DIGITAL SOLUTIONS
L’analytics, un monde fascinant de possibilités
Le 24 mars prochain, à l’occasion du Luxembourg Analytics Summit 2016, organisé par SAS, Joeri Arts évoquera la manière étonnante avec laquelle la valorisation de la donnée, par l’entremise de l’analytique, transforme le business, la société, le monde. En la matière, le champ des possibles semble infini.
March 16, 2016
Le 24 mars prochain, à l’occasion du Luxembourg Analytics Summit 2016, organisé par SAS, Joeri Arts évoquera la manière étonnante avec laquelle la valorisation de la donnée, par l’entremise de l’analytique, transforme le business, la société, le monde. En la matière, le champ des possibles semble infini.
La data analytics, ou le big data, tout le monde en parle. Force est de constater cependant que, à l’échelle de la plupart des entreprises, il est encore difficile de déterminer comment appréhender cette technologie ainsi que les possibilités qu’elle offre.
Le 24 mars prochain, lors du Luxembourg Analytics Summit, Joeri Arts, Business Development Manager de SAS Belgique et Luxembourg, s’attachera à démonter que le recours à l’analytics, quel que soit le business dans lequel on évolue, sera inévitable. « Le nombre incroyable de données produites chaque jour, chaque minute même, augmente de manière exponentielle. Cela devrait se renforcer plus encore avec l’émergence de technologies comme les objets connectés, ou l’intelligence artificielle. Nous n’avons pas le choix : pour tirer quelque chose d’utile de cette masse de données, structurées ou non, il nous faut recourir à l’analytique, à de nouveaux outils et modèles de traitement de la donnée », explique-t-il.
La data analytics, pour se démarquer
“si l’on veut continuer à exister, chacun devra être en mesure de recourir à ces techniques”
Pour le guest speaker de ce premier sommet luxembourgeois entièrement dédié à la data analytics, les possibilités offertes ne connaissent plus de limite. « La data analytics trouve des applications à tous les niveaux. A tel point que, demain, si l’on veut continuer à exister, chacun devra être en mesure de recourir à ces techniques. Dans nos pays, où beaucoup de secteurs sont arrivés à maturité, l’organisation qui se démarquera des autres sera celle qui parviendra à adresser le bon produit ou service, au moment idéal, par le bon canal, au client adéquat », poursuit Joeri Arts.
Evidemment, la data analytics est un moyen permettant de poursuivre une multitude de fins. Il suffit pour s’en convaincre de voir les premières applications qui en sont faites mais aussi les possibilités qu’elles offrent.
Aujourd’hui, par exemple, l’ensemble de l’espace aérien européen est géré par des outils analytics. Ils sont capables de reconfigurer des milliers de routes et plans de vols en quelques secondes, par exemple suite à un incident majeur comme une éruption volcanique. Un tel exploit ne pourrait en aucun cas être mené par des êtres humains. Demain, les banquiers pourront appuyer leurs études de risque sur une analyse extrêmement fine d’une énorme quantité de données disponibles, pour déterminer si oui ou non il y a eu lieu d’octroyer un crédit par exemple. « Les modèles et algorithmes qui voient le jour actuellement, pour peu qu’ils s’appuient sur suffisamment de données, peuvent permette de tout prédire, assure Joeri Arts. Essayez, dès lors, d’imaginez le champ des possibles qui s’ouvre à nous. »
Une nouvelle ère
“la société aura besoin de data scientists. C’est très certainement l’une des professions qui a le plus d’avenir”
Evidemment, il faut pouvoir imaginer le meilleur, comme le pire. Mais les possibilités sont là et nos sociétés vont devoir composer avec, entre développement de nouvelles applications servant le bien-être de tous, en ce compris l’économie, et protection renforcée de la vie privée et des droits de chacun.
Il n’en demeure pas moins que l’analyse de la donnée change dès à présent le monde. Comme l’illustre très bien Joeri Arts : « aujourd’hui, 34% des mariages au Etats-Unis découlent d’une rencontre entre personnes rendue possible grâce à un algorithme. On estime que ce pourcentage pourrait rapidement monter jusque 70%… Dans la vraie vie, sans ordinateur, les chances de tomber sur la bonne personne sont infiniment plus minimes », explique-t-il.
Un autre exemple ? « En Angleterre, c’est un algorithme qui, établissant des facteurs de risques de violence ou d’actes punissables à partir de données collectées, indique aux policiers les lieux où ils doivent patrouiller. » Mais encore… l’ONU, en screenant les réseaux sociaux, est capable de prédire des augmentation spectaculaire de chômage à l’échelle de sous-régions six mois à l’avance. « Demain, de tels outils pourraient être utilisés par des dirigeants qui, plutôt que d’inscrire leur politique dans la réaction à un événement, pourraient empêcher à des problématiques de prendre corps », poursuit Joeri Arts.
On pourrait encore évoquer des applications nombreuses au service de la sphère publique, dans le monde du sport et des loisirs, dans le domaine de la santé. « Nous entrons dans une nouvelle ère qui s’appuiera sur la donnée », précise Joeri Arts. L’expert détaillera l’étendue du phénomène, avec de nombreux exemples étonnants, le 24 mars prochain. « Une chose est certaine, la société aura besoin de data scientists. C’est très certainement l’une des professions qui a le plus d’avenir », conclut-il.
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