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Aider les banques à verdir leur IT

S’inscrivant dans une démarche de développement durable, les banques vont devoir engager des projets de transformation de leurs environnements informatiques afin de réduire leur empreinte environnementale. Sopra Banking Software soutient les banques dans cette perspective, en les aidant à gérer plus efficacement leurs données et à minimiser l’utilisation des ressources tout en contribuant à améliorer leurs processus.

February 6, 2024

Dans les années à venir, nos sociétés et économies doivent se transformer pour s’inscrire dans un développement durable, respectueux de chacun et de l’environnement. Pour répondre aux 17 objectifs de développement durable des Nations Unies ou encore respecter les engagements pris lors de l’Accord de Paris, en 2015, de grands changements doivent être entrepris, à tous les niveaux. Les banques, en particulier, ont un rôle important à jouer dans cette transition. L’évolution de la réglementation en la matière les amène aujourd’hui à explorer les divers leviers leur permettant de s’inscrire dans une trajectoire durable. « On constate que les acteurs sont de plus en plus attentifs à ces aspects. La réglementation, d’une part, les oblige à rendre compte de leur empreinte environnementale, en partageant des indicateurs extrafinanciers. D’autre part, les consommateurs sont de plus en plus attentifs à ces engagements, souligne Neetu Wadia, Chief Marketing Officer au sein de Sopra Banking Software. Il est important pour les banques de s’inscrire sans attendre dans une trajectoire durable, en définissant une stratégie ESG ambitieuse. »

Comment agit le levier de la régulation ?

Au niveau de la réglementation, le « Green Deal » européen, qui vise à faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050, impose aux grandes entreprises cotées en bourse de publier des rapports réguliers sur les risques sociaux et environnementaux auxquels elles sont confrontées et sur l’impact de leurs activités sur la société et l’environnement. « Plus précisément, la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD), entré en vigueur en janvier, a renforcé les règles et la transparence sur la manière dont les entreprises communiquent leurs informations sociales et environnementales », poursuit Neetu Wadia. La taxonomie de l’UE, d’autre part, est un système de classification qui indique si un produit financier ou un investissement est durable du point de vue de l’environnement. « Les grandes entreprises et les acteurs du secteur bancaire de l’UE n’ont plus le choix. Ils doivent rendre compte de leurs impacts sociaux et environnementaux. Ce qui les pousse à s’inscrire dans une approche respectueuse de l’environnement », ajoute Neetu Wadia.

Les clients de plus en plus attentifs à ces enjeux !

Si l’obligation de transparence pousse les acteurs bancaires dans cette direction, c’est surtout parce que les clients sont de plus en plus attentif à ces enjeux. « 1 client sur 4 indique que la lutte contre le réchauffement climatique est une question cruciale. 55 % déclarent qu’elle devient plus importante que la rentabilité des investissements », relaie Neetu Wadia. Ces préoccupations sont encore davantage prononcées au niveau de la jeune génération. Les institutions, si elles veulent fidéliser les clients et en attirer de nouveaux doivent s’engager dans cette voie. « En effet, 49 % des clients des banques en Europe déclarent que la lutte contre le réchauffement climatique est un critère important dans le choix d’une banque, poursuit l’experte. Et nous constatons que les cadres supérieurs réagissent à cela : avec 63% des banques ayant activement priorisé les considérations environnementales dans leurs agendas opérationnels.

L’importance du « Green IT »

L’un des piliers d’une stratégie durable, lorsque l’on est une banque, réside dans l’amélioration de l’utilisation des ressources informatiques. L’informatique, en effet, est au cœur du fonctionnement de chaque banque. Le métier s’appuie sur un vaste écosystème de solutions technologiques, permettant d’effectuer les transactions, d’opérer des contrôles, d’établir des rapports. Pour fonctionner, une banque gère des volumes conséquents de données, qu’il est nécessaire de protéger et maintenir. « La technologie constitue un moyen important à la disposition des banques pour réduire leur empreinte carbone, minimiser les besoins énergétiques et en ressources diverses, commente Neetu Wadia. En tant que fournisseur de solutions technologiques bancaires, notre rôle est de soutenir les acteurs dans la mise en œuvre d’une approche green IT. »

Il y a bien des manières de verdir son IT

Un système bancaire, cependant, ne se transforme pas en un claquement de doigts. Pour Sopra, s’il faut agir dès maintenant, il convient d’y aller pas à pas. « La réduction de l’empreinte environnementale peut s’envisager de diverses manières, explique Neetu Wadia. On peut par exemple se demander comment réduire le volume de données, stockées. En matière de data management, on peut chercher à minimiser le temps de conservation des données et, indirectement, le besoin en capacité de stockage. Au niveau de l’architecture, des transformations peuvent être opérées, afin de réduire le besoin en ressources. L’un des défis, en la matière, est de transformer des applications monolithiques en microservices, permettant un usage plus dynamique des ressources nécessaires pour garantir les opérations. La mutualisation des ressources au départ de plateformes cloud, d’autre part, contribue à minimiser les besoins en énergie. On peut aussi se demander comment il est possible de recycler le matériel informatique ou de le reconditionner. »

Des solutions au service d’une banque plus verte

Sopra Banking Software a intégré ces enjeux au cœur de sa démarche. Pour Neetu Wadia, les banques et leurs partenaires, à l’instar des fournisseurs de solutions software, des fabricants de matériel ou des services cloud, doivent travailler main dans la main pour contribuer aux objectifs poursuivis. « À notre niveau, l’enjeu est de faire évoluer nos solutions, la manière dont nous les mettons à disposition des utilisateurs, pour garantir une consommation minimale des ressources informatiques et énergétiques. Cela passe notamment par une refonte de l’architecture et le recours au cloud », assure Neetu Wadia. C’est aussi à travers les fonctionnalités, l’innovation, que le fournisseur de solutions applicatives entend soutenir les banques vis-à-vis de ces enjeux. « Il s’agit notamment de contribuer à une gestion plus efficiente de la donnée, en évitant que celle-ci soit dupliquée inutilement, poursuit Neetu Wadia. En considérant les divers workflows, il y a lieu d’explorer les possibilités de gagner en efficacité, de faciliter les processus tout en contribuant à minimiser la consommation en ressources. Aujourd’hui, beaucoup de démarches s’appuient encore sur du papier et opérer un meilleur usage du numérique doit permettre d’éviter cela. »

Amélioration continue

À l’heure actuelle, la plupart des acteurs évaluent l’empreinte carbone (et plus largement environnemental) inhérente à leur système d’information. L’étape suivante sera de définir une roadmap en vue de mener à bien les transformations permettant de minimiser l’utilisation des ressources. « Notre rôle est de conseiller et d’accompagner les acteurs dans cette transformation, en leur proposant les solutions adaptées à leur besoin, en les guidant dans leur trajectoire Green IT, conclut Neetu Wadia. Il s’agit de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue dans laquelle nous nous engageons avec nos partenaires et clients. »

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