Être en sécurité est une chose, être préparé en est une autre
Trend Micro a expliqué sa vision actuelle de la sécurité à Infosecurity, le salon belge par excellence du secteur de la sécurité, les 26 et 27 mars. Selon Steven Heyde, country manager Trend Micro en Belgique et au Luxembourg, cette vision se base sur trois piliers importants. Tout d’abord, la manière dont nous, en tant que consommateurs, utilisons les appareils mobiles et les réseaux sociaux au quotidien ; ensuite, la manière dont les entreprises utilisent leurs infrastructures et les technologies pour améliorer leur efficacité ; enfin, la professionnalisation récente de la cybercriminalité.
March 28, 2014
Trend Micro a expliqué sa vision actuelle de la sécurité à Infosecurity, le salon Belge par excellence du secteur de la sécurité, les 26 et 27 mars. Selon Steven Heyde, Country Manager Trend Micro en Belgique et au Luxembourg (en photo), cette vision se base sur trois piliers importants. Tout d’abord, la manière dont nous, en tant que consommateurs, utilisons les appareils mobiles et les réseaux sociaux au quotidien ; ensuite, la manière dont les entreprises utilisent leurs infrastructures et les technologies pour améliorer leur efficacité ; enfin, la professionnalisation récente de la cybercriminalité.
Fast and furious
Nous avançons désormais à un rythme effréné. « Nous sommes dans une voiture qui roule à 200 km/h sur l’autoroute de l’information, et nous n’avons ni freins ni ceinture, explique Steven Heyde. Dans un monde où le comportement de l’utilisateur, l’infrastructure des entreprises et le cyberespace ont fondamentalement changé, il est en effet d’une importance capitale que les stratégies en matière de sécurité soient également adaptées. Cependant, la sécurité est loin d’être une priorité pour de nombreuses entreprises belges. Ceci peut être une source de problèmes, car une stratégie en matière de sécurité âgée de deux ou trois ans (voire plus) est aujourd’hui obsolète. »
Le rôle de la sécurité
Les entreprises qui font aujourd’hui usage du cloud et de la virtualisation doivent faire face, qu’elles le souhaitent ou non, à la décentralisation des technologies de l’information. La sécurité doit dès lors être organisée différemment. La force des technologies de l’information sera de gérer toutes ces ressources décentralisées avec une flexibilité maximale et d’assurer leur conformité et leur sécurité. « Et un CIO ne sera que plus performant s’il peut anticiper les problèmes en gérant les risques », ajoute Steven.
Le fossé entre les paroles et les actes
« Jamais je n’avais vu une telle différence entre ce que les entreprises ‘disent’ et ce qu’elles ‘font’. Tant dans le secteur public que dans le secteur privé, j’entends parler de plans concrets, d’idées, de mesures supplémentaires en matière de sécurité, mais au moment décisif, il ne se passe finalement rien. Une situation dangereuse. La vitesse à laquelle nous avançons génère également des incertitudes et des risques, quelle que soit la taille de l’entreprise. Dans cette course à la réaction, anticiper devient de plus en plus difficile… et pourtant inévitable. Un jeu dans lequel nous devons tous prendre notre part de responsabilité. L’utilisateur final est responsable de ce qu’il met en ligne, l’entreprise de sa stratégie et les autorités de la création d’un cadre juridique », conclut Steven.