DIGITAL SOLUTIONS
Plusieurs sites web de l’Etat victimes d’une attaque DDoS
L’accessibilité de plusieurs sites Internet du gouvernement et des administrations a été perturbée.
February 28, 2017
Ce lundi, l’accessibilité de plusieurs sites Internet du gouvernement et des administrations a été perturbée. En cause, une attaque DDoS, comme l’a indiqué le Centre des Technologies de l’Information de l’Etat (CTIE) dans un tweet.
Ce lundi, vous avez peut-être connu des difficultés à vous connecter à l’une des plateformes web de l’administration publique. Les services de l’Etat, en effet, ont été perturbés à divers moments de la journée. En cause, une attaque DDoS dont ont été victimes les systèmes informatiques du gouvernement. C’est du moins ce qu’a confirmé le CTIE dans un tweet, lundi matin.
“We are being #DDoS right now working on a solution!(@CTIE_LU)”
Une attaque DDoS, ou de déni de service, consiste en une sollicitation massive des serveurs hébergeant un site ou un service web, afin de les faire tomber ou d’en perturber l’accès. Ce type d’attaques cybercriminelles est de plus en plus répandu.
Pour les mener à bien, les cybercriminels utilisent ou détournent un réseau de machines. Ces derniers mois, on a notamment vu des objets connectés détournés pour envoyer des requêtes vers des cibles déterminées à des fins malveillantes.
Selon les informations disponibles actuellement, on ne sait pas quelle est l’origine de l’attaque.
Mardi, à l’heure d’écrire ces lignes, l’attaque n’était pas terminée. Une centaine de sites web hébergés au niveau de l’Etat étaient concernés. L’attaque n’est pas continue, mais prend la forme de vague de trafic s’étendant sur des périodes de temps déterminées.
Si l’attaque n’était pas terminée, la situation était cependant sous contrôle, comme l’a précisé Gilles Feith, directeur du CTIE, à plusieurs de nos confrères.
En effet, une attaque DDoS étant diligentée depuis l’extérieur, il faut faire preuve de patience, en veillant à bloquer le trafic malveillant, le temps que les cybercriminels ou kacktivistes se lassent.