Finaliste l’an dernier lors de l’élection au titre de CIO de l’année, aux côtés d’Yves Baguet, Bernard Lhermitte, CIO d’ING Luxembourg représentera les couleurs luxembourgeoises avec le CIO de Clearstream lors de l’élection au titre de CIO Européen de l’année qui aura lieu les 3 et 4 juin à Bruxelles, lors de CIO CITY organisé par CIONET International.

Marche arrière lors d’une interview donnée fin 2012 pour le CIOmag d’ITnation.lu. Cette année encore, Bernard Lhermitte est nommés dans les 20 semifinalistes pour l’Award du CIO of the Year 2013. Vous pouvez voter sur: www.itnation.lu/CIO2013

Dans le cadre de la stratégie globale visant à améliorer la ‘total customer experience’ au sein de la banque, l’IT d’ING Luxembourg est portée au premier plan d’un dynamisme incontesté.

« Au sein d’une banque universelle et en tant que responsable IT, vous êtes confronté à des challenges stratégiques multiples et variés, explique Bernard Lhermitte, CIO d’ING Luxembourg. Il est clair que nous avons mis le client au centre de toutes nos préoccupations et ceci en phase avec la stratégie de la banque. Cela s’est traduit par une nouvelle approche de nos canaux de distribution…»

vBlock pour anticiper

Pour le CIO, l’IT doit être sans cesse en veille, en mode anticipatif. « Nous observons attentivement les tendances qui s’affirment en matière de technologie. Dans ce contexte, il est du rôle du CIO de faire des choix pérennes afin de préparer ses architectures à relever les défis futurs. Que ce soit au niveau de notre infrastructure ou de notre architecture applicative, nous optons en permanence pour des technologies innovantes qui s’inscrivent dans notre stratégie de « Business / IT transformation », tout réduisant notre Total Cost of Ownership et en garantissant une bonne maîtrise des risques. »

Dans le cadre de son programme stratégique, ‘IT makes sense’, ING Luxembourg a fait le choix du construire une toute nouvelle architecture applicative, autour d’un « enterprise service bus », permettant d’exposer des services sur ses différents canaux de distributions en front end. Cette architecture est parfaitement alignée avec la stratégie de distribution « multi channels » du business.

D’autre part, ING poursuit son plan de consolidation et de virtualisation afin de tendre vers les 100%. « En faisant le choix de VCE et des vBlocks, nous ambitionnons un déploiement de nos applicatifs et de nos services bien plus performant, une plus grande agilité et « scalabilité » de notre infrastructure, de meilleures performances d’accès et une optimisation de notre management centralisé. Nous nous préparons aussi à la virtualisation du desktop. Et enfin nous anticipons le déménagement de nos datacenters IT qui se fera en lien avec le choix de notre future implantation, dans le cadre de notre projet immobilier « Orange Bricks ».

Tout en contribuant à un cost/income ratio très bas, le CIO doit faire preuve d’une volonté forte sur sa capacité à maîtriser les coûts, mais aussi à être à la pointe sur la sphère technologique. « Aujourd’hui, les actions menées par le CIO s’adressent en direct aux clients, par l’intermédiaire notamment des canaux e-banking et mobile banking. Et s’il fait de mauvais choix, il peut mettre en péril la relation que la banque a avec ses clients. Comme l’IT n’est plus un intermédiaire, mais un acteur de la relation, il nous faut sans cesse nous challenger, et faire preuve d’ambition et de rigueur. »

« Derrière le hype Big Data, je vois surtout une manière d’aider le business à mieux connaître encore ses clients et prospects, et à leur proposer les services qui leur conviennent parfaitement», dit Bernard Lhermitte, CIO d’ING Luxembourg.

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IT avec le T de Talents

Un autre axe de développement pour ING Luxembourg, est sans conteste la richesse de ses talents. « Nous voulons nous positionner – et sommes reconnus –, comme l’un des top employeurs à Luxembourg. Nous engageons notamment des jeunes talents, la « fameuse » génération Y. Le style de management « à l’ancienne » n’est évidemment plus de mise. Mais au-delà cela, nous travaillons aussi à « l’employee satisfaction » par de nombreuses initiatives en terme de formation, de communication, de mangement plus participatif. Nous estimons également que nous devons mettre à disposition de nos personnes des outils IT efficaces et modernes. Nous avons réalisé en ce sens un projet BYOD avec une solution de Mobile Device Management qui orchestre l’environnement des appareils mobiles iPhone ou BlackBerry. Cette solution permet une gestion centralisée des appareils et une utilisation professionnelle totalement sécurisée. L’étape suivante permettra de supporter plus largement les tablettes et les laptop au travers de cette solution MDM.»

« Mais la gestion des talents ne s’arrête bien sûr pas là » poursuit Bernard Lhermitte. « Nous veillons à les accompagner dans leur carrière et à leur ouvrir des opportunités. C’est ainsi qu’un certain nombre d’entre eux ont quitté l’IT ces dernières années pour prendre de nouvelles responsabilités au sein de la banque, ce dont nous pouvons être fiers»

Dans sa volonté affichée de porter au-delà des frontières luxembourgeoises la marque grand-ducale, ING Luxembourg peut compter sur de nombreux atouts. En tant qu’important contributeur aux revenus du groupe, la banque luxembourgeoise a su exister dans un grand groupe international. En matière d’IT, cela se traduit par un mix entre une gouvernance rigoureuse et un pragmatisme avéré. Cela permet la mise en œuvre de synergies avec d’autres entités du groupe. Et ceci dans les deux sens. ING Luxembourg a ainsi capitalisé sur la plateforme mobile de sa cousine française ING Direct pour gagner en efficacité sur le terrain du m-banking. A l’inverse, la banque a choisi et intégré un « payment engine » pour supporter le nouveau produit SDD (SEPA Direct Debit ou la domiciliation européenne). Le groupe ING envisage de capitaliser sur cette plateforme pour certaines de ses activités de payements au niveau mondial.

D’autre part, ING Luxembourg délivre des services à partir des ses systèmes pour d’autres entités du groupe, dans le domaine du private banking et des back offices titres.

Chez ING Luxembourg, il est essentiel de conserver la meilleure souplesse IT possible pour répondre au time-to-market. C’est ainsi que le département IT orchestre un portefeuille de projets soutenu par une gouvernance rigoureuse. Une centaine de projets sont ainsi ouverts, allant de 25 à 1800 jours/homme. « Nous produisons des dashboards mensuels qui relatent nos états d’avancement sur les différents projets, mais surtout l’alignement de ceux-ci avec les décisions du business. » Pour cela, le CIO doit être à l’écoute de sa propre maison, mais aussi des expériences partagées dans un grand groupe international, et plus loin encore sur le marché mondial.

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