DIGITAL SOLUTIONS

Intégrer les principes de l’éco-conception

Au cœur des développements technologiques ou des nouveaux usages numériques auxquels elle contribue, la société InTech a à cœur de considérer les impacts sociaux et environnementaux, pour minimiser les incidences négatives et soutenir des projets créateurs de valeur sociétale.

November 8, 2023

InTech explore depuis de nombreuses années les possibilités de mettre l’expertise technologique au service des enjeux environnementaux et sociétaux. La filiale du groupe POST a été l’un des acteurs pionniers de la Tech for Good au Luxembourg. InTech permet à ses employés de s’engager dans des projets de l’économie sociale et solidaire à travers le mécénat de compétences. Parmi les projets soutenus par l’entreprise, on peut par exemple citer WWoW – We Are Not Weapons of War ou encore Survcoin (lire ci-contre). La société a aussi été à l’initiative de Lux4Good, un hackathon dont les projets avaient une visée sociétale. Ces enjeux de responsabilité sociétale et environnementale sont au cœur des préoccupations de l’entreprise. Au début de cet été, InTech a décidé de renforcer son engagement en la matière, avec pour objectif d’aligner son développement avec les objectifs climatiques et de développement durable, définis au niveau du GIEC ou encore des Nations Unies.

Mobiliser toutes les parties prenantes

« Nous avons conscience de l’importance de ces enjeux. Si la RSE était déjà dans notre ADN, nous avons décidé de renforcer la prise en compte des critères sociaux et environnementaux au cœur de nos décisions, dans les processus que nous mettons en œuvre, explique Sébastien Larose, responsable de l’innovation et de la RSE au sein d’InTech. Dans cette optique, nous allons mettre en œuvre un plan d’engagement en la matière, avec des objectifs à atteindre, des actions à mettre en œuvre et une évaluation des projets entrepris dans le cadre de cette démarche. La volonté, en mobilisant l’ensemble des parties prenantes de notre organisation, aussi bien les collaborateurs que les clients, les fournisseurs et partenaires, est de soutenir une transition à la faveur d’une économie plus durable. »

Dans cette démarche, InTech entend explorer les diverses dimensions du développement durable. On peut évoquer la volonté de minimiser l’empreinte environnementale de la structure, à travers la réalisation d’économies d’énergie, la réduction de la production de déchets, notamment. D’autre part, InTech entend continuer à investir dans la formation de ses employés, à renforcer leur employabilité et à veiller à garantir leur bien-être.

« Si l’innovation est un enjeu majeur dans un monde qui change, nous devons veiller à ce que celle-ci soit responsable. »

 

Minimiser l’impact environnemental

En tant que prestataire de services IT, InTech souhaite aussi contribuer à minimiser l’impact environnemental associé à l’usage des technologies à travers les projets qu’elle porte. « Les projets de transformation que nous menons sont très orientés sur les technologies innovantes, commente Sébastien Larose. Que l’on parle de blockchain, d’intelligence artificielle ou d’autres développements technologiques, nous ne pouvons désormais plus négliger les incidences de ces solutions sur la consommation d’énergie et donc l’environnement. Les usages recourant à la blockchain, selon la manière dont la technologie est mise en œuvre, peuvent être plus ou moins énergivores. Il en va de même pour l’intelligence artificielle. Notre rôle est d’intégrer ces enjeux au cœur de nos réflexions, de nous inscrire dans une démarche d’éco-conception. »

 

L’éco-conception au cœur des pratiques

Le choix des technologies ou encore la manière dont sont mises en œuvre les solutions a un impact non négligeable sur l’environnement. L’enjeu, au cœur de chaque projet, est de trouver le moyen d’atteindre les objectifs poursuivis en veillant à minimiser les incidences environnementales de la solution mise en œuvre. « C’est un enjeu de taille. Pour l’appréhender, nous devons aussi parvenir à faire un meilleur usage de la technologie. Le code mis en œuvre, de plus en plus, devra s’envisager dans une optique de sobriété. Le choix de l’architecture d’une solution est aussi déterminant. Nous devons avoir conscience des impacts que cela aura, commente Sébastien Larose. Nous devons parvenir à le mesurer dans l’optique de l’optimiser. Nous sommes d’ailleurs actuellement en train de mettre en place une formation GreenIT. L’intelligence artificielle peut être également un réel allié dans une telle démarche. L’intelligence artificielle générative, par exemple, peut être utilisée pour produire du code optimisé au regard de ces enjeux. »

Selon le responsable de l’innovation et de la RSE, il est important de veiller à des développements du numérique plus responsables, en établissant des standards en la matière. Comme la performance énergétique des appareils électroménagers est évaluée, au même titre que celle des bâtiments, on pourrait aussi noter le caractère responsable des solutions numériques que nous créons. « On peut imaginer un éco-indice aux développements technologiques ou aux actifs numériques, poursuit le responsable. Si l’innovation est un enjeu majeur dans un monde qui change, nous devons veiller à ce que celle-ci soit responsable. »

 

Évaluer les incidences et les opportunités

L’obligation pour les entreprises de publier et d’être audité sur des indicateurs non financiers va forcer les organisations à mesurer et à tracer l’impact de leur activité en terme de RSE et à mettre en place les mesures d’optimisation. Le numérique sera au cœur de cette problématique. « Chaque nouveau développement implique davantage de données, des traitements nécessitant des ressources plus ou moins importantes. Il faut avoir conscience de cela et évaluer l’opportunité de mettre en œuvre une solution en considérant l’ensemble des impacts, en cherchant à minimiser les incidences négatives », ajoute Sébastien Larose. Par ailleurs, la prise en considération des critères sociaux et environnementaux permet aussi aux organisations d’envisager comment la technologie peut être mise au service d’un développement durable.

 

S’engager pour mieux avancer ensemble

« Avancer dans cette voie est aujourd’hui essentiel si nous voulons relever les défis qui se présentent à nous. Cela répond aux aspirations de la jeune génération, qui souhaite évoluer au cœur d’organisations qui s’engagent, qui investissent pour un meilleur futur, explique Sébastien Larose. Notre volonté est de continuer dans cette direction, comme nous le faisons depuis des années, en mesurant, en évaluant les incidences de ce que nous faisons, en améliorant nos pratiques autant que nos compétences. C’est de cette manière que l’on parviendra à soutenir un monde et un usage des technologies plus durables, à transformer l’innovation en progrès. »

 

Tech for Good

Dans une démarche de mécénat, InTech met son expertise au service de projets environnementaux et sociétaux innovants.

 

WWoW (notaweaponofwar.org)

InTech soutient le projet We Are NOT Weapons of War qui lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits dans le monde. InTech contribue à la mise en œuvre et au développement de la plateforme Backup utilisée pour signaler et documenter de telles exactions en vue de pouvoir les juger.

 

Survcoin (survcoin.lu)

Au Luxembourg, InTech a soutenu la mise en place du survcoin. S’appuyant sur la technologie Blockchain, le survcoin (pour « survival coin ») est une monnaie conçue pour récompenser les efforts que nous entreprenons pour réduire notre empreinte carbone. L’objectif du projet survcoin est de stimuler et d’accélérer ces efforts en les quantifiant et en les rémunérant.

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