HTML5, what else ?

NFS, société de services en ingénierie informatique, aime à surfer […]

June 19, 2012

NFS, société de services en ingénierie informatique, aime à surfer au-dessus de la vague. De par nature, la société fondée par les comparses Laurent Kratz et Pierre Gérard, les serial entrepreneurs derrière LesFrontaliers.lu ou Jamendo, embrasse toujours avec passion les grands standards de l’internet d’aujourd’hui. Pour elle alors, comment ne pas adorer HTML5 ?

« NFS, créée en 2000, possède un business model hybride, dit Ludovic Compère, Business Development Manager de NFS Luxembourg. NFS est une SSII spécialisée notamment dans les métiers de l’internet et du développement mobile, de la consultance IT et de l’assistance applicative, mais également une pépinière en investissant dans start-ups innovantes comme Jamendo (en 2004), et puis tout récemment avec le retour de LesFrontaliers.lu aux mains de nouveaux investisseurs et de Laurent Kratz (après avoir été vendue en 2007 à un groupe qui est tombé en désuétude dernièrement, ndlr). Nous tirons bon nombre d’avantages de cette situation et le premier d’entre-eux est surtout lié à la qualité de nos staffs et de nos recrutements. » Ce mix permet d’être attractif pour les jeunes talents et cela se ressent : la patte NFS est là.

Dernièrement, NFS a mis au point une nouvelle collaboration technologique et business-orientée, déjà fructueuse, avec ImmoPad, une application mobile pour les professionnels de l’immobilier qui s’attache à un aspect spécifique de ce business : l’état de lieux immobilier. Pour cela, NFS a développé une application qui tire tout le potentiel d’HTML5…

Mobile First ! NFS too !

NFS, précurseur et shaker d’idées, a adopté le potentiel du business mobile dès l’aube des promesses qui font le web d’aujourd’hui. « En 2007, lors que Steve Jobs a lancé l’iPhone, Sylvain Zimmer, notre CTO dans Jamendo, a couru en acheté un au plus vite. Le lendemain, nous disposions d’une première application pour iPhone… » À peine exagéré, cet emballement de Laurent Kratz, CEO, est devenu véritable une ligne de conduite pour NFS. Les premiers développements en Objectif C, la grande tambouille du Mobile Dev faite de tout et de n’importe quoi, et l’éducation des clients… ont poussé NFS à tracer une route bien à elle.

« Notre première référence était celle de l’application iPhone de l’Essentiel, se souvient Kratz. Aujourd’hui, cette app’ accueille 4 à 5.000 visiteurs uniques par jour. Pour le quotidien gratuit, 25% de son trafic internet provient du monde mobile ! » NFS y croit et continue à mener la danse. « Pour le Tageblatt, nous avons mis au point des fonctionnalités In App Purshase et pour d’Guichet, nous allons révéler courrant de l’été une version Android du portail mobile de l’administration luxembourgeoise », annonce déjà Laurent Kratz.

La bataille du client riche est terminée

HTML5 a mis à terre bien des concurrents technologiques dans la guerre (guéguerre parfois) des clients riches pour devices mobiles, qu’ils soient smartphones ou tablettes. La rigidité de Steve Jobs vis-à-vis de plateforme Flash a fini par faire plier tout le monde… Adobe lui-même d’ailleurs. « Mobile First, Web Second », fait claquer Laurent Kratz. Comment faire autrement qu’avec HTML5…

HTML5, langage multi-terrain, a accueilli à l’été 2010, un lot de balises sympas, dont la fameuse <video>, qui fait preuve qu’aujourd’hui que la vidéo est aussi et évidemment mobile. « Mais surtout HTML5 a introduit des concepts comme le Local Storage, les Web Sockets, le File System Acces, la géolocalisation,… » Le Local Storage est une de ces features dont le web mobile aime à jouer : en conservant in Memory, une application internet HTML5 peut ainsi aussi bien s’exécuter online qu’offline et pour plus de ressources de stockage (au-delà des 5 premiers mégas), l’accès au File Sytem permet de descendre photos, vidéos,… dans le mobile, accessibles peu importe que le device soit en ligne ou pas.

Quatre questions pour HTML5

  • Etes-vous prêts à laisser, dans les deux ans, 30% de vos clients interagir avec vos systèmes ?

‘Etes-vous prêts à laisser, dans les deux ans, 30% de vos clients interagir avec vos systèmes ?’, est la question que je pose à tous mes interlocuteurs. Et je peux vous assurer que l’on débat si ce sera dans 2 ou 3 ans, à 20 ou à 30%, mais jamais si cela va arriver ou pas… Personne ne m’a jamais répondu : ‘Je n’y crois pas !’

  • HTML5, un choix pour 10 ans ?

Si la question ‘Mobile or not’ ne se pose même pas, est-ce pour autant qu’HTML5 est le choix judicieux. Probablement que oui, selon NFS, qui voit Adobe acquérir Nitobi, le framework le plus populaire pour la génération de mobile app’ multidevices. Par ailleurs Phonegap (qui permet de compiler de l’HTML5 en App iOS, Android, WindowsPhone7, Blackberry, Symbian,…) a été versé au profit de la fondation Apache, qui le promeut aujourd’hui sous le nom Cordova… Les meilleurs outils sont là, et pour longtemps.

  • Faut-il attendre un standard HTML5 ?

‘C’est pas stable et c’est bon signe. HTML5, c’est le bazar !’ Très open-source minded, HTML5 a été approprié par des centaines de milliers de développeurs et progresse tous les jours. ‘C’est bon signe que l’adoption aille beaucoup plus vite que la définition d’un standard W3C.’

  • Une application HTML5, est-ce secure ?

C’est la question qui se pose à chaque mise en place d’une app mobile. Le problème n’est pas dans les possibilités de sécurisation de l’application elle-même, qui peut supporter tant de la crypto pour le local storage, des composants de temporisation, etc… mais bien dans le design prévu dès le départ. Une application mobile n’est donc pas moins secure qu’un site web, au contraire.

Un code pur et plus de gâteau

La grande nouveauté, c’est le Local Storage. En définissant une Key Value Store, les éditeurs et concepteurs d’apps HTML5 font fi d’un démon du web : le cookie. Les cookies, ces témoins de connexion internet, sont très utiles pour permettre à une application de se souvenir de là où un utilisateur en est resté avec la mécanique. Or, ce brave vieux gâteau sec a un défaut : la connexion au serveur. Avec le Local Storage, plus besoin (ce qui ne veut pas dire interdit) de cookie, donc plus besoin de connectivité pour que l’application sache où l’utilisateur en est. De plus avec son Responsive Design, une application web HTML5 est donc tout terrain, du plus petit mobile au plus grand, mais aussi à l’environnement de bureau.

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L’immobilier, un métier tellement mobile

Visites de bâtiments, expertises, rendez-vous… L’immobilier est un métier de terrain. Annonces, publicités, gestion des prospects et des clients, gestion des contrats… L’immobilier est un métier hautement informatisé. Or, entre les deux axes (mobilité et IT), le désert. Et un bon exemple de ce manque criant d’intégration est en la définition d’un état des lieux. Pour cela, NFS a développé ImmoPad, une application HTML5, qui traite ce flux spécifique. La force de l’application, c’est qu’elle est scalable indéfiniment (de quelques états des lieux à plus de mille pour le plus grand utilisateur), stocke en local pour faciliter les entrées et les sorties d’un logement en quelques clicks (historique du lieu inclus), etc…

« Nous avons designé une application qui est adaptable à tous les métiers du contrôle ou de la vérification d’aspects », dit Laurent Kratz. « En effet, ImmoPad repose sur une nomenclature et un glossaire, ajoute Christian Beckendorf initiateur d’ImmoPad. Modifions cela, et nous avons nouvelle application pour la gestion de sinistres immobiliers, auto, etc… » Ce qui a donné des idées au duo : créer une « One Minute Mobile App » pour les spécialistes de l’immobilier. Ainsi, comme pour un thème de WordPress, l’agence immobilière qui veut se doter d’une application mobile pour tablettes ou smartphones, peut en moins de 10 minutes se configurer sa propre App. Un logo, une couleur, un contact détail… et c’est parti.

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