Big data : seulement la moitié des entreprises belges utilisent les données à bon escient pour accroître leurs revenus.

Avanade, un fournisseur de solutions et de services IT, dont […]

August 13, 2012

Avanade, un fournisseur de solutions et de services IT, dont Accenture est l’actionnaire principal, a conduit enquête mondiale auprès de plus de 550 cadres d’entreprise et responsables informatiques.

Il en ressort que les investissements consentis par des entreprises belges pour gérer les gros volumes de données commencent à porter leurs fruits. 45 % des interlocuteurs belges affirment que l’exploitation de ces volumes de données les aide à prendre des décisions plus pertinentes dans la conduite de l’entreprise. 50 % des entreprises belges ont déjà utilisé ces données pour augmenter leurs revenus. Ces résultats révèlent pourtant que les entreprises belges prennent plus lentement que le reste du monde conscience des avantages inhérents à l’exploitation des données. En effet, à l’échelle mondiale, la mise à profit du capital de données aboutit déjà à une rentabilisation considérable chez 73 % des interlocuteurs.

« L’exploitation des gros volumes de données concernera bientôt tout le monde et figure déjà en bonne place dans l’agenda des grandes entreprises en raison de la valeur ajoutée qu’elle commence à dégager », constate Peter Janssens, Country Manager Belgium chez Avanade. « Les technologies et compétences utilisées pour rentabiliser les données d’entreprise atteignent aujourd’hui un point de non-retour – avec de nouveaux types de données et des outils plus performants pour les exploiter. Les entreprises belges seront donc mieux armées pour bénéficier des avantages financiers et concurrentiels qu’elles peuvent tirer de leurs données. »

Outre la plus-value concrète pour l’entreprise, il s’avère que le capital de données devient incontournable depuis qu’un nombre croissant de collaborateurs reçoit un accès plus étendu et des possibilités technologiques plus diversifiées pour gérer et analyser les données. Près de la moitié des entreprises contactées en Belgique (45 %) déclarent qu’au cours des 12 derniers mois, de nouvelles fonctionnalités technologiques ont été mises à disposition pour analyser et gérer les données. L’enquête constate aussi que les entreprises investissent dans ce type de technologies. 80 % des entreprises approchées utilisent déjà ces outils.

L’exploitation des données déborde du département informatique

91 % des entreprises belges n’assimilent pas les analystes de ces données à l’équipe informatique. Elles ont plutôt tendance à répartir ce savoir-faire sur divers groupes spécialisés au sein de l’entreprise. La majorité des interlocuteurs (55 %) affirment que la gestion du capital de données est désormais implantée à plusieurs niveaux de leur entreprise.

En outre, près de la moitié des entreprises belges (40 %) déclarent qu’un nombre sans cesse croissant de collaborateurs est impliqué dans la prise de décisions en raison de la disponibilité accrue des données d’entreprise.

Les défis sont toujours là

Malgré cette évolution, 70 % des interlocuteurs belges font encore état de difficultés dans la gestion et l’analyse de données et 65 % estiment que l’entreprise devrait développer de nouvelles compétences pour convertir les données en informations stratégiquement exploitables.

Par ailleurs, la croissance rapide des volumes de données rend leur gestion de plus en plus ardue. Cette croissance s’explique en partie par l’évolution des modes de travail : l’informatique est devenue un objet de grande consommation, notamment par recours croissant à des appareils grand public tels que des Smartphones et des tablettes numériques dans l’environnement professionnel. À cela s’ajoute le flux de données créées et partagées sur les réseaux sociaux. La plupart des interlocuteurs belges affirment que la mobilité des collaborateurs (50 %) et le cloud computing (50 %) ont incité leur entreprise à repenser leur stratégie de gestion de données.

« Les défis inhérents aux gros volumes de données sont toujours là, mais le potentiel en est d’autant plus alléchant. Les grandes entreprises belges abandonnent leur attitude défensive au profit d’une approche offensive dans leur stratégie de gestion de données. Les entreprises prévoyantes dotent davantage de collaborateurs des outils et compétences nécessaires pour prendre des décisions plus judicieuses et, à terme, exploiter tout le potentiel qui se cache dans les gros volumes de données », déclare Peter Janssens.

L’étude “Is Big Data Producing Big Returns?” a été conduite par Wakefield Research, un bureau d’études indépendant, en avril 2012 et a approché 569 cadres de niveau C, des décisionnaires informatiques et des responsables de business units dans des grandes entreprises réparties sur 18 pays en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe, en Asie du Pacifique et en Afrique du Sud.

 

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