La deuxième rencontre Fintech est un succès

Charles-Louis Machuron, Founder, Silicon Luxembourg et Organisateur des rencontres FinTech Luxembourg organisait une soirée avec Matteo Rizzi, General Partner SBT Venture Capital et Organisateur des FinTechStage. Un événement qui a réunit une centaine de personnes, la preuve de l’intérêt de la Place pour ce sujet.

March 11, 2015

Charles-Louis Machuron, Founder, Silicon Luxembourg et Organisateur des rencontres FinTech Luxembourg organisait une soirée avec Matteo Rizzi, General Partner SBT Venture Capital et Organisateur des FinTechStage. Un événement qui a réunit 300 personnes, la preuve de l’intérêt de la Place pour ce sujet.

L’occasion aussi de présenter le partenariat entre Fintech Luxembourg et l’APSI avec la présence de Jean Diederich. «En tant qu’association des professionnels, nous n’avons pas beaucoup de start-ups dans nos membres. C’est pour cela que l’APSI doit supporter Fintech Luxembourg et nous ferons le premier APSI Day sur les Fintech pour laisser la parole à quatre start-ups,» explique t-il.

Un œil avisé en la matière

SBT Venture Capital est un fonds d’investissements exclusivement dédié aux Fintech, ce qui a fait de Matteo Rizzi l’un des 40 dirigeants les plus influents de ce secteur en Europe.

Engagé depuis plus de 20 ans dans ce domaine et Partner depuis 2013 dans SBT Venture Capital, il a acquis beaucoup d’expérience dans le domaines des banques et des start-ups et sait comment la technologie peut rendre le traditionnel plus innovant et disruptif. Aujourd’hui c’est une dizaine de jeunes pousses qui ont reçues de l’aide de SBT ce qui a convaincu les start-ups luxembourgeoises présentent pour venir et recevoir des conseils avisés.

De son regard très ouvert sur le monde, Matteo Rizzi a ainsi déclaré que le Luxembourg avait des points communs avec Londres : un concentré de business et de banques qui comprend des acteurs internationaux. Un écosystème important pour incuber des startups Fintech.

Le Luxembourg comme Fintech Hub européen ?

Il a aussi souligné le fait que, sur la Place, certaines initiatives étaient plutôt neuves et que le pays ne devait pas être comparé avec d’autres qui ont cette culture de start-up depuis bien longtemps. Le Grand-Duché est en quelques sortes une start-up lui même mais il a l’essentiel : le bon environnement et la volonté gouvernementale.

« Il y a besoin de trois piliers pour devenir un Fintech Hub : avoir un écosystème (les savoirs et des mentors pour les appuyer), du capital et un régulateur (un appui du gouvernement)…je pense que le Luxembourg a ses chances. »

Pour lui, il faut aussi faire la différence entre les Fintech réellement innovantes et celles qui optimiseront seulement l’existant.

« Il y a deux catégories de start-up : celles qui peuvent entrer en compétition avec les banques et celles qui en seront des intermédiaires. Il faut trouver celle qui sera le ‘Uber’ des banques. Mais alors qu’une vraie expansion à l’international et une mondialisation peuvent être difficiles pour les 1ères, les 2ème peuvent s’appuyer sur les ressources et réputation des banques. »

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