Unified Computing est une évolution logique de la stratégie de Cisco qui a commencé dès 2006, avec Cisco Datacenter 3.0.

« L’architecture UCS est dans le prolongement des architectures existantes », explique Hugues de Pra, Datacenter lead, Cisco Belux. Elle est basée sur les avancées en termes de puissance de calcul (les nouveaux processeurs d’Intel, Nehalem) et de réseaux (la percée marquée par les switches Nexus), combinée avec la virtualisation et les techniques de stockage intelligentes.

Selon Renaud Larsen, Datacenter Sale Business Development Manager, Cisco Belux, l’évolution est nécessaire en raison de la grande complexité qui règne souvent dans les datacenters. « Un serveur est connecté au LAN, au SAN, ce qui demande plusieurs types de cartes, plus de câblage et une complexité encore plus grande lorsque l’on rajoute des serveurs. Or, la machine virtuelle est devenue la pierre angulaire des nouvelles architectures. Il s’agit à présent de simplifier le câblage, augmenter l’utilisation de l’architecture en place et améliorer, au final, le rendement applicatif. » Cette structure d’interconnexion unifie les protocoles de réseau et de stockage, tout en s’intégrant dans les architectures existantes. « Les serveurs connectés en front-end le sont souvent en Ethernet, alors que le back-end est généralement du Fiber Channel (FC), explique Renaud Larsen. Plutôt que d’avoir plusieurs réseaux, mieux vaut un réseau unifié. De plus, nous devons aussi tenir compte de tous les aspects de virtualisation. Lorsqu’on déploie des VM (virtual machines), on n’arrive souvent pas à les gérer car on est encore dans un système physique au niveau du réseau. On a donc préparé peu à peu cette évolution, d’abord avec les switches Nexus et avec la unified fabric. »

SERVICE-CENTRIC

Aujourd’hui, c’est le tour du unified computing ; UCS est donc une solution qui permet de tailler l’architecture en fonction des besoins, en termes de services. En se basant sur UCS, les clients peuvent ajuster et développer leur propre système de pay-as-you-grow. « En associant les ressources physiques et virtuelles et en unifiant l’ensemble du système, nous remplaçons les silos par une infrastructure orientée services », résume Renaud Larsen. En effet, la vision unifiée de Cisco permet aussi d’augmenter l’agilité, selon Hugues de Pra. « En améliorant les possibilités de computing, nous améliorons aussi le timing des applications. » Renaud Larsen ajoute : « un des aspects essentiels est que, grâce au single point of management, on a plusieurs composants sous contrôle. Cette gestion unifiée permet de provisionner de manière dynamique jusqu’au niveau de l’unité de calcul. Une fois défini le niveau de services, il sera plus facile de les déployer à travers les baies. »

Une avancée qui devrait plaire à beaucoup de system managers, entre autres. Aujourd’hui, il y a encore beaucoup d’outils différents dans les environnements traditionnels. Une des conséquences majeures et la dispersion des compétences : rares sont les équipes réseaux qui connaissent les tâches des équipes stockage, etc. « Avec UCS, on peut regrouper les différents intervenants autour d’une table, dit Renaud Larsen. Tous sont demandeurs d’une simplification des architectures. On fait évoluer la rentabilité, tout en respectant les attentes de chacun. » Hugues de Pra ajoute : « nous apportons de la cohérence, tant au niveau de la plateforme qu’au niveau de la gestion des équipes. »

PLUS QUE DES PARTENAIRES

Pour proposer cette architecture unifiée, Cisco repose sur une approche partner-centric… et exige plus de ses partenariats. « Pour être actif dans le unified computing, le partenaire doit avoir une expertise dans les composants network, storage et compute, comme l’a fait VMware, explique Hugo Detremmerie, Head of Unified Channels, Cisco Belux. Nous aidons les partenaires et les clients à faire évoluer leur approche au travers de Cisco Advanced Services, notre division de services professionnels.