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Les solutions IT sont toujours trop longues à mettre en place
Vmware annonce les résultats d’une étude qui démontrent que les entreprises (65%), souffrent d’un décalage de 5 mois entre les demandes du métier et la mise en oeuvre de solutions IT. Cet écart grève leur innovation, leur productivité et leur compétitivité.
June 11, 2014
Vmware annonce les résultats d’une étude qui démontrent que les entreprises (65%), souffrent d’un décalage de 5 mois entre les demandes du métier et la mise en oeuvre de solutions IT. Cet écart grève leur innovation, leur productivité et leur compétitivité.
L’étude concerne 1.800 décideurs IT et 3.600 employés travaillant pour des sociétés comptant plus de 100 collaborateurs, opérant au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, dans les pays nordiques (Suède, Norvège et Danemark), en Russie & au Moyen-Orient (Arabie saoudite et Emirats Arabes Unis).
Effet domino
Ce décalage entre l’opérationnel et l’IT a des conséquences non négligeables sur les performances, la compétitivité et les perspectives de croissance des entreprises. Les décideurs IT interrogés évoquent, en termes d’implications, la possibilité de voir le capital innovation se réduire dans tous les départements (39%), un recul de la productivité des collaborateurs (36%) et la fuite de clients qui se tournent vers des entreprises plus agiles (33%).
La nouvelle ère IT dans laquelle les entreprises doivent s’engager représente pour elles un défi et ce fossé ne fait qu’accentuer la pression, croissante, qui s’exerce sur l’IT. L’étude réalisée par Vanson Bourne à la demande de VMware indique que 69% des décideurs IT ont le sentiment que leur département subit une pression de la part du CEO, du CTO ou du comité de direction en vue de procéder à une modernisation de l’IT au cours des 12 prochains mois. En plus du défi constant que représente la réduction des coûts de l’IT (50% des réponses), ces départements ont reçu pour mission d’accroître la mobilité des employés (43%) et de transférer davantage d’infrastructure dans le cloud (40%).
L’IT comme un moteur de l’innovation
“Un fossé de près de six mois entre ce que le business attend de l’IT et ce que cette dernière peut délivrer est quelque chose d’énorme. Nous ne pouvons sous-estimer la pression à laquelle les départements IT sont confrontés, à une époque placée sous le signe du cloud et du mobile, en devant réussir le difficile équilibre entre la nécessité de tirer un parti optimal des systèmes existants et celle qui consiste à déployer de nouvelles technologies, déclare Luc Costers, country manager Belux chez VMware (en photo). Les entreprises confirment sans cesse qu’elles considèrent l’IT comme un moteur de l’innovation. Elle est indissociable de leur avenir et ne doit pas seulement faire partie des meubles.
Quelle que soit leur taille, les entreprises ont besoin d’une infrastructure informatique qui puisse se redimensionner au gré des demandes du business, accroître l’automatisation en vue de réduire le poids de la gestion, et contribuer à améliorer la productivité et à supporter l’innovation. Il est nécessaire de réorienter les investissements vers une informatique qui puisse véritablement avoir un impact sur le business et combler le fossé existant.”
Les plus petits plus rapides ?
Nombre d’entreprises ressentent comme un défi cette pression qui a pour cible l’aptitude de l’IT à fournir des résultats. L’étude a permis de déterminer qu’un décideur IT sur deux (55%) admet que des concurrents de plus petite envergure sont mieux à même d’implémenter rapidement une solution IT moderne et, ce faisant, de réagir plus promptement aux évolutions du marché. Conséquence immédiate: près de trois-quarts (73%) des personnes interrogées font état de leur inquiétude ou ont le sentiment d’être menacées par de plus petits acteurs.
Outre une poursuite des investissements (61%) et un alignement plus prononcé avec les objectifs commerciaux (58%), 57% des décideurs IT ont pointé la nécessité de recruter davantage de collaborateurs hautement qualifiés comme étant un élément-clé dans la réduction du fossé existant. Autres facteurs cités: l’importance croissante du CIO au sein du comité de direction (30%) et la création d’une fonction de “directeur numérique”/“Digital Officer” (30%), prouvant ainsi la nécessité qu’il y a à disposer des profils adéquats pour faire en sorte que l’informatique supporte pleinement les entreprises à l’heure où elles aspirent à améliorer leurs performances, leur compétitivité et leur potentiel de croissance.