Pour Hitachi Data Systems (HDS), l’explosion du volume des données est telle, que l’impact sur les niveaux de stockage, sur la gestion des datas,… sera simplement phénoménal. En toute certitude.

Légitimement, les utilisateurs s’attendent à recueillir les informations dont ils ont besoin dans l’instant…

Selon Miki Sandorfi, VP Solution and Cloud, File, Content Solutions chez Hitachi Data Systems, dans un keynote délivré à une audience participative lors d’une conférence-déjeuner organisée par @ITnation à l’Olivier de Strassen, il est limpide que les difficultés à transformer les données en informations vont être sans cesse de plus en plus grandes. « La quantité de données est en plein explosion, et il est quasiment impossible de contenir ce phénomène, au regard de l’usage que nous faisons des outils de social média, des applications traditionnelles tels SAP, Oracle et autres… Toutes ces sources génèrent bien plus de datas qu’à ce quoi nous pouvons nous attendre. » Selon l’expert, la virtualisation n’a rien arrangé à ce phénomène qui pèse sur le stockage, les réseaux, les applications… « Un serveur virtuel consomme, de lui-même, bien plus de capacité de stockage qu’un serveur physique », doit-il admettre.

Or en parallèle et en toute contradiction avec les chiffres de la croissance et de la complexité des données, les utilisateurs, légitimement, s’attendent à recueillir les informations dont ils ont besoin dans l’instant, de façon continue et sans encombre. « Les priorités d’aujourd’hui sont autour de l’accessibilité de l’information (la discoverabilité,…), des analytics (intégration des informations,…) et de la compliance (sécurité, gouvernance des données,…)

Saupoudrez le tout de cloud…

Qu’en est-il de ce phénomène lorsqu’on le représente à la taille du Cloud ? « Le Cloud Computing ne peut pas être un produit, lâche Miki Sandorfi. Certes c’est peut-être beaucoup de marketing, mais c’est surtout le choix d’un modèle de livraison de l’IT. Le Cloud, c’est une voie d’utilisation de la technologie en self-service, à la demande, au pay-per-use… » Pour résoudre la triple équation – croissance de donnée, disponibilité de celles-ci et délivré dans le cloud -, Hitachi propose une approche horizontale assez traditionnelle, mais aussi une approche verticale qui corrèle IaaS, PaaS, SaaS,… à l’exposition d’un risk profile au regard des contextes métiers. « Si les services financiers ont été des convaincus timides, à l’opposé de ce qui s’est passé dans le marché de la grande distribution ou de l’énergie, par exemple, le pay-per-use du Cloud est devenu l’argument qui fait mouche auprès des institutions financières. Elles utilisent désormais le cloud de façon accélérée depuis quelques mois… »

Le Cloud, c’est surtout le choix d’un modèle de livraison de l’IT…

Selon HDS, le Cloud est la seule manière de casser les silos à l’intérieur du datacenter. C’est ainsi que le constructeur propose de mettre la virtualisation du stockage à la haute de la core plateforme de storage. En y ajoutant une couche d’Information Management au niveau du contenu (file, objet, recherche, discovery,…) HDS offre une solution ‘converged’ composée de services, de network composants, de software management, de plateforme,… « L’IT traditionnelle continuera d’exister, mais elle se fera d’une manière plus agile, plus flexible et plus simple, grâce aux technologies Cloud appliquées. »

Chez HDS, on voit la réponse selon plusieurs briques. Un Infrastructure Cloud, qui englobe IaaS, Storage, Computing et applications. Un Content Cloud, qui lui s’occupe de rendre indépendant les données des applications. Ainsi, il libère les contraintes et permet un management plus concentré à la hauteur des besoins de l’entreprise. Enfin, HDS tente l’Information Cloud, celui qui permet d’interpréter le tout dans un langage et un besoin compréhensible pour le business.

3D Scaling

L’avantage qu’HDS revendique sur ses technologies tient surtout dans le 3D Scaling. Ainsi, investment future-proof, les solutions d’HDS sont scalables sur trois dimensions : le scale out (horizontal), le scale up (vertical) et le scale deep (en profondeur). C’est la qualité de l’Unified Compute Platform qui permet une telle granulométrie. Cette approche unique permet de nombreux avantages. Notamment en matière de discovery and search à la largeur de l’entreprise. Mais aussi au regard de la gouvernance, où HDS peut appliquer des rôles et profils spécifiques à l’information selon qu’elle soit sensible ou non, contrôlée ou auditée, certifiée ou publiée, encryptée ou libre… et ce sur une seule et commune architecture.

scale out, scale up, scale deep

Pour Lynn Collier, Senior Director Cloud, File & Content, Hitachi Data Systems EMEA, il est à considérer que l’HDS d’aujourd’hui n’est plus que celle de l’Enterprise-Class Hi-End Storage only. Si la haute performance est toujours au cœur des ambitions de la compagnie, aujourd’hui ce sont les Conveged Datacenter Solutions, les softwares de gestion, le portefeuille de solutions de contenus et de fichiers intégrés qui font mouche. « De Edge à Core, vous pouvez compter sur HDS, dit Lynn Collier. Nous avons été cité dans une enquête : pour 48% de nos clients, le choix HDS est notamment guidé pour supporter des informations sensibles… » Là est l’essence de Hitachi Data Systems : s’attacher à la valeur de l’information, doit être convaincu Frank Opsomer, Channel Sales Manager at Hitachi Data Systems.

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