Gemalto (Euronext NL0000400653), leader mondial en matière de protection numérique, publie aujourd’hui le rapport d’étude « State of Software Monetization » (état de la monétisation logicielle). Les conclusions de l’étude indiquent des changements dans les exigences que posent les utilisateurs professionnels aux solutions logicielles. Les fournisseurs de logiciels et les fabricants d’appareils intelligents doivent proposer des modèles de licence et des solutions globales adaptables, afin de répondre à leurs besoins et augmenter leur chiffre d’affaires.

« La façon dont les logiciels sont utilisés évolue. Dans les entreprises, les utilisateurs veulent par exemple ne disposer que de certaines fonctions, utiliser les logiciels sur les appareils de leur choix et ne payer que pour ce qu’ils emploient réellement », explique Jamie Longmuir, expert software monetization chez Gemalto. « Les fournisseurs de logiciels (Independent software vendors – ISV’s) doivent suivre les besoins changeants de leurs clients. Or, nous constatons que les logiciels piratés, l’ingénierie “inverse” et les infractions délibérées ou non aux conditions de licence continuent à empêcher ces fournisseurs de logiciels de tirer le meilleur rendement de leurs produits. Proposer des logiciels en fonction des manières dont les clients veulent les utiliser est plus important que jamais pour offrir une expérience utilisateur qui stimule les ventes. »

Des attentes élevées envers les fournisseurs de logiciels

D’après l’étude, l’écrasante majorité (85 %) des personnes sondées dans les entreprises estiment que les fournisseurs de logiciels doivent constamment s’adapter aux besoins changeants du marché. Plus précisément, 83 % des sondés affirment que des solutions globales flexibles et l’accessibilité des logiciels sur divers appareils est d’une importance capitale pour eux. Quatre personnes interrogées sur cinq sont en outre d’avis que les logiciels doivent être durables pour devenir populaires.

Les défis de la monétisation des logiciels

Les fournisseurs de logiciels et les fabricants d’appareils intelligents éprouvent toujours des difficultés à rentabiliser leurs logiciels. À peine un fournisseur de logiciels sur dix affirme ne pas rencontrer de problèmes avec la gestion des licences. Ce sont les tâches de back-office et l’imposition des conditions de licence qui posent le plus de problèmes. Pour le back-office, les principaux problèmes sont :

• les coûts de prolongation et de gestion des licences (87 %) ;
• le temps nécessaire à la prolongation et la gestion des licences (83%) ;
• le temps et les coûts consacrés à des processus de développement non liés aux produits (82 %) ;
• le manque de visibilité dans la manière dont les produits sont utilisés (68 %).

Les utilisateurs ressentent de la frustration

Les utilisateurs de logiciels affichent une certaine frustration par rapport aux licences logicielles et aux solutions globales traditionnelles rigides, ainsi qu’à la manière dont les fournisseurs proposent leurs logiciels. De plus en plus d’entreprises veulent acheter des applications sur Internet, payer sur la base de l’utilisation effective et utiliser des modèles de licence indépendants des appareils employés. À peine un utilisateur professionnel sondé sur dix affirme ne pas rencontrer de problèmes avec les licences des logiciels. Les autres utilisateurs interrogés trouvent que les principaux obstacles sont les contrats rigides, les processus d’enregistrement trop lents des clients et la perte des codes de licences. Les principales préférences des utilisateurs sondés vis-à-vis des licences de logiciels vont aux :

• licences à l’échelle de l’entreprise (59 %) ;
• licences par site d’implantation de l’entreprise (45 %) ;
• licences pour utilisation simultanée par différents utilisateurs (40 %).

Le respect des conditions de licence demeure une préoccupation

Le manque de respect des conditions de licence, délibéré ou non, constitue toujours un point problématique pour les fournisseurs de logiciels. 80 % des fournisseurs interrogés sont préoccupés par l’utilisation de logiciels sans licence -ils étaient quelques 75 % en 2012. Les principales sources d’inquiétude par rapport à l’utilisation de logiciels sans licence sont :

• le vol de propriété intellectuelle par des concurrents (59 %) ;
• les violations délibérées des conditions de licence (59 %) ;
• le piratage des logiciels (48 %).

Des améliorations possibles selon les utilisateurs

En même temps, la moitié des personnes sondées reconnaissent qu’elles agissent parfois en contradiction avec les licences logicielles. Selon elles, les fournisseurs de logiciels pourraient améliorer leurs services:

• 80 % sont d’avis que les fournisseurs de logiciels devraient offrir davantage de clarté sur les processus et les audits de logiciels ;
• 72 % sont d’avis que les fournisseurs de logiciels devraient pouvoir améliorer la surveillance/les audits de l’utilisation des logiciels.

Les solutions de monétisation des logiciels valent la peine d’être mises en œuvre

Deux tiers des sondés utilisant une solution en entreprise pour la « monétisation logicielle » affirment que leur système de rentabilisation des logiciels a été opérationnel en moins de six mois.

Plus d’informations :

• Le rapport complet « State of Software Monetization » est disponible sur http://www2.safenet-inc.com/software-monetization-trends/docs/software-monetization-trends-report.pdf
• Les données régionales sont disponibles via http://www2.safenet-inc.com/software-monetization-trends/
• Infographique
• Davantage d’informations sur les solutions de monétisation des logiciels de Gemalto sont disponibles sur http://www.safenet-inc.com/software-monetization-solutions/.

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