs, explique Christophe Grosjean. Un des grands enjeux, si l’on veut profiter de tout le potentiel du cloud, est de penser son déploiement suivant une approche DevOps, en automatisant au maximum. Dans cette optique, nous avons développé une expertise forte dans le développement de cloud native application. À terme, la volonté est de permettre à nos clients de pouvoir intégrer et déployer en continu et d’effectivement aller beaucoup plus vite. »

Au-delà de la migration, à travers ses « managed services », Arηs veille sur la bonne maintenance de l’environnement cloud, permettant aux organisations de se concentrer sur l’essentiel. Parmi les défis clés à ce niveau, il est important de veiller à l’optimisation des coûts, en commissionnant des ressources non utilisées, mais aussi de garantir la cohérence et la sécurité de l’environnement suivant les règles de gouvernance établies. 

Accéder facilement à l’innovation

Le grand intérêt du cloud public, pour les acteurs qui sont montés en compétences, prêts à franchir des étapes supplémentaires dans leur transformation, réside dans un accès facile à des technologies de pointe. « Aujourd’hui, les plateformes de cloud public proposent de nouveaux services chaque jour. Il est par exemple possible de déployer un call center en trois clics, explique Christophe Grosjean. Mettre en place un chatbot pour traiter des demandes clients n’a jamais été aussi simple. Au-delà, on accède très facilement à d’importantes ressources dans le domaine du machine learning, avec des solutions « out of the box » au service d’une meilleure classification des données, de la recommandation de produits, de traitement du langage naturel ou encore de computer vision. Dans le domaine de l’IoT, les possibilités sont aussi nombreuses. » Ces technologies sont désormais plus abordables que jamais. « En s’appuyant sur des solutions directement accessibles dans le cloud, les organisations ont désormais la possibilité de concentrer leurs efforts sur l’innovation et l’amélioration du service client, sans avoir à se soucier des enjeux de gestion de l’infrastructure et des ressources informatiques », conclut Christophe Grosjean. 

[toggle title =”S’engager sur un prix fixe pour chaque projet“]Le groupe Arηs connaît une croissance organique annuelle de 25 à 30% de son chiffre d’affaires, et ce depuis plusieurs années. Au terme de l’année fiscale 2018, qui s’est clôturée au 31 juillet 2018, le chiffre d’affaires s’établissait à 108 millions d’euros. Arηs mène de front près de 130 projets, chacun occupant entre 2 et 50 personnes. « Nous avons pu nous démarquer de nombreux autres acteurs en proposant aux organisations la réalisation de programmes au forfait, en nous engageant sur des résultats, un budget, un délai, et ce quel que soit leur projet de transformation digitale », explique Christophe Grosjean, Managing Director Arηs Spikeseed. À côté des services de développement, la consultance et les managed services représentent la moitié du chiffre d’affaires. « Notre clientèle se répartit entre des organisations institutionnelles et publiques, comme la Commission européenne, qui représentent une majeure partie du chiffre d’affaires, et des acteurs privés, comme des groupes de télécommunication, des professionnels du secteur financier, poursuit Christophe Grosjean. Notre taille et nos implantations, en outre, nous permettent de nous positionner aussi bien dans l’accompagnement de projets transeuropéens que sur des projets de taille plus modeste. »[/toggle]