Depuis quelques mois, les prestataires de services informatiques sont confrontés à des enjeux importants. Leurs clients nourrissent d’importantes ambitions de numérisation de leurs processus, dans l’optique d’améliorer leur compétitivité, soutenant les besoins dans le domaine du développement. La tendance, en outre, est aussi à l’externalisation de la gestion des ressources informatiques. « Pour nous, cela a plusieurs incidences. D’une part, nous devons renforcer nos équipes, en acquérant les bonnes compétences, pour répondre aux besoins. D’autre part, au regard de l’évolution des coûts ces derniers mois et dans les mois à venir, au niveau des salaires notamment, nous devons trouver des solutions pour garantir la maîtrise des budgets tout en veillant à maintenir la profitabilité de notre activité », explique Philippe Houssier, Partner Sales & Business Development au sein d’ABAKUS IT SOLUTIONS.

Augmenter la taille des équipes et leur réactivité

Face à ces défis, la société de service informatique entame l’année 2023 avec ambition. « Il s’agit d’une part d’augmenter la taille des équipes, d’autre part d’améliorer notre réactivité, assure le dirigeant. On a pour cela besoin de nous appuyer sur des expertises multiples localement, mais aussi, derrière, de pouvoir garantir une mise en œuvre efficace des divers projets. » Rien n’est moins simple dans le contexte actuel.

Adopter de nouveaux modes de travail

Pour relever ce challenge, ABAKUS IT-SOLUTIONS explore plusieurs voies. La société entend d’abord accélérer son processus de recrutement. « Il est essentiel, avant tout, de renforcer notre attractivité. Cela passe notamment par l’adoption d’autres modes de travail, explique Philippe Houssier. Si le télétravail est devenu la norme, le permettre implique de repenser l’organisation et les processus en profondeur, pour s’assurer de l’efficience opérationnelle de l’entreprise. » Cependant, au regard de la situation sur le marché de l’emploi, de telles transformations organisationnelles ne suffiront pas.

Un centre de développement à Madagascar

Dès lors, ABAKUS IT-SOLUTIONS investit à Madagascar dans le déploiement d’un development center. « Il est en effet devenu difficile de recruter localement, poursuit Philippe Houssier. La démarche nous permet en outre de rester compétitifs, la main-d’œuvre là-bas étant moins onéreuse. »

Pour ABAKUS IT-SOLUTIONS, localiser ce development center à Madagascar a plusieurs avantages. On y parle français. Le pays dispose de bonnes universités techniques. Les fuseaux horaires de Luxembourg et de l’Île rouge sont très proches. « Beaucoup de sociétés IT, comme nous, ont entrepris de tels investissements, poursuit le dirigeant d’ABAKUS IT-SOLUTIONS. On peut en outre profiter de modalités intéressantes, comme des formations en alternance, nous permettant d’offrir la possibilité à de nombreux jeunes de mettre le pied à l’étrier. » La société déjà solidement implantée en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne, a donc établi une structure sur place et s’apprête à y déployer son équipe. Elle devrait compter 6 à 8 personnes d’ici six mois. À côté des professionnels du développement, le centre de Madagascar accueillera aussi une équipe de sourcing de talents. « L’idée est de faire grandir ce centre en prenant le temps. Nous privilégions une approche qui permet d’assurer une bonne intégration des équipes, la mise en place de processus robustes et une organisation efficace entre les équipes à distance », commente encore Philippe Houssier.

Maintenir la proximité avec le client

Ces investissements doivent donc contribuer à mieux servir le marché luxembourgeois. Si les équipes en charge du développement ou de la gestion des ressources informatiques se trouvent à distance, localement, ABAKUS IT SOLUTIONS fera évoluer ses talents vers des fonctions d’analyste ou d’architecte pour mieux répondre aux besoins spécifiques des organisations locales. « Il est important pour nous de maintenir cette proximité avec le client, pour nous assurer de bien comprendre leurs attentes et de pouvoir leur apporter la meilleure des solutions », ajoute Philippe Houssier.