Alors qu’elle fêtera ses 20 ans en 2023, la société IT basée à Belval poursuit sa croissance. Elle va ouvrir deux nouvelles entités, l’une à Sofia (Bulgarie) et l’autre à Amman (Jordanie). Ses résultats pour 2022 devraient battre à nouveau des records.

Tout va bien pour le groupe Arhs ! La société IT, fondée en 2003, n’a cessé de se développer depuis près de 20 ans. Elle compte désormais 2.400 collaborateurs et, bientôt, 16 entités majoritairement situées en Europe… mais pas seulement. « Nous allons ouvrir deux nouveaux bureaux, l’un à Sofia, en Bulgarie, et l’autre à Amman, en Jordanie. Avec cette dernière implantation, nous nous aventurons pour la première fois hors de l’Union européenne », explique Jourdan Serderidis, fondateur et CEO d’Arhs Group.

La volonté, derrière ces nouvelles ouvertures, est de poursuivre le développement international du groupe, en s’appuyant sur les viviers de talent qu’on trouve dans ces pays. Mais aussi de renforcer les capacités « nearshoring » de la structure. « Les besoins des clients évoluent, et on voit qu’ils ont tant besoin de services sur site ou à distance. Dans ce contexte, le développement de nouvelles entités à l’étranger fait sens, ajoute le CEO d’Arhs. Ceci étant dit, aucune nouvelle antenne d’Arhs ne démarre ‘from scratch’. Chacune peut compter sur l’expertise de l’ensemble du groupe pour développer ses services. C’est aussi ce qui fait la force du groupe. »

Renouvèlement d’importants contrats-cadres

A ces nouvelles s’ajoute une autre information réjouissante pour le groupe : les résultats 2022, même s’ils ne sont pas encore totalement connus, s’annoncent pour le moins bons. « Il est possible que nous battions de nouveaux records en matière de croissance annuelle, poursuit Jourdan Serderidis. Au cours de cette année, nous avons également renouvelé d’importants contrats-cadres, notamment avec la Commission Européenne. Il s’agissait de l’un des principaux objectifs de 2022, et nous sommes heureux de l’avoir réalisé. »

Tous les signaux sont donc au vert avant d’aborder une année 2023 qui marquera un cap symbolique, celui des 20 ans de la société. Une vraie success-story qui ne s’est pas démentie depuis 2003. « La croissance a été constante et, si nous restons sur les rails, nous pourrions atteindre l’objectif que je m’étais fixé, c’est-à-dire réaliser un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros à l’horizon 2025 », relève Jourdan Serderids, qui vient de s’envoler pour le Kenya, où il participera à la manche WRC locale (lire le paragraphe “Jourdan Serderidis au rallye WRC du Kenya”).

La société lorgne à présent résolument vers l’international, où elle souhaite continuer à se développer au cours des prochaines années. Ses filiales, d’ailleurs, suivent le mouvement : Fleetback, société du groupe spécialisée dans le développement de solutions digitales pour les concessions automobiles, s’est étendue cette année encore et compte poursuivre son développement dans plusieurs pays d’Europe.

Jourdan Serderidis au rallye WRC du Kenya au volant d’une hybride

Grand passionné de rallye depuis plus d’une dizaine d’années, Jourdan Serderidis a déjà été champion du monde dans la catégorie WRC Trophy en 2017. Il a par ailleurs concouru dans toute une série de rallyes en Belgique et au Luxembourg, mais également à plusieurs épreuves du championnat du monde des rallyes (WRC).

Du 23 au 26 juin, le CEO d’Arhs remet ça, cette fois au rallye WRC du Kenya. Pour cette épreuve, il sera au volant d’une toute nouvelle Ford Puma Rallye 1, une voiture qui a la particularité d’embarquer une unité électrique en plus du moteur thermique. Cette hybride développant une puissance de 500 chevaux, a déjà été testée dernièrement lors du rallye des Ardennes ainsi que du rallye de Hannut, en Belgique, qu’il a gagnés.

Cerise sur le gâteau : pour l’épreuve au Kenya, Jourdan Serderidis fera équipe avec celui qui n’est autre que le plus grand champion de rallye de tous les temps, Sébastien Loeb, qui roulera également dans une Ford Puma Rallye 1. Un vrai rêve éveillé donc, ainsi qu’une façon de boucler la boucle, puisque c’est après une rencontre avec Sébastien Loeb que Jourdan Serderidis avait commencé à s’intéresser au rallye…