Le rapport Cyber Threats and Risks in Industry 4.0 expose la dimension sécuritaire d’une nouvelle ère pour la production, dans laquelle l’Internet des objets et la nécessité d’être connecté sont deux pivots. Les entreprises investissent d’importants moyens financiers dans la configuration des technologies opérationnelles (TO) avec les réseaux IT de 2019. Mais ce faisant, elles ajoutent de nouvelles technologies aux environnements qui demeurent sensibles aux problèmes datant de plus d’une décennie, par exemple Conficker.

“L’industrie 4.0 ouvre des opportunités inédites pour améliorer la productivité et l’efficience, ou pour produire à la demande. Mais tout cela change également l’ampleur des risques encourus”, commente Steven Heyde, Regional Director Benelux de Trend Micro. Des risques qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur les chaînes de production, voire sur la perte de propriété intellectuelle et de compétitivité. “Trend Micro continue de soutenir les entreprises industrielles par des solutions d’intelligence artificielle innovantes, pour que les données professionnelles et les processus essentiels demeurent protégés dans un monde hyper connecté.”

Gartner * explique que “les réseaux TO et leurs implications pour la sécurité sont longtemps restés méconnus et minorés”. Les réseaux opérationnels qui étaient autrefois isolés sont aujourd’hui reliés par une infrastructure IT. Cela expose des protocoles brevetés insécurisés, comme les solutions technologiques d’autrefois qui sont insuffisamment mises à jour. On demeure sidéré que de tels équipements continuent d’exécuter des tâches si importantes alors que les risques auxquels ils s’exposent sont connus.

En outre, on découvre toujours plus de menaces nouvelles dans ce système, qui viennent s’ajouter à celles déjà identifiées. Par exemple, le nombre de vulnérabilités zero-day a triplé en 2018. Les personnes malintentionnées exploitent immédiatement ces failles avant même qu’un patch puisse combler la lacune.

De la sorte, les producteurs de biens industriels s’exposent à des malwares, communs ou spécifiques. Des attaques de type ‘cryptocurrency mining’ peuvent en outre occasionner des dommages importants par des ralentissements de vitesse du réseau et la consommation d’énergie. Les ransomwares sont une autre menace sérieuse si l’agression influence la production.

Pour garder le contrôle des menaces qui pèsent sur l’Industrie 4.0, Trend Micro conseille aux producteurs de revenir aux fondamentaux de la cyber sécurité, par exemple limiter l’accès aux utilisateurs et rendre impossible l’affichage de dossiers. Ajoutons que les principaux atouts doivent être identifiés afin de leur donner priorité dans le processus de sécurisation.

Pour en savoir plus, consultez ici le rapport complet.