IBM Softlayer propulsera aussi au départ de Paris
Pour fêter dignement ses 100 ans de présence en France, IBM a annoncé l’ouverture d’un data center Cloud IBM SoftLayer qui sera ouvert à Paris au second semestre de 2014. Il y a quelques semaines, IBM annonçait un investissement de 1,2 milliard de dollars consacrés à renforcer son empreinte Cloud au niveau mondial dans sa récente acquisition Softlayer...
January 30, 2014
Pour fêter dignement ses 100 ans de présence en France, IBM a annoncé l’ouverture d’un data center Cloud IBM SoftLayer qui sera ouvert à Paris au second semestre de 2014.
Il y a quelques semaines, IBM annonçait un investissement de 1,2 milliard de dollars consacrés à renforcer son empreinte Cloud au niveau mondial dans sa récente acquisition Softlayer. La texane Softlayer entrait de pleins pieds dans l’objectif avoué d’IBM de réaliser 7 milliards d’USD de revenus en services de Cloud, notamment au travers des 15 datacentres de Softlayer dont un européen, basé à Londres. Softlayer, acquise pour 2 milliards, avait conclu aussi un accord massif pour sa présence allemande dans les murs d’Interxion.
Plus encore, IBM souhaite accélérer cette transformation vers le cloud, en portant à nouveau 1,2 milliards de dollars dans les investissements sur Softlayer, dans sa présence américaine (Washington DC et Dallas aux USA, Toronto, Mexico), en Chine et à Hong Kong, en Inde et au Japon et, pour l’Europe à Londres. IBM France a aussi confirmé que « Paris fera partie des villes concernées par cette annonce, un data center Cloud IBM SoftLayer y sera ouvert au second semestre 2014. IBM France poursuit ainsi les investissements réalisés depuis 2009 en France dans le domaine du Cloud. »
Doubler la capacité de solutions Cloud
« IBM investit énormément sur le Cloud, confirme Christian Comtat, le directeur Cloud Computing chez IBM France (en photo). Nous avions déjà déployé notre premier Cloud public à Montpellier avec le SmartCloud Entreprise Plus. » Et d’y compter par exemple les opérations et l’hébergement des services SaaS du premier éditeur français de logiciels de gestion, le groupe Cegid (plus de 2 000 collaborateurs, plus de 400 000 utilisateurs, et un CA de 258 Millions d’Euros en 2012).
« Plus que de continuer à accélérer notre offre de solutions Cloud, nous allons la doubler, dit Christian Comtat. Nous disposerons au terme de cet investissement de 1,2 milliard de dollars de 40 centres de données pour le Cloud. » Cette offre permettra à IBM de conforter l’engouement sur Softlayer, qui a accueilli 2400 nouveaux clients de plus depuis l’acquisition à l’été par IBM. « Softlayer, c’est l’outil pour permettre aux entreprises d’aller plus vite… »
Softlayer emporte un succès fulgurant pour deux principales raisons : ses capacités de hosting (l’entreprise est classée numéro 3 mondiale, derrière Amazon et Rackspace) et sa présence IaaS mais aussi pour son outil, cœur de Softlayer, la solution d’orchestration de Clouds. » C’est donc la capacité multi-cloud de Softlayer qui est sous la lumière. Mixer clouds privés, clouds publics, géographies différentes,… est une des nombreuses forces de la jeune entreprise de moins de 10 ans.
« Les entreprises ont besoin d’agilité et c’est la force du Cloud public. Il y a aujourd’hui des nouveaux usages, des nouveaux workloads », donc des nouveaux besoins. Ainsi, supporter 130 millions d’utilisateurs d’Online Gaming. Mais Softlayer va plus loin que le Cloud public, en proposant des offres Bare Metal (Pivate Cloud dédié, nu).
Layer Européen
« Nous croyons au marché européen », confirme Christian Comtat. Post-Snowden, les enjeux de la privauté européenne sont au plus haut. « Il y a une claire demande de visibilité et des transparence des services Cloud en matière de finalité géographique. Ce qui fait la force de Softlayer, c’est que vous seul décidez de l’endroit où vous mettez vos données… » Public Cloud, hybrides dont les Shared Private et Virtual Private Cloud, ou environnements dédiés sont monitorés indistinctement par la plateforme d’orchestration de Softlayer. Idéal pour une entreprise qui veut garder la souplesse du Cloud et la nécessité d’impératifs nationaux, répartis indifféremment de partout sur le globe (des données US aux US, des données européennes en Europe,… des données luxembourgeoise au Grand-Duché !).
Pour le marché européen et ses milliers de PME’s, la proposition Softlayer est particulièrement adaptée, notamment avec les quelques 2000 API approuvées. Mais les grands environnements ne s’en détournent pas pour autant, que ce soit pour des besoins de marketing automation, de big data,… Ainsi Technicolor a annoncé au CES de Las Vegas l’utilisation de la technologie pour sa solution Virdata, un dispositif de contrôle, gestion et analyse de services cloud liés à l’Internet des Objets et au M2M.
Enfin et à ne pas négliger, chez Softlayer, la migration de données de datacentre à datacentre n’est pas soumise à surcoût. Chez les concurrents, l’utilisation du réseau et le trafic échangé est aussi facturé en plus des VM’s. Pas chez Softlayer !