TECH NEWS
Les Apps, une nécessité pour l’assureur !
Comme de nombreux secteurs, le monde de l’assurance fait face à un vaste chantier de transformation digitale.
December 18, 2017
Comme de nombreux secteurs, le monde de l’assurance fait face à un vaste chantier de transformation digitale. Un gros défi de l’assureur est de pouvoir mettre en œuvre des processus automatisés de bout en bout et faire agir chaque acteur d’une chaîne désormais 100% digitale.
« La transformation doit s’opérer à tous les niveaux et notamment sur l’interaction avec les clients et les réseaux de ventes, véritablement au cœur de l’échange d’information. Cela va beaucoup plus loin qu’offrir une vision des données avec un site internet. Il s’agit de faire participer l’utilisateur à la collecte de celles-ci et créer un échange, comme par exemple lors d’une souscription », explique Thierry Bostem.
L’App est la norme
Le marché mondial est désormais saturé d’abonnements mobiles avec 7,74 milliards de devices, un nombre déjà supérieur au 7,5 milliards de terriens. En Europe, l’arrivée de la 4G a boosté l’utilisation du mobile. Le smartphone est devenu un réflexe pour tout un chacun et son utilisation entraîne une migration vers les Apps.
« Si le téléchargement d’Apps progresse lentement, leur utilisation croît nettement avec taux moyen de 86% contre 14% pour le web mobile ! », relate Thierry Bostem.
Cette progression s’explique non seulement par la multiplication des applications, mais surtout par la richesse des services qu’elles offrent ainsi que par la prise de confiance du mobinaute dans l’échange en ligne.
« Le choix de proposer une App n’est plus une question que l’assureur devrait se poser, mais plutôt quand il l’inscrit dans son programme de développement. Il devra veiller cependant à concentrer tous ses services au sein d’une seule et même application et ne pas tomber dans le travers de la démultiplication par département. C’est une erreur déjà vue par le passé avec certains sites Internet. Un telle démarche risquerait de semer la confusion chez l’utilisateur, voire même de le faire fuir ailleurs ! », ajoute- t-il.
Une App qui se greffe à votre service internet existant
Lancée depuis 2 ans dans un projet d’envergure, SWITCH annonce l’arrivée de sa 3ème génération de front-office « digital-able » pour 2018. Proposée en mode SaaS, la solution permet de récupérer les données de la compagnie via une connexion sécurisée à partir desquelles elle offrira ses services.
« Comme tous nos autres composants, notre App a été pensée pour s’intégrer à des environnements tiers. Un des gros avantages est de pouvoir se greffer à une solution front existante et de proposer l’application comme une extension à un site existant. Il suffit simplement que l’utilisateur autorise sa tablette ou son smartphone via une procédure d’enrôlement. Ce mode de fonctionnement devrait séduire les structures équipées d’un service internet qui désirent offrir une App à leurs utilisateurs », explique Nicolas Englebert.
Native
Pour SWITCH, il n’était pas question de développer une App HTML dans un container. Elle a fait le choix du natif avec tous les avantages qu’il procure.
« En plus d’être lente car forcée de charger l’UI, l’App hybride HTML est limitée dans l’exploitation de l’appareil et au javascript comme traitement local. A contrario, l’App native permet de bénéficier de toute la puissance de l’appareil et d’améliorer l’expérience utilisateur sans devoir attendre un retour serveur comme en HTML ! La fluidité est un critère important pour l’utilisateur », confie Nicolas Englebert. De plus la société explique qu’un utilisateur qui télécharge une App n’attend pas n’importe quelle UI. Il est profondément attaché à son appareil et à son mode de fonctionnement et veut retrouver les comportements qui lui sont familiers sur son OS. Ainsi pour des fonctions similaires, la version iOS présentera une UI différente de celle d’Android.
La société compte également profiter des possibilités qu’offrent les app natives à travailler en mode off-line, ce pourquoi les apps hybrides et autres sites responsive ne sont pas du tout adaptés. Cet avantage pourrait être particulièrement exploité pour les vendeurs. « Nous avons déjà travaillé le mode off-line dans le cadre d’une app dont l’objet était de comparer des fonds d’investissement. Nous comptons bien réutiliser ce know-how dans MySigma : l’idée de pouvoir emporter un contrat ou un dossier et de le rendre accessible hors ligne ou bien démarrer l’encodage d’une souscription sans devoir être connecté et le synchroniser plus tard seraient des fonctions fort appréciées par les vendeurs », ajoute Nicolas Englebert.
XAMARIN, un choix stratégique !
Xamarin s’est imposé naturellement à la société à l’ADN 100% Microsoft. Elle a adopté la technologie cross-platform et lui permet de proposer des App natives sur iOS et Androïd en couvrant ainsi plus de 99% du marché.
« Nous suivions la plateforme Xamarin depuis quelques années, elle satisfaisait à nos exigences. Nous étions confiants quant aux rumeurs de rachat par Microsoft, gage de pérennité pour SWITCH IT. En plus de bénéficier d’un environnement parfaitement intégré nous partageons nos librairies avec nos autres modules développés en C# », explique Nicolas Englebert.
Compte tenu de la maturité des outils cross-platform, la société se prononce sur une probable démultiplication des App pour les années avenirs dans de nombreux secteurs, là où leur création était bloquée face aux coûts démultipliés par plate-forme. « Le développement d’App était réservé aux gros acteurs aux finances solides. Avec XAMARIN, c’est l’ouverture à l’App pour tout le monde, nous arrivons à un taux de partage de code d’environ 90% pour les différentes plateformes. C’est une véritable rupture technologique que nous attendions tous. Pour les entreprises qui auraient des applications natives, c’est également l’occasion de mutualiser les coûts de projet, d’environnement, de know-how et d’économiser sur la maintenance future… c’est tout simplement énorme ! », ajoute Nicolas Englebert.
100% digital
Avec la concrétisation des grands projets européens sur le numérique, le 100% digital avec du zéro papier de bout en bout est enfin une réalité d’aujourd’hui.
« Notre programme digital est ambitieux, des travaux sont en cours pour optimiser la saisie et notamment le téléchargement de documents, fonction structurante pour traiter le zéro papier. Côté signature et authentification, nous avons une bonne expérience en la matière et profitons des changements réglementaires de l’eIDAS pour intégrer la solution de notre partenaire Fujitsu.
Pour ceux qui auraient une solution en place, nous nous y adaptons très facilement ! », explique Thierry Bostem.