Fujitsu, pour bâtir le futur
A l’occasion de son Forum IT Future, Fujitsu a dressé […]
June 17, 2013
A l’occasion de son Forum IT Future, Fujitsu a dressé les tendances pour demain. Une approche où les TIC seront encore plus alignés avec l’homme, prédit Fujitsu. En attendant, pour aujourd’hui, le bilan est bon, même si le climat d’investissement n’est pas encore de retour chez les clients.
Pas de mystère, le marché ICT européen est maussade, selon Fujitsu. Alors que les budgets d’investissement sont en stagnation, il devient difficile de tirer son épingle du jeu… Dans ce climat délicat, Fujitsu trouve néanmoins son chemin. « Qu’il n’y ait pas de croissance, ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas de business à faire, explique Jean-François Guerrier, Managing Director de Fujitsu Services Belux. Nous recevons nombre d’appels d’offre, mais qui ne reflètent certainement pas un état d’esprit porteur d’investissements. Les sujets tiennent surtout en la rationalisation, plutôt qu’en la transformation. »
La standardisation apporte le contrôle
Les programmes actuels sont donc tournés vers la prolongation ou le renouvellement de choix technologiques et de cadres de services établis, plutôt qu’en la constitution d’une nouvelle organisation ICT pour le futur. La frilosité sur les investissements est donc toujours de mise. C’est d’autant plus vrai, « qu’il y a encore d’importants gisements d’économie à réaliser dans les entreprises, notamment en matière des licences, constate Jean-François Guerrier. Peu d’entreprises sont en quête d’une optimisation de leur parc informatique distribué. Il y a une trop grande variété des équipements, des modèles, des licences… Les CIO’s portent leur attention dans le centre de données et pas sur les desktops, les laptops, etc. Or, nous venons de conduire une mission qui a permis de réduire pour un client son parc d’applications distribuées de 2.500 à 300 logiciels. Et souvent, il y a d’importants coûts de licences associés à cette prolifération d’applications. Ici aussi, nous avons besoin de plus de standardisation pour obtenir des réductions de coûts mais aussi un meilleur contrôle. »
Le secteur public cherche un second souffle
Même le secteur public, qui jusqu’à peu était encore un moteur pour l’industrie technologique, reporte à plus tard les grands projets stratégiques. C’est particulièrement vrai dans plusieurs pays européens, en ce compris en Belgique ; Luxembourg dans une moindre mesure. Heureusement, les Institutions Européennes sont encore porteuses de projets d’ampleur.
« Nous constatons que la compétition est virulente dans le secteur, note Jean-François Guerrier. Et c’est plus encore le critère du prix qui prédomine l’attribution d’un marché. Cela nous oblige, non seulement d’avoir la meilleure solution technologique, mais surtout de la proposer au prix le plus juste à un moment donné. » C’est en cela que Fujitsu tire aussi une force d’un grand groupe, en appuyant sur la capacité à répondre right-on-time, right-on-place.
Mais la situation peut-elle perdurer ? « C’est l’économie toute entière qui ne peut rester dans cette situation », craint pour le futur Jean-François Guerrier. Question de compétitivité à venir dans un marché global. Dans le secteur ICT, cela se traduit par des chiffres sombres ou mitigés. Dans le secteur des produits technologiques, la rupture est immédiate lorsque les commandes ne suivent plus. Dans le segment des services, les contrats en cours amortissent les creux. Mais le décalage se produit…
Sourcing inclus
Fujitsu tient donc bon la barre dans ce contexte fragile. Sur la ligne du matériel, le faible nombre de producteurs de produits de qualité impose une finesse dans le modèle de pricing.
Du côté des services, Fujitsu peut faire jouer aussi le levier la présence globale. « Il n’y a plus aucun grand contrat de services qui ne fait appel à des capacités nearshore ou offshore, dit Jean-François Guerrier. Nous pouvons conserver la tête de pont au plus proche de nos clients en Belgique ou Luxembourg tout en faisant appel en partie à un travail en déporté. Dans ce cadre, nous disposons d’un des beaux centres qui soit avec nos capacités à Lisbonne, globalement reconnue comme tel. Dans d’autres cas, nous pouvons aussi nous appuyer sur nos capacités en Pologne.
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Fujitsu IT Future
Fin mai, Fujitsu organisait une conférence dédiée au futur de l’IT. Car malgré le contexte économique, les tendances de fonds (Cloud, Big Data, Mobilité, Social…) vont émerger. Tôt ou tard. C’est vers une informatique centrée sur l’homme que Fujitsu voit l’avenir. Avec tous ces appareils connectés, ce monde de l’internet des objets, il va falloir aussi embrasser le potentiel d’un monde nouveau. Fujitsu, fertile s’il en est en matière d’innovation en ses terres japonaises, a parfois plus de mal à faire le pas au-delà du Pacifique. « Il y a une certaine timidité qui nous empêche de bénéficier de tout ce qui se passe au Japon. Mais nous avons une réelle envie d’exploiter ce potentiel. Lorsque l’on voit ce qui se prépare là-bas, cela laisse rêveur… »
Lors du forum, 300 clients ont pu gouter à ces premières touches pour demain. Avec un keynote de Satoru Hayashi, Executive Vice Chairman de Fujitsu Technology Solutions, c’est un monde human-centric qui a été proposé. Avec Stephen Prentice de Gartner, ce fût un choc pour l’audience, avec des prédictions tracées pour un horizon à 5 ou 10 ans. Dans la série des ateliers, Touching the Cloud, Big Data,… ont emportés un franc succès.
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