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CGI relève le défi de l’écoconception

Une équipe de CGI au Luxembourg a pris part à la dernière édition de Design4Green, un challenge d’écoconception destiné aux écoles d’ingénieurs et aux entreprises engagées dans le domaine du numérique responsable. Pour les participants, l’expérience a été riche en apprentissages.

January 10, 2024

CGI au Luxembourg était, cette année encore, représentée lors du challenge d’écoconception numérique, Design4Green, qui s’est tenu en novembre dernier. Suite à l’invitation de l’école d’ingénieurs française ESAIP, 51 équipes de développeurs de solutions se sont mobilisées pendant 48h pour relever un défi concocté par l’Institut du Numérique Responsable (INR). « Pour cette septième édition, la quatrième à laquelle CGI au Luxembourg participe, le défi était de créer une page web sur laquelle chacun peut effectuer son propre audit écoresponsable, explique Toni Dias, membre de l’équipe CGI au Luxembourg. En se basant sur l’ensemble des règles et bonnes pratiques existantes en matière de développement numérique responsable, l’interface devait permettre de proposer un questionnaire et de générer un rapport d’audit. Il était évidemment important que le site lui-même soit conçu en veillant au respect de ces règles. »

Démarche responsable

Le challenge Design4Green est ouvert aux écoles françaises proposant un cursus dans le domaine du numérique ainsi qu’aux entreprises actives dans le domaine du développement. Pour CGI au Luxembourg, la participation à un tel défi permet aux équipes de se challenger sur les enjeux du numérique responsable. « Nos clients sont, en effet, de plus en plus sensibles à ce sujet. Au-delà de ça, notre volonté est d’être force de proposition, de nous inscrire dans une démarche responsable à travers tout ce que nous proposons. Cela implique une montée en compétences des équipes sur ces sujets, explique Fabien Hanesse, expert technique chez CGI au Luxembourg, ancien participant au challenge. Un tel événement permet d’appréhender les enjeux liés au développement de solutions écoresponsables de manière concrète. »

Faire preuve de sobriété

Écoconcevoir des solutions numériques implique notamment une réelle remise en question des pratiques courantes. « Il faut, en effet, partir de zéro, pour bien délimiter le besoin et déterminer quelles technologies et architectures mettre en œuvre pour, à la fois, minimiser les besoins en énergie liés au fonctionnement de la solution, mais aussi répondre à d’autres enjeux comme celui de l’accessibilité, explique Yann Montiel, autre membre de l’équipe.

Cette année, l’équipe de CGI au Luxembourg était composée de Toni Dias, architecte technique et chef d’équipe, Yann Montiel, Théo Battani et Guillaume Lioret, développeurs Full Stack. Ils ont pu travailler dans les meilleures conditions au domaine Thermal de Mondorf-les-Bains, grâce à Alison Klam, chargée de communication et marketing, qui s’est occupée de l’organisation.

 « Ces 48 heures intenses constituent aussi une expérience collective intéressante. On profite de la complémentarité des expertises, commente Théo Battani. Le fait de partir de zéro conduit à des réflexions intéressantes tant sur les besoins en ressources que sur le fonctionnement et l’ergonomie de la solution. Au-delà, il faut veiller à mettre en œuvre une solution fonctionnelle. L’une des principales préoccupations a trait à la sobriété. Il faut veiller à proposer un code, une architecture simple. »

Retour à l’essentiel

Et il s’avère que faire simple… n’est pas forcément facile. « Habituellement, lorsqu’on développe, on a tendance à chercher la facilité en recourant à des éléments préconçus, mais souvent plus énergivores que nécessaire. Lorsqu’il s’agit d’écoconception, on doit opérer un retour à l’essentiel, en se limitant strictement aux éléments dont on a besoin, explique Toni Dias. C’est un processus qui peut être long, qui peut aussi coûter plus cher au niveau de la mise en œuvre. » Toutefois, il y a une opportunité à envisager de telles démarches, aussi bien sur le plan environnemental que d’un point de vue économique. « De plus en plus d’acteurs sont invités à justifier l’impact écologique de leurs activités. D’autre part, une solution écoconçue doit permettre d’engranger des gains au niveau de la maintenance, de l’utilisation des ressources, ajoute Théo Battani. Les bonnes pratiques, d’autre part, imposent de veiller à l’accessibilité des solutions. Cette démarche d’inclusion peut aussi constituer une opportunité économique. »

En 48 heures, l’équipe de CGI au Luxembourg est parvenue à mettre en place une solution. Et, au final, elle s’est classée dans le top 5 des entreprises participantes. L’expérience, en outre, a été riche d’apprentissages. Elle doit permettre aux équipes de CGI au Luxembourg d’accompagner les clients vis-à-vis de ces enjeux, de sensibiliser les organisations sur ces aspects et de les inviter à intégrer ces pratiques dans leurs projets.

 

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