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Appréhender concrètement la virtualisation des données

Début juin, EDDA invitait un ensemble de professionnels de la donnée à découvrir le concept de virtualisation de la donnée. Ils ont directement pu apprécier les avantages de l’approche au départ de la plateforme Denodo.

June 26, 2023

L’exploitation des données constitue un levier essentiel de création de valeur au cœur d’une économie « data driven ». Cependant, placer la donnée au service du business constitue un défi majeur pour les organisations. Comment faciliter la mise à disposition des informations issues d’une multitude de sources, structurées ou non ? Comment garantir le meilleur usage du côté des consommateurs de la donnée, qu’il s’agisse d’opérateurs, de scientifiques de la donnée ou encore d’applications ou d’intelligence artificielle ?

Ces questions étaient au cœur d’un workshop proposé début juin par EDDA, en partenariat avec Denodo. Une quinzaine de professionnels de la donnée s’était donné rendez-vous pour en apprendre plus sur le concept de « virtualisation de la donnée », découvrir les possibilités offertes par la plateforme Denodo et profiter d’une démonstration de ses capacités.

Lever les freins liés à l’exploitation des données

« Notre volonté est d’aider les organisations luxembourgeoises à relever leurs défis, notamment en faisant un meilleur usage de la donnée, expliquait Christophe Cypers, CEO d’EDDA, en guise d’introduction. Le principal frein à la valorisation des données disponibles réside encore essentiellement dans un manque de flexibilité pour les mettre à disposition des métiers afin de leur permettre d’en tirer toute la valeur. J’ai découvert le concept de virtualisation des données il y a quelques années désormais. On peut établir une analogie avec la virtualisation des ressources informatiques, qui a permis de conférer une grande flexibilité à la gestion des ressources. Si la promesse de pouvoir plus facilement jongler avec la donnée issue de diverses sources me paraissait trop belle pour être vraie, j’ai eu l’occasion de constater que le concept était porteur de nombreuses opportunités. C’est un levier essentiel de transformation du business. »

Les approches traditionnelles liées à l’exploitation de la donnée impliquent de connaître ses données et d’avoir une idée précise, au préalable, de ce que l’on veut en faire. Elles présentent des limites en termes de flexibilité et de visibilité sur les données disponibles, au niveau des usages qu’il est possible d’en faire. Surtout, elles demeurent lourdes à mettre en œuvre, ne permettant pas d’accéder aux données en libre-service ou de garantir une mise à jour en temps réel.

La virtualisation des données : mais qu’est-ce que c’est ?

Si la virtualisation permet de répondre à ces aspects, comment cela se traduit-il ? « L’enjeu, c’est de connecter plus facilement les éléments les uns avec les autres, à commencer par les diverses sources de données, issues d’environnements variés, avec lesquels doivent composer les organisations, commente Emily Sergent, Sales Engineer au sein de Denodo. La data virtualisation, au départ de la plateforme Denodo, apporte une couche d’abstraction qui rend les utilisateurs indépendants du format, de la localisation, des technologies et des protocoles de stockage et d’accès aux données. Elle permet, d’une part, de connecter les sources de données entre elles, d’autre part de rendre celles-ci directement accessibles aux utilisateurs au moyen de modèles mis en place. »

Cette couche, sans devoir répliquer l’information, permet de les rendre accessibles, par exemple à travers la mise en place de catalogues de données, conférant une flexibilité accrue à l’organisation. Pour rendre compte des nouvelles possibilités que cela offre, Emily Sergent a comparé l’évolution de l’utilisation de la donnée à celle que l’on a connue dans le domaine de la location de films.

 

Faciliter l’accès à la donnée sans contrainte

Dans les années 90, pour voir un film, il était nécessaire de se rendre au vidéo club, louer une cassette, la lire dans un magnétoscope, la rembobiner pour ensuite la rendre. Lorsqu’un film que l’on souhaitait regarder était déjà loué, il fallait patienter jusqu’à ce qu’il soit à nouveau disponible. Aujourd’hui, le streaming nous donne accès à une quantité considérable de films, que l’on peut regarder sur n’importe quel terminal, à plusieurs en même temps. Entre-temps, il y a eu le DVD, apportant une qualité améliorée, facilitant l’usage et l’expérience – il n’était plus nécessaire de rembobiner. Puis la VOD, qui permettait de ne plus se déplacer, mais avait encore des limites en termes de consommation. « La virtualisation de la donnée contribue à une consommation de la donnée qui s’inscrit dans une même évolution. Quand, hier, pour obtenir un résultat, il fallait répliquer des données dans un environnement, pour y appliquer des règles et obtenir le résultat, désormais l’utilisateur peut directement accéder aux données qui lui sont utiles, en libre-service, sans que celles-ci doivent être répliquées, à travers les catalogues de données mis en place », précise Emily Sergent.

 

De nombreux avantages

Denodo pointe plusieurs autres avantages liés à la virtualisation. Le premier réside dans la possibilité d’identifier plus facilement de nouvelles opportunités de revenus. « La virtualisation permet une intégration des diverses sources de données, permettant d’accéder à une vue globale sur les divers domaines d’activités. Cet accès facilité à la donnée permet d’obtenir des indicateurs plus efficacement et de soutenir la prise de décision, explique Emily Sergent. L’approche donne davantage de pouvoir aux métiers, permettant à chacun d’accès directement à la donnée, de les combiner, les enrichir au service des objectifs. »

L’approche permet aussi de réduire les coûts, en minimisant les besoins en infrastructure, en facilitant la migration d’un environnement à l’autre ou encore l’intégration de nouvelles sources de données. Elle facilite l’adoption de nouvelles technologiques. La mise en œuvre d’une approche de virtualisation des données est aussi rapide. « 62% des projets menés au départ de la plateforme sont réalisés en moins de trois mois », commente Emily Sergent.

Enfin, la virtualisation contribue à une réduction des risques. La plateforme, assortie de nombreuses fonctions, outils, connecteurs, permet de mettre en place des modèles qui tiennent compte des enjeux de conformité réglementaire et d’assurer un contrôle sécurisé de manière centralisée. « On peut établir une sécurité et une gestion unifiées de l’ensemble des données gérées », commente Emily Sergent.

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