La BGL déménage son centre de données d’Hamilius

Avec les travaux pour le grand projet Royal Hamilius qui devraient commencer cet été, la BGL déménage son centre de données du centre ville. Du bruit et de la poussière prévus jusqu’en 2018, mais aussi beaucoup de vibrations, ennemies de l’IT. Les principaux concernés aux alentours sont POST, BGL et KBL. Pour éviter des dégâts certains à leurs équipements, chacun se prépare depuis deux ans.

March 17, 2014

Avec les travaux pour le grand projet Royal Hamilius qui devraient commencer cet été, la BGL déménage son centre de données du centre ville. Du bruit et de la poussière prévus jusqu’en 2018, mais aussi beaucoup de vibrations, ennemies de l’IT. Les principaux concernés aux alentours sont POST, BGL et KBL. Pour éviter des dégâts certains à leurs équipements, chacun se prépare depuis deux ans.

Génie civil VS équipements IT

Le Royal Hamilius est un projet pharaonique qui comprendra : un centre commercial à l’américaine (38.500 m2 de commerces), un supermarché, une zone verte de 905 m2, un restaurant, des bureaux, des logements, des petites boutiques et une terrasse sur le toit. La gare des bus va aussi disparaître au profit d’un espace public trapézoïdale, qui reliera le boulevard Royal à la rue Aldringen.

Un grand projet tout en un qui rime avec d’importants travaux et de nombreux risques télécoms. Les vibrations sont mauvaises pour le matériel mais les grandes creusées prévues le sont aussi pour les fibres optiques, les chemins de cuivre et le réseau d’eau et d’électricité.

Mieux vaut prévenir

Côté BGL, le déménagement de son data centre situé en ville, vers un nouveau site devrait être terminé dans le courant du troisième trimestre. Même si tous sont concernés, la BGL fait partie des plus exposées et a du prendre certaines mesures :

  • PAD anti-vibratoire sous le matériel informatique,
  • prévoir une autonomie assez large pour l’ensemble de ses systèmes critiques et une redondance pour ses accès réseau,
  • repenser les différents systèmes d’alertes vibratoires étagées,
  • garder un contact permanent avec la Ville de Luxembourg pour suivre l’avancée du projet.

Elle compte aussi sur une solution de « Disaster Recovery » rendue possible grâce à la configuration « actif-actif » des data centers, qui a déjà pu être testé. Elle a aussi prévu des contrats pour garantir les différentes alimentations en mazout pour les systèmes ‘No Break’ (camions de ravitaillement), et en eau pour le système de refroidissement (stockage d’eau dans des citernes modulaires).

Au vu des reports successifs du début du chantier, la BGL précise que ces mesures n’ont pas encore été activées. Mais toute la phase de test depuis 2010 a été très concluante. La banque est prête à accueillir les pelleteuses !

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