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L’ADN d’une Fintech « as a service »

InTech, avec sa force d’innovation et sa connaissance poussée des dernières technologies, se positionne comme un acteur de premier plan pour accompagner dans les sociétés dans leur transformation.

December 23, 2016

fabrice_croiseauxDans un univers concurrentiel en proie à d’importantes évolutions technologiques et réglementaires, les acteurs traditionnels de la finance sont menacés. Toutefois, parce qu’ils restent encore les mieux positionnés pour tirer profit des opportunités offertes par le numérique, ils se doivent de réagir sans attendre. Dans ce contexte, InTech, avec sa force d’innovation et sa connaissance poussée des dernières technologies, se positionne comme un acteur de premier plan pour les accompagner dans leur transformation. – Par Sébastien Lambotte paru dans l’ITnation Mag de Novembre. 

La révolution que s’apprête à vivre le secteur financier est sans commune mesure avec les transformations passées. Les acteurs historiques de la finance, partout dans le monde, sont tiraillés. D’une part, les évolutions réglementaires entrainent des augmentations de coûts tout en faisant tomber les barrières à l’entrée, permettant à de nouveaux acteurs – des start-ups innovantes, comme les géants numériques – de s’y engouffrer. D’autre part, les évolutions technologiques font bouger les lignes plus rapidement que jamais. « L’agilité requise pour faire face à ces changements en cours ne fait généralement pas partie de la culture des acteurs financiers traditionnels. Et pourtant, on constate un phénomène nouveau. La technologie est devenue un driver de développement prédominant, précise Fabrice Croiseaux, CEO d’InTech. Non seulement, elle est vectrice d’innovation, permettant le développement de nouveaux services ou encore l’amélioration des processus, mais elle oriente désormais les nouvelles réglementations à venir. »

 Innovation rime avec réglementation

Si l’on regarde les principaux chantiers réglementaires qui occupent aujourd’hui les équipes IT dans la finance, on constate que la plupart visent à favoriser ou encadrer une transition technologique. PSD2, par exemple, oblige les banques à ouvrir leurs systèmes d’information. Si bien que de nouveaux acteurs pourront plus facilement disposer d’informations diverses ou accéder aux comptes afin de proposer des services innovants. Le nouveau Règlement sur la Protection des Données Personnelles, d’autre part, vise à encadrer l’utilisation des données des citoyens et à leur redonner le contrôle de leurs données, avec des contraintes fortes pour les acteurs économiques quant à la façon de récolter et d’utiliser ces données. eIDAS doit faciliter le recours à la signature électronique à l’échelle transfrontalière… « Les évolutions technologiques, plus que jamais, impliquent des adaptations réglementaires, afin de mieux répondre aux attentes des utilisateurs. En découle un nouveau cadre, exigeant des acteurs qu’ils s’adaptent rapidement », poursuit Fabrice Croiseaux.

Activer sa position de leader

L’arrivée de nouveaux entrants, proposant de nouveaux services, doit pousser les acteurs historiques de
la finance à innover, sans quoi leur fonction pourrait se limiter demain à celle de back-office de ces opérateurs innovants. Ces derniers pourront en effet s’intercaler entre les clients et leur banque sans avoir à assumer la totalité de la charge réglementaire qui pèse sur chaque acteur bancaire. « Sur la relation client, les banques sont de plus en plus concurrencées par les FinTech, que ce soit pour l’exécution des paiements ou pour l’accès à une information consolidée. Les acteurs traditionnels doivent donc se repositionner, en adoptant plus rapidement les nouvelles technologies, en profitant des opportunités qu’elles présentent. » Un nouvel écosystème se met en place. Chacun doit pouvoir y défendre sa place. « Les institutions financières, dans ce contexte, sont encore les mieux placées pour être les acteurs de la finance de demain. Contrairement à de jeunes pousses, elles disposent déjà des clients et bénéficient encore de leur confiance. Elles ont du capital et des capacités d’investissement… Toutefois, leur problème réside dans la culture. Elles doivent aujourd’hui acquérir l’ADN des start-ups, ces gênes qui vous poussent à prendre des risques pour avancer, à tenter des choses, tout en acceptant l’échec qui est inévitable quand on multiplie les initiatives. »

Fabrice Croiseaux s’étonne d’ailleurs de voir ces acteurs, chaque jour, prendre des risques non négligeables sur les marchés et faire preuve d’une frilosité extrême quand il s’agit d’innover, de développer des services différents ou d’intégrer des technologies nouvelles. « Les opportunités sont nombreuses. Il appartient aux institutions financières de les saisir et notre rôle est de les accompagner dans cette démarche. Avec une grande connaissance des défis qui attendent la finance, une maîtrise des exigences réglementaires , nous sommes bien positionnés pour les accompagner dans cette transition, poursuit Fabrice Croiseaux. Nous pouvons leur apporter cet ADN qui leur manque actuellement. » InTech accompagne au quotidien des acteurs de la finance, afin de leur permettre de se transformer. Elle est aujourd’hui une des rares structures à avoir réalisé des développements concrets sur la technologie blockchain, par exemple.

Faire évoluer ses métiers

Pour le CEO d’InTech, les opportunités portées par la technologie dans un environnement changeant et concurrentiel sont très nombreuses.

« Bien sûr, les métiers vont évoluer et les acteurs historiques n’ont pas d’autre choix que d’appréhender cette transformation de la meilleure des manières. A eux de trouver comment leurs compétences et leur expertise peuvent permettre de créer de la valeur ajoutée aux yeux du client. On peut par exemple penser à la création de nouveaux produits financiers ou encore à la gestion de nouveaux actifs. Les banques, avec une expertise unique en matière de gestion de risque, de valorisation et de préservation du patrimoine pourraient par exemple envisager de travailler sur de nouveaux assets, comme le patrimoine génétique d’une famille, ou ses données personnelles. Ces données devraient gagner en valeur dans les années à venir. Pourquoi les banques ne pourraient-elles pas en devenir les dépositaires. Qui mieux que ses acteurs financiers sont capables de gérer de tels actifs immatériels, comme l’ensemble des autres valeurs d’une famille ou d’une entreprise. »

Aux banques d’innover au niveau des produits et des services qu’elles proposent, en tenant compte des évolutions technologiques et réglementaires. Demain, il sera facile pour une FinTech d’agréger les informations des comptes des clients. La blockchain, en outre, devrait profondément transformer les infrastructures financières avec un impact potentiel important sur les ressources attachées au back-office et une amélioration de l’efficience des processus transactionnels. « Une fois qu’un écosystème décidera d’utiliser cette technologie, les acteurs seront en mesure d’automatiser de nombreux processus tout en disposant de garanties de confiances fortes. Cela occasionnera une réduction importante des coûts et des besoins humains sur les opérations à faible valeur ajoutée. Nous n’y sommes pas encore, mais puisque la technologie existe, la tendance est irréversible », poursuit Fabrice Croiseaux. Rester performant dans ce nouvel environnement technologique exige des acteurs qu’ils soient prêts à saisir les opportunités. « C’est donc sur les relations entretenues avec le client que les acteurs historiques doivent se positionner pour faire face aux FinTechs, poursuit Fabrice Croiseaux. En développant des services tout aussi performants et en créant de la valeur au départ des besoins des clients. Si les banques doivent gérer avec le legacy, qui constitue le plus souvent un frein au changement, qu’est- ce qui les empêche aujourd’hui de créer leur propre FinTech ? »

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