La virtualisation des données est une technologie qui autorise les organisations à administrer, intégrer et analyser leurs informations en offrant une perspective logique des données provenant de diverses sources, comme si elles étaient rassemblées dans une seule base de données unifiée.

« La virtualisation des données permet de répondre aux nouveaux usages autour des données, qui demandent de plus en plus un accès en self-service et en temps réel aux données. Dans tous les cas, le paysage data est éclaté aujourd’hui, avec de multiples sources, des enjeux de sécurité… et surtout un besoin de répondre à un « time to market » plus rapide », a constaté Christophe Cypers CEO d’EDDA. La société spécialisée dans le développement informatique, qui a notamment développé un pôle Data en 2021 en intégrant la société OKTOPUS Consulting, entend accompagner les organisations dans le développement de nouveaux cas d’usages s’appuyant sur une meilleure exploitation des données. Dans cette perspective, EDDA proposera deux événements exceptionnels autour de cette thématique, afin de permettre aux personnes concernées par le sujet de mieux appréhender ces enjeux.

Repenser l’approche

Pour le premier d’entre eux, le 7 juin prochain à Luxembourg, les équipes d’EDDA en partenariat avec Denodo invitent les professionnels de la donnée à découvrir les possibilités offertes par la virtualisation des données. « Si la donnée est au centre de nombreux enjeux, elle reste complexe à appréhender, poursuit Christophe Cypers. Les organisations doivent composer avec un nombre croissant de sources de données, qui évoluent dans le temps, tout en mettant en œuvre des moyens pour produire et consommer de l’information de manière flexible. Les approches traditionnelles autour de la donnée sont parfois confrontées à des limitations à travers des coûts d’implémentation, de gestion trop élevés sans parler de la problématique Data Management associée. »

De plus en plus, les acteurs jonglent avec une diversité croissante des plateformes de stockage de la donnée : data lakes, data warehouses, on-prem, dans le cloud, réparties entre régions et hyperscalers. « Avec cette diversité viennent des enjeux de gouvernance, de self-service, de performance, de rationalisation et d’industrialisation de l’accès à la donnée, explique Emily Sergent, Sales Engineer au sein de Denodo. La virtualisation de la donnée, que rend possible la plateforme Denodo, est une réponse aux problématiques rencontrées. Elle permet de connecter les diverses sources de la donnée aux divers utilisateurs. Par exemple, un utilisateur Power BI peut croiser des données du data lake avec ceux du data warehouse, sans avoir une connaissance technique des deux plateformes. Un data scientist peut trouver et accéder les données pour nourrir ses algorithmes à un seul endroit. Les applications peuvent se sourcer en APIs uniformisées, construites dans un environnement low code/no code, et avec une indépendance vis-à-vis les systèmes de stockage. »

Agilité accrue et complexité réduite

La virtualisation des données offre aux organisations la possibilité d’accéder de manière rapide et aisée aux informations provenant de différentes sources, sans avoir recours à des procédures d’intégration de données complexes et longues. Cette approche facilite la prise de décisions plus rapides et mieux informées en offrant une vision plus globale des données disponibles pour les organisations. La virtualisation des données simplifie le processus d’accès et d’intégration des données provenant de plusieurs sources, ce qui peut contribuer à réduire la complexité et à améliorer l’efficacité.

Sécurité renforcée

Cela contribue également à renforcer la sécurité des données en autorisant les organisations à accéder aux informations sans avoir à les déplacer ou à les copier physiquement. Cette méthode peut réduire les risques de fuites de données et d’accès non autorisé à des informations sensibles.

Évolutivité accrue 

La virtualisation des données offre aux organisations la possibilité d’élargir aisément leur intégration de données et leurs initiatives d’analyse au fur et à mesure de l’évolution de leurs besoins, sans nécessiter de matériel ou d’infrastructure supplémentaires.

Réduction de la duplication des données 

La virtualisation des données peut contribuer à diminuer la nécessité de reproduire physiquement les informations, entraînant des économies sur les coûts de stockage et de traitement. En outre, cela peut minimiser les risques d’erreurs et d’incohérences susceptibles de découler de la duplication des données.

Diversité de cas d’usage

Les participants à l’événement du 7 juin ont pu découvrir cette approche de virtualisation de la donnée de manière très concrète et pragmatique. EDDA et Denodo promettent aux participants, professionnels de la donnée au Luxembourg, une expérience pratique autour de cette approche, pour leur permettre de bien appréhender les possibilités qu’elle offre ainsi que le fonctionnement de la plateforme Denodo. « Pour bien appréhender la démarche, il faut tout d’abord identifier les cas d’usage clés, qui sont moteurs de la virtualisation, commente Emily Sergent. Il y a une vraie diversité de cas d’usage dans lesquels la virtualisation de la donnée est pertinente, ce qui surprend souvent. »

On trouve par exemple Denodo au cœur des initiatives de self-service BI, des projets de data science, mais aussi de l’API-sation de la donnée pour les applications opérationnelles par exemple, ou encore dans les projets type Data Hub ou Data Mesh.

« La question à se poser est donc : quelles sont les situations aujourd’hui où j’ai de la difficulté à valoriser la donnée dans mon entreprise ? Et pourquoi ?, précise Emily Sergent. Si les difficultés sont dues à la diversité des sources de données, ou de leurs caractères mouvants au fil des migrations, la construction d’une plateforme virtuelle avec Denodo peut être une vraie solution. Si les difficultés sont plutôt dues à un manque de gouvernance, Denodo peut aider aussi, en fournissant un point d’accès central à la donnée contextualisée avec un accès sécurisé. »

« La virtualisation des données peut aussi appuyer les initiatives de gouvernance et de conformité des informations en autorisant les organisations à surveiller et gérer l’accès aux données de manière plus aisée, ainsi qu’à garantir que leur utilisation soit conforme aux réglementations et aux politiques internes. Par exemple, cela peut permettre aux organisations de mettre en place des contrôles d’accès aux données et d’appliquer le masquage ou la rédactions des informations sensibles. » ajoute Christophe Cypers

C’est cette réflexion autour de ces enjeux que les deux partenaires ont partagée à travers les échanges qui ont eu lieu le 7 juin.