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Lancelot.jobs labélisé Hosted in Luxembourg
Le cabinet de recrutement Lancelot, qui appartient au groupe BUSCH & Partners reçoit le label “Hosted in Luxembourg” pour sa plateforme Lancelot.jobs. Crée en 2004, Lancelot s’est affirmé comme leader dans le recrutement IT et digital, retour sur ce label qui affirme tout un engagement.
March 23, 2016
Le cabinet de recrutement Lancelot, qui appartient au groupe BUSCH & Partners reçoit le label “Hosted in Luxembourg” pour sa plateforme Lancelot.jobs. Crée en 2004, Lancelot s’est affirmé comme leader dans le recrutement IT et digital, retour sur ce label qui affirme tout un engagement.
Les dessous du label
Le label “Hosted in Luxembourg” s’adresse à toutes les entreprises du Luxembourg et au delà. Plus qu’une certification, c’est la marque d’un engagement multiple:
- Héberger les données de ses services labélisés dans un data centre situé sur le territoire du Grand-Duché.
- Respecter l’ensemble des lois et réglementations qui lui sont applicables au titre de la création et de l’exploitation desdits services, en particulier en matière de protection des données personnelles et communications électroniques.
- S’être engagé à respecter le Code Civil et le Code du Commerce luxembourgeois.
- Prendre les mesures techniques et organisationnelles appropriées, afin de garantir ses obligations en matière de protection des données personnelles et communications électroniques telle que définies par la loi luxembourgeoise.
Affirmer une volonté
Emilie Philippe et Guillaume Calvet, tous deux Consultants en Recrutement, expliquent les raisons de cette labellisation : « Lancelot travaille aussi bien avec de grands groupes internationaux et des institutions financières, qu’avec des PME et des start-up actives dans le secteur de la technologie. Au delà du Luxembourg, nous avons aussi des clients en France et en Suisse, mais c’était important pour nous d’avoir notre site hébergé au Grand-Duché comme une vitrine locale de nos offres. »
Et au delà du Luxembourg ?
A l’image du label « Made in Luxembourg », ce nouveau label a reçu les encouragements de plusieurs acteurs de l’IT qui l’utilisent pour rassurer leurs clients locaux et internationaux.
« Le label rayonne aujourd’hui au delà de ZAP et de notre activité première qui est l’édition de logiciels. Être hébergé au Luxembourg est un différenciateur et le label peut jouer le rôle de faire valoir de la qualité de l’IT et du privacy luxembourgeois. Cette image du Luxembourg commence à être reconnue et diffusée grâce au travail du national branding et nous sommes fières de pouvoir être ambassadeurs de cette ambition et de cette haute qualité nationale, » affirme Xavier Schaeffer, CEO de ZAP.
Histoire d’un label
« Un label de qualité et de moralité »
Il y a neuf ans, zap.lu était un réseau social très populaire au Luxembourg. Avec la montée en puissance de Facebook, l’équipe a repositionné son business vers l’édition de logiciels et particulièrement de solutions de collaboration d’entreprise. Depuis, ZAP développe « Squareboard » et « Newsdesk », un intranet et un outil de collaboration.
CEO depuis deux ans, Xavier Schaeffer a voulu marquer la localisation de son produit Squareboard au Luxembourg en le labélisant « Hosted in Luxembourg ». Petit à petit, le label suscite l’intérêt et différents acteurs de la Place se reconnaissent dans ce label.
Depuis septembre 2015, ZAP a ainsi labélisé une vingtaine de sociétés, des banques, des FinTech, des services qui opèrent au Luxembourg mais aussi à l’international.
« Notre ambition est de permettre à toutes les entreprises de faire immédiatement comprendre à leurs clients que leurs données sont au Luxembourg et donc protégées par le droit luxembourgeois. Etant donné le contexte actuel, nous pensons que cette localisation des données peut être un argument décisionnel pour le business. Nous souhaitons avons tout offrir un label de qualité et nous nous réservons donc le droit de refuser certaines candidatures si la moralité du demandeur ou service nous pose question. Pour nous appuyer dans cette sélection, nous prévoyons de créer un comité décisionnel qui allierait public et privé avec des acteurs de l’IT, mais pas seulement. Nous sommes très heureux de voir que le nombre de demandes s’accélère.»