EBRC, 15 ans de succès, voit toujours plus loin
Voici quinze ans, EBRC lançait au Luxembourg des solutions de résilience, qui préfiguraient déjà la position de gestionnaire ICT de l’information sensible qu’il occupe aujourd’hui. En misant sur la qualité et l’excellence, en gardant toujours une longueur d’avance sur le marché, en développant une offre unique « One-Stop-Shop » intégrée et certifiée, EBRC s’est positionné en référence européenne du Cloud, du Data Centre et des Managed Services. Le Luxembourg lui a emboité le pas.
June 4, 2015
Voici quinze ans, EBRC lançait au Luxembourg des solutions de résilience, qui préfiguraient déjà la position de gestionnaire ICT de l’information sensible qu’il occupe aujourd’hui. En misant sur la qualité et l’excellence, en gardant toujours une longueur d’avance sur le marché, en développant une offre unique « One-Stop-Shop » intégrée et certifiée, EBRC s’est positionné en référence européenne du Cloud, du Data Centre et des Managed Services. Le Luxembourg lui a emboité le pas.
Par Sébastien Lambotte
Quinze ans ! A l’échelle de l’ère numérique, cela peut paraître une éternité. Toutefois, si EBRC fête son quinzième anniversaire et si l’entreprise luxembourgeoise a acquis une maturité exemplaire, elle conserve la créativité et l’esprit d’innovation d’une start-up. Elle n’est certainement pas arrivée au bout de sa déjà remarquable croissance, tant les perspectives de son positionnement sur le segment de la qualité et de la sécurité offrent de nouvelles opportunités.
A l’origine, pourtant, nombreux sont les observateurs à avoir pris pour fous ceux qui nourrissaient l’idée de développer des data centres au Luxembourg. « Il s’agissait, au départ, de sécuriser la place financière en proposant des solutions de secours, complètes et de qualité au secteur bancaire, de permettre à des acteurs de la place financière de mettre en œuvre des programmes de résilience robustes pour leurs services critiques», commente Yves Reding, CEO et fondateur d’EBRC. « Par ailleurs, il y avait à l’époque un risque élevé de délocalisation de certains centres informatiques vers la Suisse ». Conscients de l’importance vitale de l’ICT pour opérer leurs activités, les acteurs financiers, au début des années 2000, ont mieux pris en considération les risques afférents à ce domaine. « Au Luxembourg, en la matière, nous n’étions nulle part,» commente Yves Reding.«Nous avons été le premier acteur à proposer cela, à travers une offre de data centres et de continuité des activités de haute qualité. » En juillet 2000 naît donc, à partir d’une feuille blanche, eBRC – pour eBusiness and Recovery Centre -, avec POST qui entre alors comme actionnaire à hauteur de 40%. « Très rapidement, au-delà du développement d’un premier centre de secours, nous nous sommes orientés vers le conseil en matière de continuité de service et de sécurité de l’information. Dès 2004, nous avons réalisé notre premier projet d’externalisation IT complète pour un acteur financier scandinave souhaitant s’implanter rapidement au Luxembourg », poursuit le CEO.
2000 à 2004 : la pose de fondements durables
Face à une concurrence internationale dominée par des géants ICT globaux, EBRC a choisi de miser sur la qualité, en plaçant la barre très haut. Si bien que, au moment où le régulateur a décidé de mieux encadrer les risques que pourraient engendrer d’éventuelles failles au niveau du système financier, EBRC était prêt à répondre à ces nouvelles exigences. « Sous la pression des régulateurs, les acteurs de la finance ont avant tout cherché des partenaires de confiance. Nous étions confrontés à une concurrence très globalisée. Dans un monde où de nombreux « bricoleurs » étaient présents – certains acteurs internationaux ont d’ailleurs été sanctionnés par le marché et ont fait faillite – nous avons choisi de développer des infrastructures et des services d’excellence, de mettre en place des processus rigoureux et certifiés, de proposer une offre de services et des garanties répondant aux exigences du secteur. La qualité et l’excellence sont, depuis le début, les facteurs clés de notre succès », commente Yves Reding. Dès septembre 2004, EBRC reçoit l’agrément PSF de support. Au Luxembourg, il est le quatrième acteur ICT à l’obtenir. « Durant cette première période de maturation de l’entreprise, nous avons ouvert notre deuxième data centre, élargissant et augmentant notre offre de services pour mieux répondre aux besoins croissants de nos clients », ajoute Yves Reding.
2005, année charnière : la reconnaissance
A travers ses cinq premières années d’existence, EBRC a déployé une offre de services consistante qui ont permis à l’entreprise de s’imposer dans un secteur extrêmement concurrentiel. « En 2005, nous est confiée la sécurité IT de la présidence de l’Union européenne du Luxembourg. Nous mettons en œuvre, à cette occasion, notre premier service de Security Operations Centre (SOC) pour un client du secteur financier, service depuis intégré dans nos « Trusted Managed Services ». A cette période également, un grand groupe belgo-français actif dans le secteur de la banque et des assurances choisit EBRC, à travers un processus d’appel d’offres, afin de rassembler au Grand-Duché l’ensemble de son ICT, jusqu’alors réparti entre plusieurs entités basées en Belgique, en France et au Luxembourg», ajoute Yves Reding.«Avec notre actionnaire majoritaire, nous avons pris le risque et relevé le challenge. Le projet de création d’un nouveau data centre est alors lancé pour répondre aux besoins et aux exigences élevées de ce client. Ce projet a été un coup d’accélérateur significatif dans notre développement. En 2006, le Resilience Centre West s’ouvrait à Windhof, construit et mis en service en 9 mois et anticipant les exigences de la certification Tier IV qui n’existait pas encore à l’époque. C’est la première fois que beaucoup découvraient l’existence d’un tel data centre, imposant de nouveaux standards, ouvrant de nouvelles perspectives. »
2006-2009 : croissance soutenue et réaction du marché
Là encore, avec le lancement du premier data centre certifié Tier IV, le marché nous a pris pour des fous. Ce projet, ciblé sur la très haute disponibilité, nous a pourtant permis très rapidement de sortir du lot et d’accéder à une reconnaissance et à une visibilité internationale. EBRC, devenu eBusiness & Resilience Centre, va dès lors entamer une période de croissance soutenue, avec l’acquisition de nouveaux clients à travers l’Europe. En 2008, EBRC se voit honoré du prix de « Best Data Centre Operator Europe» à Londres, qui vient mettre en lumière la qualité de l’offre EBRC auprès des acteurs financiers internationaux. « EBRC ? The best kept secret in Europe ! », disait alors un des membres du jury international.
A ce moment, le Luxembourg se transforme lui aussi, nourri par l’ambition des autorités de positionner le pays au cœur des autoroutes de l’information internationales afin de pouvoir attirer les géants du web et de l’e-commerce. « Nous avions anticipé, bien à l’avance, les besoins et le développement de ce secteur. Le lancement de ce data centre certifié Tier IV, réalisé avec le plein soutien de notre actionnaire majoritaire, a été couronné de succès. C’est à ce moment-là, voyant les retombées de cette prise de risques, que des acteurs à Luxembourg prennent conscience des enjeux et des opportunités rendues possibles grâce à l’investissement dans les nouvelles technologies de l’information. Dans la foulée, avec le projet Teralink, seul POST, qui était entretemps monté dans le capital d’EBRC à hauteur de 93%, contribuait déjà au renforcement de la connectivité internationale à Luxembourg. Plus tard est née l’initiative LuxConnect, qui va permettre à d’autres opérateurs de rattraper leur retard et d’encore mieux positionner le Luxembourg face aux enjeux de développement de ce secteur. » A l’époque, Level3 et Global Crossing, opérateurs internationaux parmi les plus importants, s’installent chez EBRC.
2010 à 2014 : deux nouveaux data centres et une diversification de la clientèle
EBRC, de son côté, entend accroître encore le niveau des services data centre, développer des services complets de prise en main de l’IT des clients, monter dans la valeur ajoutée et dans la complexité et investir dans le durable, quitte à sembler prêcher dans le désert. L’entreprise poursuit sur sa lancée, avec conviction. En 2010, avec POST – devenu l’unique actionnaire en 2009 -, elle inaugure un nouveau data centre à Kayl, et en 2012, un autre à Betzdorf. EBRC devient European Business Reliance Centre et affiche ses valeurs « EARTH » pour Excellence, Agility, Responsibility, Trust et Human. « Conscients de notre responsabilité sociétale, nous nous sommes engagés dans une démarche durable, au niveau de notre gouvernance, en matière sociale, mais aussi en veillant notamment à réduire l’impact de notre activité sur l’environnement », commente Yves Reding. EBRC est sans doute, aujourd’hui, un des acteurs économiques luxembourgeois parmi les plus grands consommateurs d’énergie. Dès lors, il est fier de pouvoir affirmer que l’énergie qu’il consomme est 100% verte. « Chez EBRC, on ne déterre pas de carbone. L’énergie émane de l’éolien ou de l’hydraulique, permettant d’épargner plus de 10 000 tonnes de CO2 à nos clients. Migrer vers EBRC, c’est réduire drastiquement son empreinte carbone. D’autre part, EBRC s’est inscrit depuis sa création dans des processus de certification, permettant d’offrir à nos clients les meilleures garanties relatives à la gestion de leurs informations à travers nos systèmes. » Aujourd’hui, EBRC affiche plus de 60 certifications et awards internationaux.
2014-2015 : un acteur européen de référence dans la gestion de l’information sensible
Récemment, l’entreprise a contribué à l’élaboration de la norme ISO 27018 via son rôle de membre-fondateur de l’EUDCA (European Data Centre Association), intégrant de ce fait les meilleures pratiques relatives à la gestion de l’information et de la donnée personnelle dans le Cloud. Elle anticipe notamment la future directive européenne relative à ce sujet, actuellement en négociation. Au fur et à mesure que le Luxembourg a renforcé sa position de place ICT en Europe, la clientèle d’EBRC s’est progressivement diversifiée. Aujourd’hui, le secteur financier représente un peu moins de 50% de la clientèle d’EBRC. L’entreprise, qui se positionne comme référence en matière de gestion de l’information sensible, est amenée à répondre à de nouveaux enjeux. « Si, dès le départ, nous nous sommes adressés aux acteurs de la finance, c’est parce qu’ils étaient plus matures que d’autres vis-à-vis des enjeux relatifs à la gestion de l’information. Depuis lors, avec la forte diffusion de la technologie dans tous les secteurs, une digitalisation croissante de la société, beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, nous répondons sur toute la chaîne de services ICT aux besoins des acteurs de la santé, pour qui l’information relative aux patients est extrêmement sensible, de l’e-commerce, de l’industrie critique, des institutions européennes et internationales, des medias, de grands cabinets d’avocats mais aussi de l’e-Payment. Tous les acteurs luxembourgeois de ce dernier segment sont managés ou opérés par nos équipes IT, dans nos data centres. »
2015 et au-delà : un business model unique et l’Europe en ligne de mire
Aujourd’hui, EBRC connaît toujours une croissance moyenne à deux chiffres. Avec 200 millions de chiffre d’affaires garanti pour les prochaines années, l’entreprise envisage l’avenir sereinement tout en nourrissant de réelles ambitions. « Nous sommes toujours une entreprise en devenir,» affirme Yves Reding. «Nous allons bien au-delà des services data centre, en offrant à nos clients des services IT « fully managed » avec l’agilité et la proximité du client comme préoccupation constante. Ajoutez à cela une couche de services et de conseils spécialisés, intégrant des compétences en sécurité ou encore en développement à travers notre partenariat avec InTech, nous disposons aujourd’hui d’un business model unique. Aujourd’hui, nous pouvons rendre opérationnel un projet à partir d’une idée, en partant d’une feuille blanche, et ce, en un temps record. Nous l’avons démontré à travers FLASHiZ, CiteeCar ou bien encore Wega. C’est ce business model unique qui nous distingue aujourd’hui de nos concurrents, y compris internationaux. Il nous permet de mieux positionner le Luxembourg comme coffre-fort numérique de l’Europe mais également comme centre IT agile, et d’aller chercher de la croissance à l’international. » D’autre part, EBRC entend désormais déborder les frontières du territoire luxembourgeois, avec notamment un renforcement de sa présence physique en France. « Nous venons d’accompagner une grande banque française pour l’obtention de la certification Tier IV de son data centre, le premier de l’hexagone », explique Yves Reding. En outre, EBRC entend procéder à des acquisitions stratégiques dans le domaine des services à haute valeur ajoutée et contribuer à la promotion d’un réseau européen de data centres certifiés Tier IV. « EBRC étant l’unique service provider à disposer de trois data centres certifiés Tier IV Design (15 000m²), dont deux certifiés Tier IV Fault-Tolerant Constructed Facility (10 000m²), nous entendons être un moteur de l’émergence d’un réseau de Clouds européens d’une extrême qualité, ciblé sur les clients critiques et en ligne avec les exigences européennes en matière de protection des données. Les dernières reconnaissances internationales « « Brill award for efficient IT, EMEA Data Center Facilities Management” décerné par l’Uptime Institute (Silicon Valley) et « Cloud Service Provider of the Year 2015 » de DataCloud Europe 2015 (Monaco) confortent notre stratégie et nous permettent, par ailleurs, de contribuer au rayonnement de la qualité « Made in Luxembourg », conclut Yves Reding.