Conférence de mars: consultance et développement, les clés des métiers

À l’occasion de la sortie du dix-septième magazine d’ITnews, des […]

May 24, 2010

À l’occasion de la sortie du dix-septième magazine d’ITnews, des experts de la consultance et du développement à Luxembourg s’étaient réunis pour entendre, tout d’abord, le témoignage de Gilles Jamann, Head of IT Development chez BNP Paribas Securities Services. Par la suite, Atos Origin a présenté son nouveau centre de compétences SOA autour de la technologie Websphere d’IBM. Siemens IT Solutions and Services a enchaîné avec une comparaison entre les métiers de la consultance et du développement. Enfin, Sfeir a rappelé les compétences majeures dont un architecte doit disposer afin de comprendre au mieux les besoins du business.

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Gilles Jamann a présenté les activités de BNP Paribas Securities Services, filiale à 100% de BNP Paribas. En 6 ans, le hub à Luxembourg a connu une énorme croissance. “Cette évolution permanente a ses exigences. L’IT doit pouvoir supporter cette mutation en faisant preuve d’encore plus d’innovation et d’évolutivité. Cela exige de la maturité et des changements dans l’entreprise et à notre niveau, l’adaptabilité est essentielle. D’autant plus que les outils financiers ont gagné en complexité. Plus que jamais au coeur des banques, l’IT doit être partenaire de l’entreprise dans ces démarches.”
Avec 1100 personnes dédiées à l’IT sur 5800 au total, BNP Paribas Securities Services est aussi présente en Inde, en Chine, à Singapour, etc. “Le sourcing est incontournable pour assurer le support.” La banque dispose aussi de quatre centres de compétences, dont Luxembourg, qui se mettent au service des autres filiales – “l’inshoring”. Au Grand-Duché, la banque héberge les applications d’autres locations: de Belgique, de France, de Jersey, de Francfort, etc. et met donc l’accent sur les méthodologies comme CMMi, ITIL, etc.

Selon Gilles Jamann, “les compétences des pays émergents sont excellentes mais il faut pouvoir utiliser des outils internes de mesure de la maturité. Une fois le pour et le contre pesés, il faut choisir le modèle qui convient le mieux. Mais selon nous, il vaut mieux toujours offshoriser ce que l’on maîtrise déjà.” Il s’agit pour cela de comprendre et prendre en compte les besoins du client, les différences culturelles et, enfin, mettre l’accent sur la gouvernance. Evoquant le futur, Gilles Jamann a, pour conclure, lancé un appel à la réflexion sur la forme que prendront les shared services. “Selon nous, the closer, the better”, a-t-il résumé.

Atos Origin et IBM: un nouveau centre de compétences SOA

Atos Origin Luxembourg PSF a ensuite présenté son nouveau centre de compétences SOA, reposant sur une forte maîtrise de la technologie Websphere d’IBM. Enzo Greco, WW Strategist chez IBM, basé à New York, est revenu sur les opportunités que le Business Process Management donne au business, en fournissant un lien direct entre l’architecture technique et celle imaginée par le business. “Construire une IT flexible vient d’une architecture flexible. La SOA est implémentée à cause et grâce au BPM. Dans les mois à venir, ces types d’architecture et d’outil seront très demandés.”

Olivier Kempf, Solutions Manager chez Atos Origin Luxembourg PSF, a ensuite présenté le modèle de fonctionnement du centre de compétences. “Nous voulons offrir nos services sur tout la chaîne de développement, de l’analyse à la maintenance en passant par le projet lui-même.” Fin 2008, Atos Origin a mis en place une infrastructure de hosting sur deux serveurs dédiés, disposant d’une infrastructure virtualisée, afin de réaliser des POC, des études, ainsi que des hands-on business cases. “Notre département est aussi à la disposition d’IBM.” Le centre de compétence est déjà à la source d’un projet pour les douanes européennes, ainsi que de la migration d’EAI de Banksys.

Siemens IT Solutions and Services: le développeur devient consultant

Ensuite, évoquant les récentes évolutions des métiers de la consultance et du développement, Philippe Houssier, CEO de Siemens IT Solutions and Services, est revenu sur les nouvelles responsabilités des développeurs et les conditions à réunir pour réaliser un travail de qualité. “Le développeur devient de plus en plus un consultant. À l’écoute des besoins du business, il doit aussi pouvoir les traduire en modèles techniques, les anticiper, voire donner des conseils. Avec une bonne compréhension du métier et de l’impact que peut avoir l’IT, le développeur doit à la fois avoir une vision et s’engager sur la qualité. Ce n’est pas tant du développement que de la recherche de solutions. Il devient donc de plus en plus consultant car il est responsable des choix technologiques.”

Sfeir: l’architecture n’est pas universelle

Suivant cette analyse, Jean-Michel Doudoux, Architecte logiciel en Java et .Net chez Sfeir, est revenu sur les différents métiers d’architecte existants, ainsi que les différents types d’architectures logicielles. “Une architecture est toujours au service de un ou de plusieurs besoins. Sa mise en place requière donc plusieurs intervenants: le project manager, l’architecte, le développeur et l’analyste fonctionnel, qui doivent s’accorder sur les objectifs visés. L’architecture ne vient pas d’un seul cerveau.” Dans ce cadre, l’architecte logiciel doit donc tenir compte des besoins actuels, tout en ayant une vision à long terme. “Il faut pour cela être un technologiste à tendance technophile: faire un effort de connaissance des produits existants, procéder à la rédaction de normes, de best practices, d’échanger avec ses pairs, etc. Il faut donc aussi être un commercial, afin de pouvoir vendre ses solutions et un politicien pour les faire accepter.”

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