Agile Partner entend accompagner les entreprises luxembourgeoises dans la mise en œuvre d’une stratégie Green IT et dans l’éco-conception de leurs services numériques. Le prestataire de services invite les organisations à prendre part à l’initiative Benchmark Green IT 2023.

En rejoignant le collectif GreenIT.fr, Agile Partner s’est donné l’ambition d’intégrer les organisations luxembourgeoises au sein de l’étude Benchmark Green IT. « Nous sommes deux acteurs luxembourgeois à avoir souhaité contribuer à cette enquête collective, menée chaque année depuis 2016, et qui vise à quantifier les impacts environnementaux des systèmes d’information des organisations, explique Sylvain Chery, CEO d’Agile Partner. L’intérêt spécifique de la démarche est de permettre aux acteurs d’un marché de pouvoir se comparer aux autres, dans l’optique de partager les meilleures pratiques pour réduire l’empreinte environnementale de l’informatique. Avec innov’ICTion, l’autre acteur luxembourgeois qui rejoint l’initiative avec nous, la volonté est de permettre à des organisations présentes sur le territoire de prendre part à cette enquête et, in fine, de s’engager dans une démarche d’amélioration. »

Le numérique au bureau, c’est 43% du budget annuel soutenable d’un européen

L’empreinte environnementale d’un système informatique, à l’heure où le numérique supporte la plupart des processus opérationnels, n’est pas négligeable. L’édition 2022 de l’étude révèle notamment que le système d’information des organisations représente 426 kg équivalent CO₂ par utilisateur, soit 43 % de la limite planétaire pour un européen ou 25 % du total des émissions de gaz à effet de serre qu’un Français peut émettre pour respecter les Accords de Paris. Il apparait dès lors essentiel que le département informatique participe à l’effort de préservation du climat. Autant qu’il lui incombe d’essayer de limiter l’exploitation de certaines ressources naturelles, comme les minerais et métaux nécessaires à la fabrication des équipements.

Dans cette étude, le périmètre du système d’information inclut l’environnement de travail de l’utilisateur (son poste de travail, les éléments de téléphonie, l’impression), le réseau et le centre informatique (on premise ou dans le cloud). Le benchmark tient compte de l’ensemble du cycle de vie de ces éléments, et donc des impacts environnementaux liés à leur fabrication, à leur utilisation et à leur éventuel recyclage.

Des responsables informatiques conscientisés

Selon Sylvain Chery, le sujet percole aujourd’hui au niveau des responsables informatiques luxembourgeois. « J’ai été agréablement surpris, en rencontrant des CIO, de l’oreille attentive qu’ils ont prêtée à l’évocation du sujet, explique-t-il. C’est une considération qui semble compter aujourd’hui, en raison d’un engagement volontariste personnel ou parce que cela s’inscrit dans une démarche RSE globale de leur organisation. »

Agile Partner, pour permettre à ces dirigeants d’aller plus loin, les convie aujourd’hui à prendre part à l’édition 2023 de cette étude. « Il s’agit d’une première évaluation, qui permet surtout au DSI de se positionner par rapport aux autres acteurs du marché et à l’étranger pour mieux envisager les pistes d’amélioration, explique Sylvain Chery. Pour mettre en œuvre une stratégie Green IT, il faut partir d’une première évaluation afin de pouvoir se fixer des objectifs à atteindre et mesurer ensuite les progrès réalisés. »

Envisager les bonnes pratiques

Les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte environnementale de son système d’information sont nombreuses. Entre autres choses, on peut penser à prolonger l’usage du matériel informatique (PC, serveurs, routeurs, GSM, écrans…) d’une ou plusieurs années avant renouvellement, éviter de multiplier les écrans LED, s’appuyer sur des filières permettant de donner une seconde vie au matériel utilisé. Réduire les impressions est un autre levier, comme s’assurer de la mise en veille des équipements réseaux lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

Promouvoir l’éco-conception

Si cette démarche Green IT concerne principalement les ressources informatiques, le hardware et son utilisation, l’engagement d’Agile Partner à la faveur d’une approche responsable du numérique va plus loin. « Notre cœur de métier, en effet, réside dans le développement de services numériques, poursuit Sylvain Chery. L’éco-conception de ces services et des applications est aussi un sujet que nous portons, qui contribue à réduire à la source l’empreinte environnementale d’un système d’information. L’application que l’on fait tourner sur des machines, selon la manière dont elle a été conçue et en fonction de son déploiement, sera plus ou moins gourmande en ressources. On le voit, la puissance nécessaire aux logiciels a tendance à croitre rapidement. Il y a lieu de considérer les enjeux de sobriété aussi à ce niveau. »

Levier de compétitivité

Si de telles démarches sont salutaires pour la planète et le Vivant, elles ont aussi un sens économique. « Réduire l’empreinte environnement de son système d’informatique, c’est minimiser ses consommations et son besoin en ressources, explique encore Sylvain Chery. C’est un levier d’amélioration de la compétitivité. En outre, il est préférable de s’engager dans une telle démarche maintenant, plutôt que d’attendre de la faire sous la contrainte, les réglementations en la matière évoluant elles aussi rapidement. »

Si vous souhaitez prendre part à l’édition 2023 de cette étude et mettre en œuvre une stratégie Green IT, Agile Partner est votre interlocuteur privilégié.

Retrouvez l’étude du Benchmark Green IT 2022 sur https://club.greenit.fr/benchmark2022.html