Depuis une quinzaine d’années, la montée en charge des usages de l’Internet et des phénomènes d’obsolescence prématurée ont fait de l’informatique et du digital un secteur qui génère une pollution comparable en volume à celui du transport routier. Mais, comme dans le transport aérien, les bénéfices de l’amélioration technologique de gestion énergétique sont effacés par l’accélération de sa croissance.

Tant à l’échelle climatique qu’environnemental, il est critique de repenser les méthodologies et la gestion des ressources en plaçant les questions environnementales au cœur des critères d’arbitrage tout au long du cycle de vie des projets : depuis la conception et la réalisation, jusqu’à la maintenance et la stratégie de remplacement par la génération suivante.