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LE BIG DATA : le nouvel or pour le secteur pétrolier et gazier
Dans le secteur pétrolier et gazier, les entreprises ont la possibilité d’exploiter différents types de données pour arriver à des conclusions ayant une valeur ajoutée pour les décisionnaires.
April 7, 2017
Le pétrole est l’une des principales matières premières négociées dans le monde depuis des années. Le secteur pétrolier et gazier est, toutefois, soumis à d’intenses pressions : le prix de l’or noir est en baisse, mais les coûts d’extraction sont toujours plus élevés. Dans un contexte turbulent, marqué par des erreurs politiques et leur impact sur les performances des entreprises, cette situation expose le secteur à un grand défi.
Les entreprises actives dans le secteur du pétrole et du gaz aux quatre coins du monde sont, en outre, confrontées au quotidien à d’énormes quantités de données. Nous avons vu, ces dernières années, une nette augmentation du nombre d’entreprises qui investissent dans les logiciels sismiques, les outils de visualisation et de gestion des données et d’autres technologies numériques censées rendre la production plus efficace.
Sur la base de récents calculs, le stock de pétrole brut disponible au Moyen-Orient est évalué à 8001 milliards de barils, soit près de la moitié du pétrole brut sur Terre. Quarante pour cent des réserves conventionnelles de gaz de la planète proviennent également de cette région. Vu que le pétrole et le gaz sont les principales matières premières naturelles dans cette zone et que leur prix est instable dans le monde, la plupart des organisations privilégient des facteurs internes pour réduire leurs coûts et augmenter leurs profits. Une des manières de concrétiser cette vision consiste à déployer de meilleures stratégies de gestion des données.
Dans le secteur pétrolier et gazier, les entreprises ont la possibilité d’exploiter différents types de données pour arriver à des conclusions ayant une valeur ajoutée pour les décisionnaires. Les données peuvent provenir de différentes sources comme le monitorage du matériel, les dossiers de maintenance, les archives sismologiques, les schémas météorologiques et l’information de production.
À une époque où les progrès en matière d’instrumentation, d’automatisation des processus et de collaboration génèrent une quantité sans cesse croissante de données, certains experts estiment que les volumes de données dans ce secteur augmenteront chaque année d’un facteur cinq. 3 L’IDC prévoit que la quantité de données exploitables dans le secteur du pétrole et du gaz passera de 52 exabytes aujourd’hui à 888 exabytes en 2020. Au vu des énormes quantités de données qu’auront bientôt ces entreprises à leur disposition, il est crucial de planifier dès à présent le stockage de ces « big » data.
L’utilisation de données réserve des avantages à l’entreprise comme à ses travailleurs. Les données météorologiques permettent, par exemple, de mieux analyser l’impact des caprices du temps avant d’élaborer une planification du travail. Il est ainsi possible de limiter les risques et de renforcer la sécurité.
Sur le plan des affaires, le Big Data et les analyses avancées peuvent aussi aider une entreprise à découvrir de nouvelles matières premières. Les données permettent, en effet, de tracer l’activité sismique invisible pour ensuite extraire des matières premières. Les données simplifient aussi nettement la découverte de nouvelles sources d’hydrocarbures. En appliquant un effet levier aux données, le processus usuel d’identification des nouvelles sources est rationalisé, alors qu’il nécessite généralement beaucoup de matériel, de personnel et de logistique. Un système fondé sur les données se traduit donc par une réduction des coûts et par une occupation plus efficace de la main-d’œuvre.
Le Big Data est également utile dans la production quotidienne et les activités opérationnelles : une entreprise peut affecter ses ressources, là où la productivité est optimale dès lors qu’elle dispose d’informations permettant de calculer les performances futures ou d’identifier les zones de production plus faibles.
Les services data ont également permis d’effectuer des activités autrefois impossibles. Pensons notamment à la visualisation à distance par le biais du cloud. Cette technologie permet une communication rapide entre la plateforme de forage et l’expert, qui se trouve ailleurs. Cette approche renforce la sécurité, la rapidité et la précision des décisions. Elle met les spécialistes en mesure d’analyser les informations de sous-surface et d’utiliser des jeux de données entraînant une meilleure prise de décision quant au forage et à l’exploration. Selon le McKinsey Global Institute, quelque 168 milliards USD ont été investis en 2015 dans les solutions mobiles, dont 8 milliards USD pour des applications pour le secteur du pétrole et du gaz. Le retour sur investissement est d’ores et déjà positif pour le secteur : les économies de coûts ont augmenté de 63 % et la productivité a connu un bond de 51 %.
Ce n’est pas tout : le Big Data et les analyses de données peuvent contribuer au monitoring des pipelines et d’autres équipements. Cela permet aux ingénieurs d’effectuer une maintenance plus efficace et plus durable sur ces précieuses infrastructures.
Même si elle reste inférieure au Moyen-Orient qu’en Europe et aux États-Unis, l’utilisation du Big Data s’y répand et les entreprises sont de plus en plus conscientes qu’elles doivent exploiter les données pour préserver leur avantage concurrentiel.
Sven Schoenaerts, Managing Director Benelux chez NetApp: « NetApp propose des solutions spécialement conçues pour l’industrie et met les décisionnaires en mesure de tirer des avantages concrets des données. Le workflow propre au secteur évolue, par exemple, du fait de la croissance rapide de la taille des jeux de données. On note aussi une demande pour l’intégration de jeux de données divers et pluridisciplinaires afin de mieux comprendre la couche inférieure de la Terre. Fournir des données à des stations de travail de visualisation est devenu compliqué et les workflows chevauchent de plus en plus de domaines et d’aspects de l’entreprise ».
La plupart des organisations se caractérisent par une tendance forte à l’encouragement de la collaboration, mais elles souhaitent aussi s’assurer que les données sensibles ne sont pas exposées. Le centre de données FlexPod, une infrastructure convergente de Cisco et NetApp, dote le client d’un accès sécurisé et en 3D à des applications géologiques et géophysiques et à des données pour des équipes pluridisciplinaires géographiquement disséminées afin de favoriser la collaboration et d’accélérer la prise de décision.
Les clients de NetApp bénéficient de performances plus rapides, de l’évolutivité et de la fiabilité, pour des coûts relativement faibles. Des entreprises de premier plan dans le secteur du pétrole et du gaz de la région ont d’ores et déjà implémenté le Data ONTAP clustérisé de NetApp, le système d’exploitation « brandé » numéro 1 pour le stockage. 6 « Grâce à cette solution, les géologues ont pu déterminer plus précisément où forer pour trouver du pétrole et du gaz à partir d’une meilleure accessibilité des données. Les organisations ont aussi la possibilité, avec la E-serie de NetApp, de gérer plus efficacement de gros volumes de données et d’agir à temps, de manière concurrentielle », explique Sven Schoenaerts.
S’il est utilisé à bon escient, le Big Data peut avoir des suites positives pour les entreprises actives dans le pétrole et le gaz. Épinglons notamment une baisse des coûts, une rationalisation des actions et une occupation plus efficace des travailleurs. Ces avantages se traduisent par une croissance à long terme et aident les entreprises à rester concurrentielles.